Près de trois cents motards se sont rassemblés dans le centre de la ville rose samedi après-midi pour commémorer la disparition de Frédéric Daigneau, à 25 ans, victime d’une agression au couteau en tentant d’empêcher le vol de sa Yamaha*, bloquée par un scooter sur le Pont St Michel le 28 septembre de l’année dernière. Malgré l’intervention des secours et sa détermination farouche**, il devait décéder de ses blessures quelques jours plus tard au service de réanimation de l’hôpital Purpan, un des deux CHU de Toulouse. Pour en revenir au rassemblement proprement dit, le chiffre annoncé est faible si l’on se réfère au milliers de manifestants au plus fort des cortèges l’an passé. D’autant que l’enquête semble piétiner depuis que les personnes jusqu’alors suspectées, deux mineurs de 16 et 17 ans, mis en examen et détenus, ont été relâchés.
Je me permets de vous conseiller la lecture de cet article sur le blog, avec un court récapitulatif du drame et l’interview d’un autre motard victime d’un bike-jacking toujours à Toulouse qui lui s’en était tiré sain et sauf quelques jours avant l’agression de Frédéric Daigneau.
*Dont il retint les clefs de contact, « entraînant » les deux coups de couteau du meurtrier.
**Pourtant très sérieusement blessé il fut aidé par une automobiliste et tenta de poursuivre ses agresseurs.
Crédit photo: AFP.
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