Depuis son accession à la catégorie reine de la vitesse, il ne fait pas de bruit. A quoi bon, puisque ses chronos parlent pour lui. Des chronos déjà étonnants de la part d’un fluet garçon à la mine taciturne que l’on aurait tendance à sous-estimer.
Il est bon de rappeler la razzia effectuée sans coup férir à chaque fois qu’il s’est installé dans une catégorie. Champion 125, double champion 250, le poulain d’Alberto PUIG ne semble jamais faiblir devant l’obstacle. D’aucuns pensaient que les contraintes physiques de la MotoGP finiraient par le rendre à la raison. Las ! Tout cet hiver, il n’a eu de cesse de coller au train de son expérimenté équipier HAYDEN, si ce n’est même, à quelque occasion, le devancer…
Comme pour s’excuser, Dani PEDROSA affirme à qui veut l’entendre qu’il est encore loin du compte. Il lui faut encore cerner ce monde mystérieux et étendu de l’électronique, découvrir toute la gamme des pneumatiques, et bien se sentir sur sa machine.
Car il ne ferait que « rouler », et il dit qu’il doit encore affûter son physique pour véritablement « jouer » avec sa HONDA. Au vu des chronos alignés sur la reserve, on n’ose imaginer les temps qu’il signera lorsqu’il donnera sa pleine mesure…
HONDA semble beaucoup compter sur l’espagnol. La marque ailée espère enfin avoir trouvé son étalon brillant, mais aussi plus docile, que son précédent phénomène qu’elle a bien imprudemment cédé à la concurrence.
PEDROSA est assez intelligent pour l’avoir compris et PUIG assez proche pour gérer cet immense enjeu. Celui de déboulonner ROSSI tant qu’il est encore en exercice.
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