Royal Enfield, cette vieille chose anglaise exile en Inde depuis les années 60 se refait une beauté.
Le Bullet 500 de 1955 est fabriqué en Inde à peu près inchangé depuis ce temps avec un succès d’estime certes, mais qui ne se dément pas malgré les années.
Les exportations de ce classique British prenant de l’ampleur, il devenait nécessaire de rajeunir la mécanique pour satisfaire, non seulement les nouveaux consommateurs en mal d’exotisme, mais aussi les législateurs et les nouvelles normes antipollution.
Présenté cette semaine à l’Intermot de Cologne, le nouveau «Bullet 500 Classic» actualise son allure rétro, passant des années 60 aux années 50. C’est, j’imagine, ce que l’on appelle reculer pour mieux sauter. Et c’est à pieds joints qu’ils le lancent avec un nouveau moteur et boîte à 5 rapports en alliage, abandonnant les chevaux aux sabots de fer des anciens modèles. Freins à disques, démarreur électrique et même un indicateur du niveau d’essence, enfin le grand luxe.
Le cadre, qui est nouveau lui aussi, a été dessiné par ceux qui font les Ducati, mais attention à la nuance, comme dans, c’est le garagiste de Ferrari qui dessine ma nouvelle voiture, mais on ne se plaindra pas, on le remarque seulement.
N’empêche, c’est une toute nouvelle moto qui retient les leçons du passé en essayant de regarder vers l’avenir, et de convertir au passage de nouveaux fans. Et comme ils ont conservé le bruit si particulier du Bullet, il y a très certainement de l’espoir.
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