Se tenait la semaine dernière à New York la conférence de presse de la nouvelle grande course New York – Paris. Tenu pour la première fois en 1908, cet événement renaît de ses cendres pour un périple de 35,000 km.
Avec un départ de New York dans exactement 100 jours le 30 mai prochain, le convoi qui cette fois-ci s’essayera aux énergies vertes, traversera le Canada d’est en ouest pour, une fois l’océan Pacifique traversé, zigzaguer de la Chine en passant entre autres par la Russie, la Pologne et La Suisse pour terminer l’aventure de 65 jours au pied de la tour Eiffel à Paris le 2 août.
Chaque véhicule sera équipé d’un GPS et suivi en temps réel pour plus de sécurité. Pas question donc que de petits malins comme dans le film de Blake Edwards avec Tony Curtis, Natalie Wood et Jack Lemmon s’essayent aux entourloupettes. Cette fois-ci, c’est du sérieux, pour le plaisir, pour le sport et la science.
Plus de 30 équipages venant d’une dizaine de pays se lancent donc dans le «trip» d’une vie, que ce soit le vieil excentrique, l’aventurier pur et dur ou la classe d’étudiants.
Question véhicules, il y a de tout, de la Corvette 1957 au Range Rover de l’année, à une Aston Martin 1967 et jusqu’au prototype tout solaire.
Un motard sera de la fête sur une Buell Ulysses (XB12X) roulant à l’Éthanol E85. Ce biocarburant composé de 85% d’Éthanol et de 15% d’essence émet jusqu’à 50% moins de CO2 dans l’atmosphère. La Buell sera donc modifiée pour tenir compte de l’effet corrosif plus accentué de ce carburant. Le réservoir si particulier des Buell sera revu, tout comme les conduites et les injecteurs. Mais sinon, c’est une moto comme toutes les autres, qui devrait avaler du kilomètre sans problèmes majeurs.
Il serait donc étonnant de voir, comme en 1908, la deuxième place avec 46 jours de retard sur le vainqueur. Les abandons ne sont pas exclus évidemment, mais ils ne devraient pas être la norme.
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