La nouvelle campagne d’affichage au Québec par l’agence OSL Marketing pour Harley-Davidson indispose certains élus selon La Presse Canadienne.
N’empêche, l’angle choisi par les concepteurs va résolument du côté «mauvais garçon» de la marque, et est susceptible de faire grincer des dents. Rien de bien sérieux à première vue, sauf que Harley-Davidson a longtemps été apparenté, dans l’imaginaire collectif québécois, aux groupes du type Hell’s Angels, aux motos bruyantes et polluantes et des comportements antisociaux.
Ce portrait est quand même loin de la réalité, qui voit plutôt des baby-boomers sortir leur Electra Glide les week-ends pour une balade bucolique entre amis.
On peut alors se demander à qui s’adressent ces pubs? Les acquéreurs de Harley ne sont pas les jeunes rebelles qui leurs préfèrent les rapides et nerveuses Japonaises sports, alors que la clientèle traditionnelle cherche plutôt à atténuer ce type de préjuger.
Au moment où l’État décide de taxer les grosses cylindrées et que les inventaires s’accumulent dans les salles de montres désertées, il peut sembler maladroit de se lancer dans l’irrévérence et la provocation dans l’espoir de doper ses ventes.
Le temps et les statistiques sauront bien dire s’ils ont eu raison ou tort.
(Le chiffre dans les pubs fait référence au numéro de la route qu’il faut emprunter pour se rendre à la destination citée.)
La campagne de l’année précédente mettait déjà la table, mais en se gardant une petite gêne quand même, ne faisant référence qu’aux nombreux villages québécois portant des noms de Saints.
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