Dès le lendemain, de notre arrivée en Roumanie , je rejoignis dans l’Ivéco ariégeois la destination qui nous avait été assignée : le service pédiatrique de l’hôpital de Ploiesti, à cent kilométres de Bucarest.
Un » léger » contre-temps nous fit perdre une heure car le camion se retrouva bloqué sous un pont. Il fallut dégonfler les pneus pour pouvoir passer !
De quoi faire enrager le motard vert habitué à passer partout. Le dégonflage de pneus en revanche, j’ai l’habitude. Vous l’avez vu dans les premiers posts. C’est un point capital sur lequel nous reviendrons très bientôt.
Ploiesti est une ville de la plaine Valaque, vivant de l’industrie pétrolière dont le pays fut entre les deux guerres l’un des principaux producteurs de la planète et le dernier fournisseur d’Adolph.
Terrible découverte des conditions de vie des enfants malades. Pénards, des ripous, sans doute survivants de l’ancien régime, tentaient de faire des affaires avec nous au lieu de nous aider à décharger l’aide apportée. Un colonel en uniforme, ivre d’alcool de prune voulut même nous faire essayer son pistolet automatique dans un couloir de l’hôpital …écœurant ! Découverte pire encore d’un orphelinat (Camin Spital) dans la ville proche de Cîmpina dont les images que nous en avons rapporté boulversèrent les consciences occidentales et roumaines. Aucune bête au Monde…
Quelle ville Cîmpina ! des puits de pétrole au milieu de la cité et en arrière plan, un terrain de moto-cross avec des fosses ..en béton. Tu les sautes ou tu t’explose; aucune alternative! Je le découvrirais plus tard au guidon d’une Ténéré: dur-dur !
Le décor étant planté nous en viendrons dès le prochain post au sujet qui nous intéresse tous : la moto !
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