« Cinquième exportateur mondial de pétrole et troisième exportateur de gaz naturel, la Norvège, dans une démarche exemplaire de prévoyance pour les générations à venir, verse la quasi-totalité de ses revenus pétroliers dans ce fonds en prévision du jour où ses gisements seront taris, ce qui en fait par exemple le deuxième actionnaire du CAC 40. «
Bien entendu, les « générations futures » ont de bonnes chances de ne voir rien du tout de cette « démarche exemplaire ».
Les placements ne sont que des promesses et les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
On voit, en ces temps de faillites accélérées et d’inflation monstrueuse, bien que cachée, que ces finances trop excédentaires à l’image de l’ile de Nauru seront gaspillées.
Le dernier rapport de l’OCDE confirme la « Dutch disease« , une perte globale de l’efficacité causée par la ressource fossile, qui crée un déficit structurel et un laisser-aller général.
De toute façon, « le pétrole est là ».
la déconfiture et la dégringolade nous sont présentés sous un jour positif, mais c’est loin d’être le cas.
Les Pays-bas ont l’avantage, une fois le gaz de Groningue épuisé, de quand même se trouver au centre de l’Europe du Nord.
La Norvège n’aura pas cette chance, et s’apercevra qu’elle se situe au milieu de nul part.
Mercredi 17 septembre 2008

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