Le Ski-Doo a déjà 50 ans, si l’on compte l’année de développement, puisque la première motoneige de Joseph-Armand Bombardier verra sa production démarrée en 1949. Mais les réjouissances ne seront peut-être pas pour tout de suite. En effet, la grogne des amateurs se fait de plus en plus persistante devant la politique de prix mise de l’avant par BRP envers ses clients canadiens et québécois.
Depuis des décennies que notre devise était dévaluée face à celle de nos voisins du sud, on s’était fait à l’idée de payer plus cher la majorité de nos biens de consommation importés. Mais voilà que la conjecture politique et économique aidant, notre dollar canadien est maintenant à parité avec le dollar étasunien, plus d’excuses donc pour payer plus cher notre Chevrolet, construite même au Canada. Était-il naïf de croire qu’ils allaient renoncer à leurs beaux profits juste pour les beaux yeux de leur clientèle? Oui!
Et ce qui ajoute l’insulte au mépris, dans le cas qui nous intéresse, est que BRP,une entreprise québécoise, vend ses produits plus cher à sa famille qu’aux voisins. Par exemple, un détaillant Ski-Doo ayant pignon sur rue tout près de l’usine de BRP, trouverait plus profitable d’acheter les motoneiges chez un commerçant des États-Unis plutôt que de l’usine dont il voit la cheminée de sa fenêtre.
BRP répond aux accusations en signifiant que sa stratégie est établie en fonction du marché de l’offre et de la demande, et non celle du taux de change. Pourtant, le logo Ski-Doo apparaît sur plus de 70% des motoneiges sur les sentiers du Québec, il serait donc temps que l’offre s’apparente à la demande.
Le constructeur de Valcourt annonce du même souffle que sa nouvelle politique de prix sera dévoilée sous peu… en Floride. Les motoneigistes canadiens en ont déjà des frissons.
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