En France, après le police academy, devant lequel tout le monde s’est soit endormi, soit a arrêté la télé, voici la nouvelle série que vous allez vite détester (pas moyen de l’arrêter, elle), c’est la government’s academy.
Règles de l’émission :
– est banni, toute personne ayant une idée personnelle,
– toute personne ne croyant pas à l’hyperpuissance américaine et à Saint GW Bush,
– toute personne voyant en le Kremlin, autre chose qu’un gros vilain. (qui de plus a le tort, complètement inexcusable d’être bourré de pétrole, gaz, uranium, etc, et d’être structurellement excédentaire).
Alors que tout le monde sait qu’une économie compétitiiiivvvve, est structurellement déficitaire, endettée et donneuse de leçon.
Notre cher président, déjà catalogué « vilain-garnement-trop-bavard » par Téhéran, se voit qualifier d’ hystérique et d’émotif par Moscou. Trop aligné sur les anglo-américains, il en oublie l’essentiel.
Automatiquement, et quoiqu’il en dise « l’instrumentalisation brutale des ressources naturelles », est dans l’ordre des choses.
Pour ne pas dépendre de Moscou, ni de qui que ce soit d’ailleurs, il faut être indépendant,
(Le problème est le même, qu’il soit avec le Kremlin, ou avec le Niger)
Ou dans le pire des cas, pas trop dépendant de Pierre, Paul ou Jacques.
Le kremlin n’est pas coupable de la gabegie énergétique anglosaxonne, ni du retard de modernisation du continent européen.
Nicolas sarkozy a peu réfléchi à un ensemble de choses :
– les investissements de Total, qui peuvent être remis en question (quitte à être brutalement accusé d’instrumentalisation, autant que cela soit vrai),
– certaines négociations, notamment pour Renault, pourraient être remis en cause.
Mais, vu du Kremlin, le locataire de l’Elysée, est avant tout un capitaine Fracasse qui agite son sabre de bois. (Cf : l’épisode des Karcher).
Il devrait se souvenir de ce qui est arrivé à TOUS les présidents français depuis Giscard : léchés, puis lâchés, enfin lynchés.
Plaisanterie sous la 4° république : » C’est qui ? Oh, rien, c’est le ministre. »

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