La Chine enfourche la moto bas de gamme

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L’effervescence de la productivité chinoise avec les scandales de la présence du plomb dans les jouets et la nourriture pour animaux contaminée de récentes mémoires, n’entache pas l’enthousiasme de certains consommateurs de pays limitrophe comme le Laos, le Vietnam et même l’Irak. La révolution du scooter à bas prix est en marche, et cela change des vies. Dans certaines régions reculées du Laos par exemple, où l’accès au marché de denrées est à une journée de marche, l’utilisation d’une moto de faible cylindrée chinoise, quatre fois moins dispendieuse que la concurrente japonaise, signifie de nouvelles perspectives pour la distribution des produits locaux. Et c’est aussi toute une gamme de produits et service qui, grâce à un meilleur revenu, devient accessible (voir ce vidéo du International Herald Tribune).

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Mais les Yinxiang, Bashan et autres Zongshen Chinoise à qui ont affuble parfois des surnoms exotiques et familiers à la fois, comme Yomaha, Donda et Mucati classic, n’ont pas la fiabilité des Japonaises, ce qui à permis une mini explosion de divers ateliers de mécanique, dédié à la réparation et l’entretient de cette flotte parfois capricieuse.

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Mais c’est en Irak où les raisons de l’adoption du scooter sont étroitement liées à l’environnement. Dans une ville comme Baghdad où le chaos est érigé en système, le choix du moyen de transport adéquat peut-être primordial. Puisqu’il peut être dangereux d’exhiber des signes extérieurs de richesse comme une voiture, le scooter permet l’anonymat. Autre avantage du scooter, les contrôles sont moins rigoureux, les militaires débordés laissant souvent passer librement les petits deux roues. Et puis, il y a les embouteillages, permanent à Baghdad, qui peuvent parfois se transformer en piège mortel. La mobilité devenant un atout de survie essentiel dans une telle ville.
Et là encore, la qualité chinoise et les dures conditions d’utilisations font des heureux, avec un boom (je me sic moi même) dans le marché des garagistes.

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Crédit photos: Constructeurs et IHT

Commentaires

Une réponse à “La Chine enfourche la moto bas de gamme”

  1. Avatar de NG
    NG

    Bonsoir,
    Mon erreur (plus grave) de ma vie c’est le jour (un mois et demi) que j’ai acheté la Moto 50 FalconBike .
    Je la déconseille à tout le mond car une moto chinoise aui décalle en marchant c’est un vrai danger routière.
    Bien à Vous

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