la réintroduction de l’ours et du loups pose des problèmes économiques importants. Ces animaux d’or (leur cout pour la collectivité est proprement délirant), ont un impact bien plus grand que leur présence réelle. 120 loups et 15 ours, c’est en définitive, pas grand chose, sauf pour ceux qui ont à les supporter.
Car leur présence sur des zones déjà largement abandonnées, risquent d’enclencher une spirale encore plus grande d’abandon.
En outre, même si on peut accuser les éleveurs de beaucoup de maux, on ne peut pas dire qu’ils aiment voir croquer leurs animaux, fussent ils indemnisés. On peut se poser clairement la question de l’imbécilité profonde et des conventions, et du gouvernement en la matière. Le cas cormoran est significatif : on protège le cormoran alors qu’il était en voie de disparition, et on continue à le protéger, alors qu’il n’est plus en voie de disparition, et même surnuméraire…
En effet, le loup n’est aucunement en voie de disparition au niveau mondial (même plus en France d’ailleurs). Pas plus que l’ours brun. Quel utilité y a t’il donc à en avoir dans nos montagnes ? Sauf à faire disparaitre les derniers éleveurs, faire avaler la montagne par la forêt, et par la même, non plus y avoir une activité touristique, mais plus d’activité du tout (les forêts sont plutôt répulsives). Sauf dans quelques années pour abattre les arbres.
Finalement l’évolution pourrait être celle-ci : plus de troupeau, mais des forêts, plus de touristes, et finalement, plus de loups. Evidemment, comme toute bête, elle voit le moindre effort, il est beaucoup plus facile d’attraper un mouton (en troupeau) qu’un chevreuil… D’ailleurs la disparition du loup en France au 19°siècle doit plus au déclin du mouton (le troupeau passa de 30 à 8 millions de têtes) qu’à l’arme à feu…
Si l’on ne doit pas regretter le reboisement en cours, et donc la rente énergétique réelle constituée pour les générations futures, on peut se poser la question de savoir pourquoi imposer cette charge supplémentaire à des régions fragiles et déjà saignées économiquement. D’autant que passé une certaine timidité, il est certain que les spécimens s’enhardissent. Après les moutons, pourquoi pas les broutards ? La réalité est que notre gouvernement est paralysé par ses préjugés, ses a-priori. Ou que veut il ? l’abandon et le boisement de 20 % supplémentaires du territoire ? Dans certains endroits, la forêt avance tellement vite qu’elle est désormais considérée comme une nuisance, une malédiction et une plaie… Or, les forêts ne perdurent que si elles sont considérées et protégées par les populations locales…
Photo : Gnu free documentation license.

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