Vénézuela : une non-nouvelle…

Images_2 Les réserves pétrolières de la ceinture de l’Orénoque augmentent les réserves exploitables du Vénézuela de 30 milliards de barils, atteignant au total 130 milliards de barils.
En réalité, cette nouvelle n’est QUE politique.
Le poids des réserves implique le poids du producteur.
Raison pour laquelle l’ Arabie Saoudite ou le Koweit ont pu augmenter massivement leurs propres réserves (et les laisser à ce niveau, malgré le pompage effectué), il y a une vingtaine d’années.
On n’ a pris qu’une petite frange de la ceinture de l’ Orénoque (1200 milliards de barils dont 235 exploitable).
La ceinture de l’Orénoque, apparemment serait une réserve « facile » à exploiter, c’est à dire sans difficultés techniques insurmontables, mais à un cout important. 

En effet, on est très loin ici du puit de pétrole classique ou tout jaillit.
C’est plutôt de l’ordre de l’usine, et une exploitation horizontale par injection.
Mais les démêlés politiques entre un important producteur (le Vénézuela), et le plus important consommateur (les USA), font que la montée en puissance de la ceinture de l’Orénoque (surtout dans le décompte des réserves) est différée.
Avec les réserves classiques (100 milliards de barils), les réserves exploitables de pétrole extra lourd, font du Vénézuela le premier pays pétrolier, sinon par la production, du moins par les réserves.
La nationalisation du secteur, en outre, va contre la religion en vigueur dans le monde occidental.
Même si celui-ci ne se prive pas de nationaliser, il le fait honteusement.
D’autre part, dans les médias occidentaux sont toujours présentés les « méchants producteurs » face aux « vertueux consommateurs » que nous sommes.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *