Mike Di Meglio: tout vient à point à qui sait lentement apprendre.

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Depuis bientôt six ans, le Toulousain promène son fluet mètre soixante huit sur les grands circuits du globe. C’est à vingt ans et deux courses de la fin qu’il devient le champion du monde des 125 cc, le plus modeste des championnats motocycliste de vitesse, après avoir remporté dimanche le Grand Prix de Phillip Island. Mais ne boudons pas notre plaisir, au delà du bonheur de voir un pilote de l’Hexagone l’emporter, c’est un peu la maigre et symbolique revanche de la filière française sur ses consœurs latines. Cahin-caha. Propulsé relativement jeune sur le devant de la scène par le Grand Prix de l’Avenir organisé par la FFM (qui s’affiche aussi sur son Shark RSR2, ici) qu’il remporte en 2002, il signe l’année suivante avec une écurie privée, un team satellite d’Aprilia. A 15 ans alors, il termine 28ème avec cinq petits points au classement de son tout premier championnat du monde des 125. Ainsi débute l’histoire d’un véritable champion à la maturation lente.

Et progresse, en atteignant le 18ème rang en 2004. Mais c’est avec son arrivée au guidon de la Honda (toujours pas une « officielle ») du team Scot en 2005 qu’il décroche sa première victoire – la seule pendant une disette qui dura cinq ans ! – en Turquie au GP d’istanbul.

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Il finira onzième du classement. Malheureusement, au sortir de cette même année, le seul guidon qui s’offre à lui (le seul qui lui reste en fait) est celui de la nouvelle écurie sponsorisée par la FFM, encore elle. La machine, médiocre au regard de ses concurrentes directes sur le plateau, l’oblige à revoir ses prétentions à la baisse. Considérablement à la baisse: il échoue à la 25ème place avec 8 petits points cette année là. Ajoutez à ces bleus au moral quelques bleus et contusions, bien réels ceux là, dus à une saison émaillée de nombreuses chutes.

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Il revient en 2007 vers le team Scot (un team qui actuellement va de déception en déception dans les épreuves de vitesse). Mais en raison du gel des moteurs voulu par Honda, il y retrouve une machine dépassée, dans une catégorie dominée par les Européennes de chez KTM et… Aprilia, et termine l’année à la 17ème place avec 42 points.

Début 2008, ce sont les Finlandais de chez Ajo Motorsport qui lui mettent sous les fesses une moto compétitive: l’Espagnole (ou neo-italienne) de chez Derbi. Pour tenter de remporter des victoires, voire jouer le titre comme il l’envisage déjà dans ses interviews de début de saison.

La suite bientôt: « Et cueillir le fruit mûr. »

Crédit photos: AP/Getty images.

Commentaires

4 réponses à “Mike Di Meglio: tout vient à point à qui sait lentement apprendre.”

  1. Avatar de Titia
    Titia

    Eh bin, vous en avez mis du temps. 🙂 Mais ça valait la peine.
    Ps:un petit lien vers Shark dans l’intro?

  2. Avatar de Benoît du Blog
    Benoît du Blog

    Ayé. :o)

  3. Avatar de steph
    steph

    ça fait du bien hein , un jeune français sur le podium et une belle histoire en prime, bravo mike

  4. Avatar de steph
    steph

    on le voit quand en moto GP lui car que ce soit Guintoli ou De Punier ça donne pas grand chose

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