Les véhicules hybrides ou tout électriques ne cessent de faire les manchettes, les nouveaux produits se bousculent et deviennent, moins objet de curiosité, et plus des alternatives viables, pour qui ne rechigne pas trop sur le prix et les aléas que toutes nouveautés risque de rencontrer.
Le week-end dernier, Zero Motorcycles présentait le premier 24 heures d’endurance pour hors route tout électrique. L’événement fut un succès, et démontre que le jour n’est peut-être pas très éloigné où des engins à propulsion, autre que le bon vieux moteur à explosion, seront compétitifs et acceptés en compétition.
Le succès et l’acceptation «populaire» passent beaucoup par une visibilité sur les circuits, et l’adage voulant que «Gagner le dimanche pour vendre le lundi» est toujours aussi efficace pour assurer la rentabilité d’une entreprise.
Il y a des efforts et des objectifs de visibilité que même le plus futé des publicitaires ne peut faire et atteindre. Il faut que la machine génère du dépassement (et des dépassements aussi), de la sueur et de la gloire. Il ne leur suffira pas d’exister, il leur faudra aussi être performant et convaincre avant d’être accepté.
Mais au-delà de l’attrait de la nouveauté et de la différence, demeure un produit de consommation qui, bien que «propre», sollicite son lot de ressources pour sa production et son fonctionnement. Car en Europe, les véhicules électriques roulent en fait au nucléaire, et pire encore, c’est au charbon qu’ils carburent aux États-Unis. C’est comme faire un pas en avant et deux en arrière, cela pour le privilège et la bonne conscience de ne pas polluer, ou si peu, lors de l’utilisation du produit.
Loin de moi l’idée de faire l’apologie du statu quo, mais la question que je pose est la suivante: sommes-nous prêts et capables d’être propres?
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