Ce sont ces images de Brad Pitt sur son Heretic, quelques jours avant la grande messe des Oscars qui, même si le Blog Moto vous le présentait déjà il y a trois ans, m’ont donné l’idée de revenir sur le sujet. Pas que la moto ait changée, ce type de monstre subsiste plus qu’une saison, en fait, on ne les met en marché qu’une fois atteint les objectifs fixés. Un chiffre assurant la rentabilité est alors déterminé et la production démarre, pour ne s’arrêter qu’une fois le bac de pièces vidé de son contenu. Pour ce qui est de cet Heretic, le chiffre magique est de 100 motos, identiques, mais uniques, puisque personnalisées à l’image de son propriétaire.
Et n’est pas propriétaire qui veut, plutôt qui peut, même si les 60,000 euros demandés vous offrent une œuvre d’artisans où chaque pièce, crée à partir des plus nobles matériaux, pour une moto, comme les alliages d’aluminium et la fibre de carbone, sont parfaites de précisions. Même les boulons sont uniques à la machine, pas étonnant quand l’inspiration vient des Aston Martin et avions de chasse de la belle époque.
On compare souvent Ecosse avec Confederate, puisque les deux produisent des motos exclusives mues par de puissant V-Twin. Mais alors que Confederate cherche la pureté du design, Ecosse mise plutôt sur la force brute et un style à la limite du Steampunk.
Le bicylindre en V préparé par Patrick Racing fait 1966 cm3, dans sa version de base, pour 130 chevaux. Boîte à 6 rapports, dont le dernier surmultiplié, suspensions Öhlins avant et arrière, cette dernière offrant trois types d’ajustements, dragster, cruiser et roadracer. Freins ISR à six pistons pour douze plaquettes, réservoir de 18 litres en fibre de carbone, kevlar et fibre de verre. Et à 205 kilos, avec une hauteur de selle jouant autour des 750mm, selon la configuration de la suspension arrière, l’Heretic ne se conforme vraiment pas à l’ordre établi.
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