Suzuki 2008, Couleurs locales

Hayabusa

Les grands constructeurs Japonais, dans leur marche vers la domination mondiale, ont su s’adapter parfaitement à la couleur locale pour mieux régner et diviser. Ainsi, Suzuki propose en Amérique du Nord pas moins de 20 modèles de ses cruisers, nommés «Boulevard». En Europe, où ce type de moto est moins populaire, seulement 3 modèles «Intruder» sont offerts. Avec les scooters, c’est la situation inverse qui se produit. Nous ne pouvons choisir que 2, 3 versions du Burgman, alors qu’au Japon, c’est rien de moins que 31 modèles différents qui sont proposés. Et si on ajoute les combinaisons de couleurs, le choix devient phénoménal.

Cruiser

À gauche, l’Intruder M1800R et à sa droite le Boulevard M109R. S’il y a une différence, seul Photoshop le sait. La subtilité du patronyme tient dans l’utilisation du système impérial pour signifier la cylindrée en Amérique.

Choinori

On peut quand même regretter certains modèles qui ne font pas le voyage d’un océan à l’autre, comme ce migno «ChoiNori», qui semble tout droit sorti d’un Manga avec ses formes arrondies et ses couleurs pastel. Un autre que je prendrais bien de ce côté-ci de l’Atlantique est le VanVan. Son allure rétro et ses gros pneus le rendent sympathique, mais malheureusement, ce n’est qu’un 125 cm3, et ça ne marche pas fort par ici cette cylindrée.

Vanvan

Mais là où Suzuki vise juste et partout, c’est avec ses sportives. La gamme des GSX-R fait école et la monstrueuse Hayabusa, un peu remanié cette année avec un moteur affiné de 1340 cm3 et une carrosserie à l’aérodynamisme revu. Elle demeure la référence en vitesse de pointe, qu’elle en détienne le titre ou pas dans son duel avec la Ninja ZX-14.

Vstrom

Mais Suzuki ne fabrique pas que le plus mignon des scooters et la plus rapide des bêtes, il offre aussi la quintessence de la convivialité, la V-Strom. Elle est idéale pour un couple friand de paysages bucoliques, voyageant léger et aimant les petites routes tranquilles. Un peu haute sur pattes, c’est d’ailleurs le seul reproche que je peux lui faire, les chevilles donnant sur les repose-pieds à l’arrêt. Mais, c’est aussi un reflex de Nord-Américain habitué aux customs et à la paresse d’ancrer les deux pieds bien à plat sur le sol. Sinon, sa moyenne cylindrée la rend agile sur tous les régimes, son freinage avec ABS est sans reproche et son coupe-vent ajustable convient à la plupart des gabarits.
Mais bon, je suis peut-être un petit biaisé dans mon appréciation. J’ai passé mon permis sur une Suzuki, et c’est comme un premier amour que le temps qui passe rend plus doux qu’il ne devait être.

Ci-dessous, une Hayabusa à Bonneville.

Commentaires

Une réponse à “Suzuki 2008, Couleurs locales”

  1. Avatar de chicot

    dommage que l’on ai pas une vue du compteur/compte tour sur la video

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