Bolivie : les affrontements étaient des massacres

Images_3 On a parlé d’affrontements sanglants en Bolivie, ces affrontements n’en étaient pas, c’étaient des massacres.
Les riches provinces dotées en ressources naturelles ne sont pas partageuses, elles ont préférées une évolution à la Colombienne, appuyée par les gouverneurs locaux, hostiles au pouvoir central.
Surtout, le président Moralès avait eu la mauvaise idée de remettre son mandat en jeu, et de gagner l’élection a une très forte majorité.
Ce genre de manipulation US, très courantes à d’autres époques paraissent aujourd’hui, anachroniques.

Mais cette crise politique, tombe dans le vide dans cette région. Les grands pays acheteurs, Brésil et Argentine n’ont qu’une envie, c’est de voir une ressource stable, et le groupe de rio a affirmé son attachement au principe de l’intégrité territoriale de la Bolivie et n’ont aucune envie de voir ce pays plonger dans les troubles.
Le « coup du Kosovo », là aussi, fait largement avec le même personnel, semble aussi anachronique et déphasé.
Brésil et Argentine ne sont pas demandeurs d’une crise et ont les moyens d’acheter le gaz bolivien, ils n’ont aucun intérêt à la déstabilisation et à la guerre civile.
Mieux, cette ultime tentative US montre une fois de plus la perte d’influence de plus en plus nette et rapide dans la région.

Mercredi 17 septembre 2008

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