Les qualifs l’avaient confirmé, la grande bataille du MANS allait se dérouler entre SUZUKI et YAMAHA.
Pilotés affûtés, records du tour collectionnés n’ont néanmoins pas été suffisants pour s’imposer.
Car la vélocité est une chose, la constance en est une autre, et c’est souvent elle qui fait la différence sur un tour d’horloge. L’équipe HONDA NATIONAL MOTOS l’a rappelé à tous ce week-end…
Le Team, managé par Christian LAVIEILLE, ne partait pas favori. Tout au plus apparaîssait-il comme un outsider sérieux avec une HONDA certes vaillante mais un ton en dessous de ses rivales japonaises.
Le trio PROTAT-FOUR-RIBALTA n’avait pas non plus le cachet des autres équipages dont certains alignaient des pilotes de GP en mal de reconversion.
Mais, LE MANS reste LE MANS, et c’est l’osmose qui a prévalu. SUZUKI s’est épuisé dans sa bataille avec YAMAHA jusqu’à y laisser sa mécanique alors que du côté du GMT 94, il a bien fallu faire avec un McCOY pas du tout au fait de la discipline. Epuisé, désorienté, l’australien a fini par aller à la faute, obérant toutes les chances de succès de la marque aux diapasons. Les deux blasons battus se consolent néanmoins avec un podium.
HONDA enlève donc le trophée. La marque n’avait pas triomphé sur les terres mancelles depuis 2000. Et pour Christian LAVIEILLE, qui n’a jamais pu gagner cette course comme pilote, cet accomplissement comme directeur d’écurie avait un goût bien spécial. Il vient, pour l’occasion, de placer HONDA à la tête du championnat du monde d’Endurance…
Répondre à l-tz : the blog Annuler la réponse