Placé en embuscade à la cinquième place du classement général, Chris Blais, sur KTM pourrait-t-il devenir le premier américain à remporter le Dakar ? Au vu de ses chevauchées sur les dunes africaines, on peut aujourd’hui très sérieusement se poser la question. Il y a deux, ans lors de ses grands débuts sur la course, le motard américain n’avait jamais posé les roues en Afrique. Pire, c’était la première fois qu’il participait à un rallye où la navigation au road book était si importante. Cette année-là, l’Américain a pourtant terminé à la 9ème place. L’année suivante, il a arraché la 4ème place. « Aujourd’hui, je n’ai qu’un objectif : monter sur le podium. Je me suis particulièrement entraîné pour cela », affirme Chris Blais. L’année 2006 aura en effet été particulièrement chargée pour ce motard originaire de Floride.
Après avoir réussi un superbe Dakar, il s’est classé 3ème de la course Vegas-Reno, 10ème du rallye du Maroc, 4ème de la Henderson solo, 5ème du rallye de Dubaï. « A Dubaï et au Maroc, j’ai pu beaucoup m’entraîner à la navigation. C’est un aspect du Dakar qui n’était pas inné chez moi car aux Etats-Unis, la plupart des courses ne se jouent pas au road book », analyse le coureur.
Le pilotage est par contre beaucoup plus dans ses gênes. Avant ses trois ans, ses parents, qui pratiquent tous les deux le deux-roues, lui ont offert sa première moto, une 70 cm3. Depuis, il n’a plus jamais lâché un guidon, son père lui inculquant au passage quelques techniques. Chris Blais s’est lancé dans le grand bain de la compétition à l’âge de 16 ans. Il y a deux ans, il a signé avec l’équipe KTM /Red Bull Dakar Rally Team. Le défi que se lance ces hommes est simple et compliqué à la fois : amener un Américain sur le podium du Dakar. Cette année, Blais relèvera seul le défi de son équipe. « C’est un peu difficile de ne pas avoir de coéquipier pour partager l’expérience du Dakar. Mais ça va aller, je vais me concentrer sur la course. » En gardant toujours un œil sur ses aînés dont il a pu apprécier les qualités lors des deux précédentes éditions. « Les top coureurs comme Marc Coma sont impressionnants. J’admire surtout leur capacité à rester très « facile » tout en roulant à fond. C’est ça qu’il faut réussir à faire pour claquer le Dakar ». En tout cas, ses concurrents sont prévenus : l’Américain est observateur et surtout il apprend très vite.
Source : Yahoo Sport
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