Voici un partage intelligent de la voie publique, bien loin de l’attitude qui prévaut chez nous, où un tel comportement serait sanctionné, au même titre que le stationnement sur les trottoirs larges comme des boulevards. Ou la remontée des files, qui est de moins en moins tolérée. La France prend parfois des allures de pays non seulement motophobe – cessons de tout voir par le bout de la lorgnette – mais également autophobe. Enfin bref, anti-tout ce qui se meut grâce à un moteur à explosion, ou combustion interne. A ce jeu-là, l’Angleterre nous prend parfois* à contre-pied. Même si les red bus lanes sur lesquelles cette initiative est expérimentée ne représentent que 5% de la voirie, l’effet sur la congestion de la circulation est déjà visible. Au point que les autorités municipales envisagent de l’étendre à d’autres boroughs. Un groupe local de proprios Honda a décidé de fêter cela en sillonnant ces lignes jusqu’au mythique Ace Café. Notez que les couloirs de bus londoniens sont différenciés par un simple marquage au sol. A comparer avec nos grandes villes, où des petits plots, ou une ligne bétonnée sur 3 ou 4 centimètres de haut, excluent les autres usagers. Alors que cet espace est objectivement sous-utilisé en terme de trafic, et que, un mètre à côté, celui-ci est très souvent engorgé. Vous avez dit pays « cartésien » ?
*on est gentil, on ne fera pas état du péage de Londres, destiné à « réguler » le trafic.
via Autobloggreen
Laisser un commentaire