L’objectif écossais, 18 % de l’électricité verte en 2010 est dépassé. Le gouvernement écossais a dressé le cap, d’abord sur l’éolien, ensuite sur la houle et les vagues.
Emirat pétrolier et gazier, l’Ecosse a clairement vu qu’elle n’avait, pratiquement d’aucune manière, profitée de cette manne.
Elle a donc décidé d’investir dans le renouvelable de façon déterminée et continue.
En réalité, ce qui est impressionnant, c’est que ces succés ne s’appuient même pas sur des gros budgets, des ressorts énormes, mais sur un effort continue et sans relâche.
Le rapport en terme d’activité locale est énorme. Il ne s’agit ni plus, ni moins que de ces dépenses d’infrastructures qui périodiquement indique une nouvelle révolution industrielle.
Ravagé par la désindustrialisation, l’Ecosse s’est donc crée un nouvel avenir, où, on le voit, c’est l’investissement, l’intervention publique qui dresse le cap.
Passé la frontière sud, le paysage énergétique change du tout au tout. Le royaume-uni a vécu sur l’illusion tatchérienne d’avoir du gaz et du pétrole, pour l’éternité. L’éternité est donc fini, auquel se rajoute un nucléaire à bout de souffle et exsangue.
La conséquence politique en est aussi extrémement lourde : la question de la dislocation du royaume-uni ne peut désormais être écartée. Dans ce domaine, la donne énergétique sera trés importante, sinon primordiale.

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