Libéralisme remis en question.

LiberalismeLes 27 ministres de l’énergie des états membres ont refusés la « séparation patrimoniale », c’est à dire l’éclatement des groupes énergétiques européens qui concentrent centrales électriques, gazières et réseaux de distributions.
Cela aurait signifié l’éclatement d’EDf en France, E.ON et RWE en Allemagne.
Le message est clair : la commission continue sur sa lancée néolibérale, mais les états n’y croient plus.
D’autant qu’une telle mesure aurait permis une implantation algérienne ou russe dans les secteurs gaziers.

La bronca de Nicolas Sarkozy contre la technostructure à propos des intérêts d’emprunts immobiliers, était déjà significative. Elle signifie en effet, la reprise en main du politique, au dépend de la technostructure, des « experts », et des dogmes de foi. On commence, en haut, par se vouloir blairiste, on finit Chavez…
« la concurrence, même lorsqu’elle est intense, ne permet pas toujours de faire baisser les prix » , En un mot, en une phrase, A Juppé vient d’assassiner le libéralisme…
Et puis pendant qu’il y était, il en a rajouté une couche, Il a vivement critiqué la commission européenne qui tend à considérer : « Une certaine vision de la concurrence comme l’alpha et l’oméga de la politique européenne ». Il faut dire qu’avec l’énergie, on touche à une question cruciale, A Juppé aurait pu rajouter : « bande de vieux c… »
Mais, quand le pli est pris…

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