Le Canada en Ducati Multistrada

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Traverser un pays a mari usque ad mare (d’un océan à l’autre) demande non seulement du temps (peut-être pas tant que ça pour le Luxembourg, mais vous voyez l’image), mais aussi de la préparation, autant physique que psychologique et spirituelle.
C’est pourquoi novembre et décembre sont des mois propices à l’élaboration d’un tel périple, avec comme point de mire un printemps bourlingueur.

On ne m’en voudra pas de pontifier pour mon royaume et de recommander à nouveau ce livre sur le Québec pour motards, et de vous invitez à lire, regarder et écouter deux récits qui s’avancent à coup de milliers de kilomètres.

Le premier est celui de Gary Eagan qui traversa le Canada d’ouest en est, de Vancouver en Colombie-Britannique jusqu’à Halifax en Nouvelle-Écosse en 51 heures et 4 minutes au guidon d’une Ducati Multistrada 1100S en septembre 2006, soit 6000 km. Bien peu en fait pour celui qui deux ans auparavant, toujours au guidon d’une Multistrada, avait, en 101 heures, parcouru la distance entre Prudhoe Bay en Alaska et Key West en Floride.
Ce n’est sans doute pas l’idéal du touriste moyen, mais c’est créateur d’opportunité pour d’intéressantes histoires.

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L’autre aventurier est Neil Johnston, toujours en Multistrada, qui a parcouru cet automne l’est du Canada à partir de Toronto. Pas de record de vitesse cette fois-ci, mais un regard curieux et ouvert sur ce coin d’Amérique.

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Pour qui a un après-midi de pluie à liquider par le rêve des grands espaces canadien, ces deux rendez-vous (en anglais) devraient faire l’affaire.

Commentaires

3 réponses à “Le Canada en Ducati Multistrada”

  1. Avatar de Glide
    Glide

    Elle est sacrement amarrée la Ducat sur une des photos! :))

  2. Avatar de Hereziark
    Hereziark

    Etudiant au Québec depuis plus de 3 mois, je dois avouer que les paysages invitent à la ballade. Par contre, vos routes restent désespérément droites!… Dommage, pour un voyage à moto…

  3. Avatar de Jacques
    Jacques

    C’est vrai que parfois… Mais en sortant des sentiers battus, il y a de ces routes, vallonnées à souhait, étroites et des courbes qui invitent au suicide. Et tout près de Montréal, il faut juste se rendre au bout de la ligne droite.

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