Les présidents polonais, ukrainien, lituanien, géorgien et azéri, se sont mis d’accord sur un projet d’oléoduc (partiellement déjà existant) reliant Gdansk et Odessa.
La réplique n’a pas tardé, c’était la visite de W Poutine au Turkménistan et au Kazakhstan.
En réalité, on peut douter de la solidité de raisonnement, voir la solidité d’esprit de certains.
En effet, les états du Turkestan ont tendance à revenir sous le giron russe, dans un certain lien de vassalité adouci.
En vérité, la vassalité d’un état enclavé est toujours grande. Il dépend toujours de celui qui lui assure le débouché sur la mer, et les exportations.
Evacuer le gaz et le pétrole du turkestan, par le sud, serait de construire oléoduc et gazoducs, par l’Iran (hostile au USA) et l’Afghanistan (c’est la M…), à l’est par la Chine (les peuples de l’ex Urss voient ce qui arrivent à leur cousin du turkestan chinois). La dernière carte occidentale, en l’occurence, n’est même pas jouable. Faire passer, dans le Caucase du sud, région troublée, des oléoducs, gazoducs, dans un corridor plus qu’étroit, facilement fermable, c’est donner les verges pour se faire battre…
Etonnant, donc…
L’esprit de la détente avec la Russie, des relations apaisées, ne viendrait donc pas à l’esprit des hommes d’état occidentaux, et à leurs acolytes de l’est…

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