La fonte des glaces semble esquisser un mouvement de convoitises pour l’Arctique.
Ce mouvement concerne ses riverains russes, canadiens et zétazuniens, pour une bonne part, sans oublier les norvégiens et danois.
On part d’un constat, la banquise fond.
On pourra donc accéder aux grandes ressources fossiles, inaccessibles pour le moment, d’autant que la mer est, dans cet océan, souvent peu profonde (100 mètres).
En réalité, on prend là aussi ses désirs pour des réalités, à l’image de l’ AIE (agence internationale de l’énergie) qui parait bien idiote désormais avec ses 130 millions de barils/ jours de production en 2020.
Pour les saoudiens, ce sera 85, et pas plus pendant 15 ans et après le déclin, pour d’autres, c’est le déclin tout de suite.
Quand aux « experts » de l’ AIE, il faut les voir comme ils sont : des gens ignorants, conformistes et carriéristes.
Pour l’ océan Arctique, il y a un problème. En effet, si la banquise fond bien l’ été, elle se reconstitue aussi vite l’hiver, et sa surface l’hiver ne diminue pas, loin de là.
L’exploitation risque donc bien de rester un exploit technique isolé…
En attendant les bisbilles risquent fort de bien se continuer.
Et notamment pour la possession des planchers océaniques, la nature ayant eu le mauvais goût de mettre la plupart d’entre eux, côté russe.
De beaux jours encore, en perspective pour les diplomates !

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