«Avoir le courage de se dresser et de faire face à ses rêves est la seule façon de les atteindre»
L’on dit que les Ferrari sont des œuvres d’art, comme les motos de Confederate et quelques autres, mais ces objets, aussi beaux et précieux qu’ils puissent l’être, demeure du domaine de l’industrie, reproductible à l’identique et à l’infini. Elles ont le statut d’œuvre d’art par le talent, la compétence et le raffinement dont elles sont issues, mais l’œuvre unique se démarque, car outre le talent, c’est le génie qui y transpire parfois.
Chicara Nagata est de ces artistes que le génie visite, et heureusement pour nous, ses créations sont des motos.
Impliqué dans un grave accident de moto à l’âge de 16 ans, sa convalescence durera plusieurs mois, mois au cours desquels il cherchera une façon de rendre à la vie, le don d’une deuxième histoire qui lui était offert.
Sa première moto, faite de l’inspiration du moment et à temps perdu, lui prendra 7 ans. Depuis, il en a créé 19, remportant au passage prix sur prix, dont ceux du Championnat du Monde AMD avec une première place en 2006 et une deuxième en 2007.
À l’exception du moteur et de la boîte, les 500 et quelques pièces composant ses machines sont usinés à la main dans son petit atelier, jeu de construction tenant plus de l’orfèvrerie que de la mécanique et qui, quelques semaines, voire mois plus tard, produisent une machine roulante et pétaradante comme nulle autre au monde.
D’ailleurs, leurs places sont autant dans les galeries d’art, comme présentement à New York à la Ippodo Gallery, que dans les Salons.
Chicara 1 Classic, moteur Harley-Davidson Flathead 1939, 1200cm3
Chicara 2 Classic, moteur Harley-Davidson Flathead 1942, 740cm3
Chicara 3 Classic, moteur Meguro 1950, 496cm3 – (Meguro Works fut l’une des compagnies pionnières de l’industrie de la moto au Japon, elle fusionna avec Kawasaki en 1963)
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