La marque du libéralisme est la ruine, pas seulement financière. Le réseau québécois est proche de l’effondrement et si mal en point que le gouvernement du Québec est obligé d’ y injecter 2.7 milliards de $ canadiens.
Le budget des infrastructures routières augmente de 58 %, et devrait permettre 1850 chantiers.
D’ici 2012, c’est 12 milliards de $ qui devraient être investit.
Début 2007, le budget prévu n’était que de 8 milliards…
Quand au voisin US, c’est Félix Rohatyn qui donne le ton :
« Mais le mécanisme de répartition de l’investissement entre l’Etat fédéral, les Etats et les villes a été cassé dans les années 1960-1970. Le pouvoir central investit de moins en moins, les collectivités locales n’ont pas les moyens financiers de se substituer à l’Etat et, du coup, des infrastructures aussi cruciales que les routes ou les écoles se dégradent. On a évalué qu’il faudrait dépenser 1.600 milliards de dollars sur cinq ans pour remettre simplement à niveau nos infrastructures essentielles « .
Le « miracle » économique n’a donc consisté pendant des années qu’à voir voir vieillir les infrastructures.
Maintenant, c’est confirmé, des politiques de grands travaux s’annoncent.
C’est mon petit « doit » qui me le dit…
De plus, cela serait diablement plus intelligent que d’aller faire le traineur de sabre aux quatre coins du monde.

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