La moto en Iran, moyen de révolte mais aussi de répression.

Je ne vais pas vous faire un topo sur les présents événements en Iran, ce n’est ni le lieu, ni l’objet de notre blog. D’autant qu’avec le traitement médiatique qui lui est réservé dans l’actualité, et l’importance croissante du service de microblogging Twitter dans le relais des informations, vous n’avez pas pu passer à côté en tant qu’internaute. Mais en tant que motard ? J’avais tendu l’oreille il y a trois – quatre jours, lorsque France-Info annonçait que des manifestants avaient sciemment mis le feu à des motos de miliciens. Puis, grâce à Scoopeo, je suis tombé sur ces deux sets de photos dans le Boston Globe, journal de Nouvelle Angleterre réputé pour ses portfolios sur le web, et j’ai été étonné du nombre conséquent d’images mettant en scène des deux-roues. 

Notez que le régime des mollahs s’est approprié les bons vieux voltigeurs motocyclistes (un conducteur et un matraqueur sur un tout-terrain), en vigueur chez nous jusqu’au drame de Malik Oussekine. Sauf qu’ici, cela ne semble pas être une bavure, mais bien à une très violente chasse aux opposants que se livre la police. Cependant la versatilité des deux-roues a été mise aussi à profit par les supporters de Moussavi lors des rassemblements. Avec parfois (très rarement en fait) de beaux modèles exhibés dans les rues, comme cette B-King, sur le cinquième cliché.