Cantarell et exportations mexicaines : déclin toujours

Images_2 La production Mexicaine a baissé de 7.8 % lors du premier trimestre 2008, par rapport à la même période 2007, les exportations ont elles, baissées de 12.5 %.
Le ton est donné, le marché interne est privilégié à l’exportation.
Le gisement de Cantarell est responsable de la totalité de la baisse.
En ce qui concerne la situation politique mexicaine, le pétrole est au coeur de la conjoncture.
Nationalisé en 1938, le pétrole mexicain est responsable de 40 % du pib.
Mais la présidence actuelle songe fortement à la privatisation du pétrole, même si elle se passe sous forme déguisée.

Le Mexique est aussi au centre géographique de la déplétion pétrolière.
Possédant certains des gisements les plus importants, l’un dépassant même Ghawar, il n’en a pas moins un débit ridicule.
L’importance du gisement ne donne donc pas automatiquement une production importante.
En même temps, cette monoculture du pétrole est très inquiétante avec le déclin de la production.
Une crise économique et politique est en gestation sur la frontière sud des USA avec seulement 9 ans de production…

Commentaires

2 réponses à “Cantarell et exportations mexicaines : déclin toujours”

  1. Avatar de lolo
    lolo

    Cantarell qui décline à vitesse grand V, les saoudiens qui annoncent ne jamais dépasser à l’avenir les 10M. de B/J, la russie qui décline également, lirak reste un bourbier, la mer du nord en déclin, l’iran qui n’a pas et ne fait pas les investissements nécessaires, le Nigéria qui perd ses capacités de production..ne serions-nous pas au peak pétrolier par hasard? ;-))
    Cette hausse du baril me semble totalement folle même si tous ces facteurs cumulés sont de nature à justifier une relative anticipation du peak. Votre avis?

  2. Avatar de Patrick
    Patrick

    à lolo : Le pic ? semble t’il, on y est.
    Autant geologique que technique et politique, semble t’il.
    Une indépendance des pays producteurs vis à vis des consommateurs semble aussi profiler le pic.
    Il faut penser aux generations futures, disent ils. A LEURS generations futures.
    Il restera toujours un peu de petrole, il est a faire durer.
    Le contrecoup sera, comme les autres fois, là. Economies d’energies, ecroulement de certaines economies. On peut penser qu’une economie aussi addict aux hydrocarbures que les USA, aussi délabré a des chances raisonnables de s’effondrer et de se replier sur elle même. Elle disposera de ses propres ressources (considerables), mais la question du dollar devrait regler le probleme.
    Vivrons nous plus mal avec moins de petrole ? Non, pas forcement. A condition de l’avoir prévu.

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