Nous vous avions récemment montré le concept de 2RM à moteur hybride de Machineart, l’ENVI à hydrogène et le Solex électrique.
Hier, après la victoire historique d’une moto mue par un moteur 4 temps au Championnat du Monde de Trial en Salle et notre présentation de la Beta Rev 4, c’est peut être le premier projet de moto de trial (ou de VTT) électrique que nous vous livrons aujourd’hui. Un projet intéressant qui nous a été présenté par un étudiant de Créapole,
l’excellente école parisienne de design dont il est élève en 3ème année (département Design Transports que dirige Olivier Frémont)
Emeric de la Cour est un passionné de Trial, de Mountain Bike et autres BMX. Il aime la nature et la modernité, ce qui n’est pas toujours incompatible comme son concept le prouve.
Conscient des enjeux énergétiques du futur ainsi que des désagréments écologiques causés par les moteurs thermiques, Emeric est de ces jeunes designers qui couvrent leurs planches à dessins de concept-bikes à moteurs hybrides ou 100% électriques. Son projet particulièrement bien ficelé a retenu notre attention.
Ce serait une « moto » électrique essentiellement urbaine, destinée a fréquenter les skateparks pour la pratique d’un freestyle écologiquement motorisé, silencieux et nerveux. Pourquoi pas ?
La batterie destinée à délivrer l’énergie est logée sous le cadre et pourrait être de type Li-Po (Lithium-Polymère, moins performante mais aussi moins encombrante et plus sure que la technologie Lithium-Ion) Rechargeable en 2 h environ elle pèse 8 kg et offre une autonomie de plus ou moins 80 km selon l’utilisation qui en est faite. Bien que sa position sur l’engin la rende vulnérable, elle a cependant l’avantage d’abaisser notablement le centre de gravité de la machine. L’esthétique ovoïde du bloc est sans doute à revoir (on pense à une crevette portant ses œufs entre les pattes) comme sa proéminence qui pourrait gêner le pédalage. En tout cas si ce concept devait voir le jour, la disparition de l’inertie mécanique et du couple modifieront radicalement les techniques de pilotage.
Le projet n’est pas abouti mais Aymeric dispose encore d’un an pour le peaufiner, avec à la clef peut-être…un diplôme de fin d’étude, voire un brevet.
C’est tout le bien qu’on lui souhaite.
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