L’or bleu.

TenochLes villes grandissent. Avec elles grandissent les besoins en eau.
D’abord par le nombre. Mexico-Tenochtitlan par exemple était très peuplée à l’époque Aztéque.
Elle n’en possédait pas moins une lagune, asséchée depuis, et depuis 1940 la population y est passée de 1.6 millions (guère plus qu’à l’époque Aztéque) à plus de 10 fois ce nombre.
Cette concentration d’être humain n’est possible qu’avec les énergies fossiles. Et le besoin humain le plus simple et vital, concernant sa survie, l’eau, est de plus en plus problématique.

Ce qui a conduit des sociétés rapaces à s’y intéresser, corrompant tout, chères, gourmandes, et se souciant fort peu de la ressource.
Les affrontements, qu’ils soient juridiques ou armés des communautés, autorités politiques, voir nations, avec les compagnies des eaux sont de plus en plus violents, voir révolutionnaires comme les émeutes de Cochabamba qui ont conduit à la chute du gouvernement bolivien et l’arrivée au pouvoir du président Moralés.
Après les renationalisations des entreprises énergétiques, la chose la plus vraisemblable est la renationalisation, ou la nationalisation de la ressource en eau, déjà effective dans un certain nombre de pays.
En effet, les agissements de Bechtel en Bolivie laissaient voir une seule chose : une entreprise achète la distribution d’eau, majore les prix au maximum en réduisant au minimum les investissements.

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