L’idée d’une moto diesel, si elle continue de faire son chemin, n’a jamais réussi, pour l’instant, à susciter l’adhésion du milieu motocycliste.
L’adéquation de cette motorisation avec la philosophie du deux roues ne se fait, tout simplement, pas. Un caisseux peut se satisfaire de voir qu’une JAGUAR puisse, à présent, être mazoutée ou que le diesel se conjugue avec sportivité. Un motard, lui, rejettera systématiquement la greffe.
Pourtant, l’idée se creuse, la technologie se développe et l’environnement change. Voici une de ces créations, sous forme de provocation, puisqu’elle se veut sportive…
La moto diesel traverse les âges. ROYAL ENFIELD, ROKON, TAURUS, MZ, mais aussi le français BFG en ont pincé pour des raisons diverses. Recherche d’une mécanique simple et increvable à la consommation ridicule pour les uns, prise d’organes mécaniques venant de l’automobile pour les autres, BFG et Boccardo ayant ainsi profité des moteurs PEUGEOT et VISA CITROEN pour présenter leurs éphémères produits. L’idée peut se réveler, enfin, hautement stratégique, les forces de l’OTAN ayant travaillé sur une KLR diesel, en raison, notamment, du gain en autonomie procuré.
Pour ce qui est de notre sportive, elle nous vient d’Hollande. Kees VAN DER STARRE décide de profiter de l’évolution de la motorisation diesel pour la décliner à la moto. La machine qu’il conçoit est propulsée par un bouilleur de LUPO 3 cylindres, 1200 cm3, porté de 61 à 100 ch.
Embrayage BENELLI, transmission 5 rapports YAMAHA, bras oscillant DUCATI mais cadre treillis maison, le tout pour un poids de 205 kgs tous pleins faits. Maintenant, et c’est toujours pareil, il faut des sous pour la développer…
SOURCES: www.motonet.ca
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