Biocarburants : la polémique

RichesheuresjuinQue ce soit à Bruxelles ou à Tokyo, la polémique s’amplifie sur les biocarburants. Les conclusions sont les mêmes que la banque mondiale. On peut les résumer à plusieurs objections :
– surexploitation des terres agricoles,
– pénuries de denrées alimentaires,
– quels pourcentages : 3, 6 ou 10 % ? Ce qui correspond à une petite partie du parc actuel, pour faire rouler la totalité du parc actuel, il n’y a pas assez de terres, même pas de terre cultivable, mais de terre tout court.

Ce débat, rappelle, et reproduit un autre débat, récurrent partout : il ne faut pas que la force motrice consomme toute la capacité de production. Déjà, en France au 18° siécle, le cheval faisait concurrence à l’homme, comme dans la Russie du début du 20° siécle. La dépense de prestige du noble, ou l’outil de travail du paysan aisé concurrençait la nourriture humaine. Jamais, au grand jamais, tous les paysans n’auraient pu bénéficié d’un attelage qui leur aurait simplifié la vie.
Le seul avantage visible est la possibilité pour les agriculteurs de combattre la baisse des prix agricoles. En effet, le choix et l’alternative entre distiller et vendre comme denrée alimentaire, évite la chute des prix, dont ont souffert trop souvent les paysans, notamment les plus pauvres. Il ne faudrait pas que les biocarburants créent le problème inverse.
Le point de consensus est que les biocarburants actuels ne sont pas satisfaisant, mais nécessaire pour passer à une deuxième génération.

Commentaires

2 réponses à “Biocarburants : la polémique”

  1. Avatar de Corinne
    Corinne

    Une confirmation de vos propos ici La fin progressive du pétrole qui explique bien qu’il faudrait 3 à 4 fois la surface agricole pour remplacer les carburants habituels par des carburants agricoles. Sans compter les autres usages comme le chauffage etc.

  2. Avatar de patrick
    patrick

    d’autres solutions sont peu etre possible : algues, ou plantes d’eau, mais pas au point.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *