Auteur/autrice : benoit rieu

  • Consultation des points du permis: alerte au hoax.

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    Un hoax (canular) déversé en masse dans nos boîtes mails essaie insidieusement de propager le doute parmis les titulaires du permis. Ce mail recommande (à tort) de ne pas consulter en ligne son solde de point sur le site prévu à cet effet (Télépoints), puisque "dès que nous consultons ce site, une société spécialisée en informatique enregistre notre accès". Il vise une règle de droit précise, la consultation en ligne pouvant selon ce hoax, invalider un recours formé par les conducteurs.

    Ce recours, parfois utilisé par les personnes bien informés pour échapper à une sanction, repose sur l’article L11-3 de la loi du 10 juillet 1989, un article qui fait obligation aux autorités d’informer les contrevenants de toute suppression de points.

    Mais la loi précise aussi comment les citoyens doivent l’être (lettre recommandée avec accusé de réception lors d’un solde nul et demande de restituer le permis de conduire). Vous voyez où l’on veut en venir ?

    Si bien que l’enregistrement de vos données pourrait démontrer que vous avez bel et bien pris connaissance de ces informations ( l’état de vos points) alors même que les autorités n’ont pas respecté le formalisme très strict édicté par la loi de 1989 (en clair la lettre avec accusé de réception ne vous est pas parvenue, ou c’était une lettre simple, sans AR). Et donc, toujours selon ce mail, empêcher tout recours de votre part.

    Ce hoax a pris de telles proportions qu’il a forcé l’Automobile Club de France à réagir hier et à démentir les fausses informations le contenant. Indiquant que même si une société  était informée de votre consultation sur ce site (cas très peu probable, voire impossible), les autorités seraient quand même tenues d’informer le titulaire du permis par les moyens prévus à l’A.11-3.

    Quand on connaît les difficultés pour consulter ses points en ligne (il vous faut au préalable faire la demande du relevé intégral du permis de conduire en préfecture ou sous-préfecture ), les conducteurs en infraction n’avaient vraiment pas besoin en plus de ce mail bien vicieux.

    Deux remarques: j’ai classé malicieusement ce mail dans la rubrique "Tuyaux et astuces" pour l’usage que vous pourriez en faire concernant le (non) respect des règles de notification imposées par l’article visé plus haut. Et à titre personnel, je remarque que l’on devient plus rapide que le Blog Auto sur ces infos (pas taper, pas taper).

    Source: 01net.com

  • Quand les légendes claquent des temps à Valencia.

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    Un chanceux télescopage avec l’article précédent que cette désormais traditionnelle opération de relation publiques de la Dorna en fin de saison*. Au milieu des "hospitality", on a vu ce week-end, le septuple champion F1 Michael Schumacher prendre conseil auprès de Randy Mamola: la vidéo de l’Allemand sur la Desmosedici de Stoner est ici. Schumi est bien l’un des rares qui pourrait nous faire mentir au sujet des aptitudes des pilotes auto au guidon. Ou alors n’est-il, tout simplement, que l’exception qui confirme la règle. Mais il ne fut pas le seul grand pilote à être invité.

    Il a quand même surpris tout le paddock en effectuant un tour que l’on peut considérer comme canon sur la Ducati en 1’37 », soit 3 secondes de plus qu’un compétiteur du top ten en qualif MotoGP, et 6" de plus que Casey Stoner.

    Tout le paddock… sauf Andrea "Dovi" Dovizioso qui fit remarquer au sujet du temps de Schumi, que conduire une MotoGp est plus aisé que piloter sa propre 250cc, un Dovi à qui Lorenzo a encore imposé sa loi cette année.

    Le jeune italien semble oublier que Valence est un des circuits les plus techniques du championnat, l’un des plus lents, et doté d’un tracé très sinueux. Ajoutez à cela une moto beaucoup plus piégeuse qu’une 250cc dans ses puissantes relances et avec son inertie dans les freinages**, particulièrement sur un tel circuit, l’un des seuls (cinq en fait) au calendrier à tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.***

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    Superbe panel de pilotes, de gauche à droite, l’Américain Kevin Schwantz (champion du monde 500cc en 1993), l’Australien Wayne Gardner, champion de la même catégorie en 1987 et quadruple vainqueur des 8 heures de Suzuka, et enfin Randy mamola, seul des trois à ne pas avoir été titré, comme expliqué précédemment.

    La compétition entre ces trois pilotes associés aux luttes avec Wayne Rainey, Michael Doohan et Eddie Lawson a permis d’écrire l’un des plus fastes et spectaculaires chapitres des championnats vitesse.

    Remarquez le blason "Riders", sur le cuir de la combi, niveau manche gauche de Randy, c’est la Riders for Health, dont je vous parlez dans l’article sur Arai avec Dakota et Randy Mamola, et dont il est l’un des fondateurs.

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    Ci-dessus l’Autrichien Gerhard Berger, ancien coéquipier de Senna et maintenant copriétaire de l’écurie de F1 Toro Rosso, et qui a visiblement pris un beu de brioche depuis son accession à ses nouvelles fonctions chez la petite scuderia.

    Une chose est sûre Valence de part sa configuration très compacte et sa "platitude" (les supporters peuvent voir quasiment l’ensemble du circuit des gradins), était comme l’année dernière encore, le cadre idéal pour voir ces champions en piste.

    *c’est aussi le moment où certains journalistes de la presse moto (chez nous, ceux de Moto & Motards – Sports & Bikes) essaient les différentes bécanes de tous les teams de l’Intercontinental Circus, avant de faire baver leurs lecteurs en donnant leurs impressions, les veinards!

    **un couple et une inertie moindre que celles des 990cc de l’année dernière.

    ***rappelons qu’en F1 ils ne sont que deux cette année à ne pas tourner dans le sens horaire: Istanbul (Turquie) et Interlagos (Brésil).

    crédits photos: Superbikeplanet

  • Les Mamola, protégés par Arai de père en fils. Flashback…

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    Arai entend bien faire fructifier son héritage et espère que la prometteuse lignée Mamola sera aussi réussie que la descendance des Roberts* et des Hayden, eux aussi sponsorisés par la prestigieuse (et chère !) marque japonaise. Dans une de ses toutes dernières publicités, c’est Dakota qui confie sa tête rousse à la firme de Saitama, en posant aux côtés des couleurs de son père. Une frimousse bien différente de celle de son papa. Comment, vous ne connaissez pas Randy Mamola !?

    Impardonnable ! Randy est considéré comme l’un des meilleurs pilotes de moto qui n’ait jamais décroché de titre mondial**, aux côtés des Biaggi, Gibernau et autres. A moins que Dani Pedrosa, s’il continue ainsi, ne leur fasse définitivement de l’ombre dans ce club des génies du pilotage sans couronne dans la catégorie reine.

    Notre Randy de Puniet national fut d’ailleurs prénommé ainsi en raison de l’idolâtrie que vouait son père au pilote américain. Un peu comme les parents de Jarno Trulli (pilote de F1 italien) à l’égard de Jarno Saarinen (motard finlandais révolutionnaire).

    Cependant, et à l’inverse des deux motards Espagnols précités, Mamola était (et reste encore) réputé pour son sens inné du spectacle et son habileté pour jouer avec la foule.

    "Et réputé pour son coeur d’or", serait-on tenté d’ajouter. Car contrairement à ce que beaucoup croient ce n’est pas seulement en tant que pilote de Ducati et représentant d’alpine-stars, qu’il fait faire des tours de circuit sur les GP du monde entier à des personnalités sur une Ducati biplace: voyez pour cela la photo ci-dessous, avec ce fameux casque Arai (modèle Astro, à mon avis).

    Mais c’est aussi pour financer les Riders for Health, dont il est le cofondateur, association qui fournit des motos transportant des médicaments dans les villages reculés d’Afrique. Je n’en parle pas trop car je compte me garder ce sujet sous le coude pour une autre fois, ne m’en veuillez pas trop.

    Mamola

    Pour en revenir au phénomène, si vous regardez Eurosport en Anglais vous l’avez peut-être vu affublé de déguisements originaux puisqu’il est le commentateur, entièrement chauve et avec une gueule de boxeur (ou de talonneur de rugby), des MotoGP sur la chaîne.

    Un peu comme Jacques Laffite chez nous, ancien pilote qui commente la F1. Mais un Laffite drôle et sans sa méga-mêche à recoiffer. Un tout-sauf-Laffite en fait, voilà, c’est ça.

    *le même Roberts (Kenny Roberts Sr.) qui eut des relations houleuses, par le passé en tout cas, avec Randy le virant après que celui-ci ait réalisé un stoppie en bout de la ligne des stands, au beau milieu d’une course après avoir changé de moto. Attitude que "Sr." avait jugée anti-professionnelle, avant finalement de lui pardonner et de le réintégrer dans son team.

    **malgré ses passages successifs sur Suzuki, Yamaha, Honda et Cagiva et 151 GP courus.

    crédits photos: Arai et alpinestars.

  • L’airbag moto de Dainese en action à Adria et Valence.

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    Dainese ne pensait peut-être pas que son nouveau système servirait autant pour un premier GP. Une cascade de démonstration à l’Autodromo d’Adria en Italie, où un pilote en livrée et cuir noirs et en rajoutant visiblement niveau roulé-boulés, avait pourtant donné le la. Ce fut ensuite à un pro des chutes (involontaires) en 250cc (rappelez-vous sa moto venant barrer la voie à Sekiguchi), Marco Simoncelli, de baptiser le D-Air Racing en essais libres à Valence, puis à Giorgi et Ranseder en 125 de se retrouver enveloppés d’une sorte de bubble-gum bleu pâle et protecteur.

    L’idée d’utiliser des airbags en moto n’est pas neuve et sauve des vies régulièrement, intégrés au Protairbag et Helite, par exemple mais on y reviendra au sein d’un article spécifique plus tard. Mais le déclenchement du dernier-né de Dainese, en 40 millisecondes comme le précise le communiqué de presse, se fait à partir d’informations délivrées par des gyroscopes et accéléromètres ("décéléromètres" devrait-on dire, héhé).

    Alors que les blousons à airbag eux, s’activent de façon plus prosaïque et avec une simplicité déconcertante par rupture d’un cordon rattachant votre vêtement au corps de la moto. Une sorte d’activation façon poignée de parachute en somme.

    Mais Dainese ne précise pas s’il faudra, comme avec les blousons airbag, les ramener au détaillant pour remplacer/recharger les cartouches de gaz nécessaires à leur déclenchement et gonflage. De toute façon le D-air Racing n’est utilisable pour l’instant que sur circuit et la date de mise sur le marché d’une version pour routes ouvertes n’est pas connue.

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    Les chutes du stuntman à Adria et de Simone Giorgi à Valencia ci-dessous.

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    source & crédits photos: Dainese.

  • Une Haga Race Replica pour fêter les 10 ans de la R1.

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    Il vous en coûtera près de 15000 € pour pouvoir enfourcher la monture du vice-champion du monde de Superbike 2007, Noriyuki Haga alias Nitro Nori, soit 1000 € de plus que la version de base. Cette Yamaha R1, seulement produite à 500 exemplaires et qui sera vendue en 2008, n’est rien d’autre que la version route de la YZF-R1 des circuits, elle en porte d’ailleurs la livrée. Une nouvelle annoncée au salon de Milan, normal pour un pilote du team Yamaha Motor Italia (photos dans la suite).

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    source: www.motoblog.it

  • Etiez-vous sur la Honda du Team Roberts ce week-end ?

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    Superbe et intelligent coup de pub des Roberts. Le team anglo-américain de Kenny Roberts Sr. (triple champion du monde, introduit dans trois Hall of Fame et nommé "Grand Prix Legend" par la FIM*) a fait courir sa Honda KR212V, recouverte des 15.502 noms de ses supporters lors du Grand Prix de Valencia. Les organisateurs de ce gigantesque name-dropping à la sauce MotoGP, avaient même dû clore les inscriptions 10 jours en avance sur la date prévue, dépassés par son succès.

    En réponse 15.502 emails ont été envoyés aux participants (peut-être vous d’ailleurs), pour leur signaler leur apparition sur l’un des 14 panneaux disposés sur la moto (voir ci-dessous). Ils sont également consultables en fichiers .pdf ici.

    Au milieu d’une foule d’inconnus, l’on retrouve les noms de David Coulthard (le pilote de F1 écossais sur Red Bull) et de Valentino Rossi, ce dernier étant seulement le souhait d’un fan ayant toujours voulu voir le nom de son idole sur une moto du clan Roberts.

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    La moto du team est actuellement pilotée un peu en time-sharing (faute de pouvoir en aligner deux, essentiellement par raison financière) par Kurtis, et précédemment dans l’année par son frère aîné Kenny Roberts Jr., l’ancien champion du monde 2000, tout de même (ici au GP de Turquie). Celui-ci avait fait un petit miracle en 2006 en terminant sur le podium au GP Catalunya.

    Team_roberts_turkey_gp_2007

    Cependant Kenny Roberts Sr. envisage très sérieusement d’aligner deux pilotes l’année prochaine et sur une nouvelle moto. Ce serait heureux car cette Honda n’a pas vu l’arrivée à Valencia, un problème mécanique forçant Kurtis à abandonner après 10 tours (sur 30), avec la petite déception de plusieurs dizaines de milliers de fans dont les noms furent apposés sur le carénage, garde-boue et réservoir de la moto du team.

    *Fédération Internationale de Motocyclisme, l’équivalent de la FIA en voitures et compétition auto.

    crédit photos: le Team Roberts qui propose également sur son site des photos en 360° (improprement appelées en panoramique chez eux).

  • Des photos du Suzuki Biplane au Tokyo Motor Show

    Suzuki_biplane_flanc_droit

    Le salon de Tokyo se termine Dimanche et nous ne pouvions abandonner les concepts bikes qui y sont présentées, alors que nous vous en avions tant parlé avant même qu’elles ne débarquent dans les show rooms tokyoïtes, même virtuellement. Commençons par celle qui semble directement issue du manga Akira, comme l’un de vous le faisait remarquer en commentaire, la Suzuki Biplane. Mais moto futuriste ou pas, on n’a rien trouvé de mieux qu’une béquille d’atelier pour la maintenir debout.

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    Ah, les (doubles) disques de frein périmétriques façon Buell comme nous le notions lors du premier communiqué de presse. Avec d’étranges et futuristes sculptures sur le train de pneus Bridgestone, sans aucun doute montés pour l’occasion. Ce sont d’ailleurs les flancs qui sont sculptés et non la bande de roulement qui reste en slick.

    Le sabot moteur lui donne un aspect ventru assez amusant, mais rien ne nous éclaire sur la motorisation de la bête, un V4, si l’on s’en tient au press release.

    Remarquez dans ces deux premières photos la façon très élégante et discrète qu’à Suzuki d’intégrer l’échappement aux lignes générales de la moto.

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    Il se dégage quand même une certaine lourdeur de cette fourche à parallélogramme (et non ce ne sera pas une monofourche donc !). Les LEDs comme nous le pensions, sont empilées de chaque côté du radiateur.

    Et l’on découvre un insoupçonné guidon façon vélo de pistard en vitesse, intégrant des "cliquos". En espérant que l’ensemble soit d’une grande rigidité pour commander proprement cette énorme fourche avant et qu’elle réponde avec vivacité aux moindres sollicitations du motard.

    Suzuki_biplane_troisquart

    La partie arrière autoporteuse avec sa selle au look rétro, et le piston à gaz que l’on distingue à peine sur la première photo et beaucoup mieux sur la photo du communiqué de presse.

    On est étonné (et un peu déçu) de voir un double bras oscillant à la place du monobras qu’on pressentait pour s’arrimer à la roue arrière.

    Un gigantisme et une impression de lourdeur encore renforcés par une transmission secondaire par cardan et un empattement énorme, réel et constaté cette fois. Comme lors de la première fois n’hésitez pas évidemment à laisser vos commentaires sur cette belle, mais déconcertante, bécane.

    crédit photos: jalopnik.com, un très bon blog en Anglais sur les… voitures.

  • À Valencia, Pedrosa arrache la 2ème place à Vale blessé !

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    Pour un point, Daniel Pedrosa alias Mini Dani alias Titanium, ravit la deuxième place du championnat des pilotes à Valentino auquel la course de Valence continue à porter la poisse, auteur d’un tout droit cette année après sa chute sur le même circuit l’année précédente. Un impair qui lui avait alors coûté le titre et cette fois le relègue à la troisième marche, même si sa place sur la grille relevait en soi de l’exploit. Et ceci contre l’avis de Davide Brivio, manager de Yamaha Factory.

    Valentino Rossi avait en effet tenu a prendre le départ de cette course malgré sa triple fracture de la main droite. Trahi une nouvelle foi par sa monture The Doctor filait tout droit à la mi-course et le force à abandonner sur casse moteur, malgré une remontée spectaculaire sur son futur ex-coéquipier Colin Edwards.

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    Il déclarera avoir "perdu l’arrière lors de la réaccélération et tenté de remettre la moto dans le bon sens, mais c’était trop tard". On rajoutera que le contact avec les vibreurs l’a envoyé bien haut. Un petit tour dans la clinica mobile du docteur Costa, le temps d’apprendre qu’il souffrait d’une triple fracture de la main et que Dani Pedrosa, son concurrent direct pour le championnat réussissait sa quatrième pole d’affilée (!).

    Quant au GP proprement dit il se résume à un "une-deux" des hommes de tête Perdosa et Stoner, qui aura eu un mal fou à se défaire de l’Australien qui en interview la veille demandait encore au paddock d’avoir un peu plus de respect pour son titre de champion. Avec une fois franchie la ligne d’arrivée, une deuxième victoire pour Dani et une deuxième victoire pour le HRC.

    La deuxième place au finish de Casey lui permet d’égaler le record de points marqués sur une saison, et  tandis que toujours chez Ducati, Loris Capirossi (on y reviendra) termine pour sa dernière course à la 5ème place derrière la Honda d’un Marco Melandri étonnant en cette fin de saison.

    Signalons les bonnes courses des deux Rizla-Suzuki n°21 et 71, avec l’Américain John Hopkins qui accroche le podium, ici félicité par ses troupes et en wheelie une fois le chequered flag à Valencia agité. Et la 6ème place de l’ex-espoir-qui-devait-tout écraser-sur-son-passage, "l’autre" Australien, Chris Vermeulen.

    A signaler que ces deux photos sont disponible en grande résolution ici et , ainsi que plein, tout plein d’autres sur le site anglais de Suzuki (cherchez dans la rubrique "multimedia") de superbes fonds d’écran en perspective pour vos ordis !

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    Du côté des Français, une excellente séance de qualification pour Sylvain Guintoli, auteur samedi de sa meilleure qualification dans la catégorie reine (enfin !) et Randy de Puniet égal à lui-même depuis quelques GP. Des places sur la grille que les frenchies ne réussiront pas à transformer en accessits, Randy terminant 9ème et Sylvain 11ème.

    Maintenant place aux essais (pour Vale sur Bridgestone, eh oui) puis repos puis re-essais hivernaux: avec un changement de la donne en perspective pour 2008 ?

    crédits photos: HRC et Rizla-Suzuki.

  • Des forces de l’ordre inadaptées aux réalités routières ?

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    Les forces de l’ordre chargées de la sécurité routière "ne sont pas concentrées sur les zones les plus dangereuses" entre autres reproches, selon l’Audit de sécurité de la Police et de la Gendarmerie établi par l’Inspection des Finances. Les hommes et femmes sous les casquettes, calots et képis, ici des baleines* (avec "cachalot" surnom affectueux des motos de la Gendarmerie/Police par certains motards civils), seront heureux d’apprendre que des ronds-de-cuir pensent pour eux.

    Cependant, le rapport fait remarquer que, policiers et gendarmes confondus, les effectifs sont concentrés sur les grands axes et les zones urbaines alors que le réseau secondaire, en zone rurale, voit 65 % des tués. Le calcul est alors simple à faire: 1/3 des forces en zone rurale pour 2/3 de la mortalité.

    Le rapport relève aussi que ces forces sont occupées à d’autres tâches que celles qui leur sont originellement assignées, telles que les missions d’escortes et de maintien de l’ordre, et ceci au détriment des contrôles routiers.

    L’ineptie totale (ce qualificatif là est de nous) dans la répartition des radars sur le territoire est aussi mise en exergue, 76 % de ceux-ci sont situés sur les autoroutes (6 % des tués), et routes nationales (18 % de la mortalité): les motards seront "contents" de voir qu’ils pourraient être mieux utilisés (c’est à dire plus utilisés en fait, on traduit) sur les départementales.

    Tout cela, au moment même où les mesures de ces machines sont remises en cause par une certaine presse spécialisée.

    L’alcool, première cause des accidents, est soumis à beaucoup moins de contrôle que la vitesse, on fera volontiers remarquer à ces messieurs – dames de l’Inspection des Finances que cette dernière est beaucoup plus aisée à contrôler car mesurable à distance par cinémomètres. Enfin bref… on regrettera l’absence de remarques sur l’usage de certaines drogues au volant.

    L’audit pointe également les phases des contrôles routiers qui ne seraient pas adaptées à l’accidentologie – je n’arriverai jamais à me faire à ce néologisme – sur nos routes. Et notamment la nuit qui représente seulement 10 % du trafic routier, mais 35 % des blessés et 44 % des personnes tuées, alors que les contrôles sont moins nombreux.

    Tout jeune vous dirait pourtant le contraire, dans les environs des boîtes de nuit le week-end, les "tuniques bleues" semblent pousser comme des champignons. Et heureusement, ajouterait-on.

    source: lenouvelobs.com

  • Ah, le Yamaha Giggle débarque chez les concessionnaires.

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    Nous avons choisi de vous le présenter en noir, car beaucoup de sites vous le montre tricolore, par pur esprit de contradiction et aussi car il ressemble beaucoup moins à une glacière sur roues ainsi. Son coffre contient toujours autant (près de 33 litres !) et son look néo-rétro fait toujours effet, mais il est encore animé par un minuscule mono 4 temps de 50cc que Yamaha essaie de vous vendre comme sophistiqué. Sachez que, toujours chez Yam, qui fabrique d’excellentes motos, et pour le même prix (2300 €) vous pouvez vous offrir une très sympatoche 125 YBR.

    Enfin bref, c’est votre argent. Si vous comptez faire plagiste cet été ou amuser les gars qui sont au guidon de vraies motos ou scoot’, c’est le véhicule idéal. Et ça tombe bien to giggle en Anglais signifie pouffer de rire.
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    La Yamaha 125 YBR, non on lâche pas l’affaire: C’est sympa, hyper maniable, utilisable sans permis moto, ça cube du 125cc et pas du 50, c’est toujours chez Yamaha comme ce Giggle, et c’est toujours un monocylindre comme le micro-moulin du Giggle.

    Mais ça a une gueule adorable pour ce prix, ça consomme que dalle, vous devez changer de pneumatiques une fois l’an, et de plaquettes de freins tous les 10 ans. Increvable pour un usage utilitaire ou pour se promener en ville et dans les environs, quand on est un très jeune motard sans trop de sousous.

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    "Waouh une lampe à pétrole avec des rétros !" s’exclama le motard croisant ce scooter. Et puis cette cylindrée de 50, y’a pas à dire ça dépote hein.

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