Il y en a des anniversaires en 2008, comme la Fort modèle T qui a 100 ans, l’armistice de la première Grande Guerre, 90 ans, Che Guevara qui aurait eu 80 ans, Spirou qui ne fait pas ses 70 ans, l’État d’Israël, 60 ans, et la Bonneville, 50 ans.
Son nom lui vient de l’exploit d’un Johnny Allen qui, en 1950, atteignit 342 km/h sur le lac salé de Bonneville avec une machine à moteur Triumph.
Célébrée par Hollywood grâce aux Marlon Brando, James Dean et même un peu plus récemment Richard Gere, la Bonneville cependant céda sous les assauts des modèles japonais au milieu des années 80. Mais la vague néo-rétro de ce début de siècle redonna vie à la Bonneville qui compte maintenant dans sa gamme de «modern classic» le T100, Thruxton, Scrambler, America et Speedmaster.
Différentes éditions spéciales furent créées depuis ses débuts, comme la T140J en 1977 en commémoration du Jubilé d’argent de la Reine, ou encore une T140LE pour célébrer le mariage de Charles et Diana.
Cette fois-ci, Triumph a demandé à l’acteur Ewan McGregor et à la maison Belstaff, reconnu pour ses cuirs, dont ceux d’Indiana Jones, de personnaliser la Bonneville. McGregor rend hommage à Steve McQueen par un réservoir plaqué de cuivre et une selle en coton ciré noir. Des exemplaires signés par l’acteur seront vendus aux enchères et les profits distribués à l’UNICEF.
La maison Belstaff y est allée pour le noir et or dans sa livrée, et a produit un blouson de cuir pour l’occasion. Curieusement, il est introuvable sur leur site, sans doute une édition très, très limitée.
Jadis symbole de rébellion et d’individualité, la Bonneville n’est plus que nostalgie, mais tant qu’elle le fera avec style, on s’en accommodera.
Les plus perspicaces auront remarqué le manque de fraîcheur de cette nouvelle qui date du mois dernier, mais je la sors après avoir roulé avec la Bonneville il y a à peine 2 jours, et dont le contre-rendu de l’essai vous sera offert sous peu, après un second tour de piste et quelques kilomètres de plus.
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