Auteur/autrice : jacques lesage

  • Brough Superior renaît en Autriche

    Brough

    Seuls quelques enthousiastes ont soupiré d’aise à la nouvelle du transfert du nom «Brough Superior» et ses afférents incluant les brevets à Mark Upham de «British only Austria».

    Un peu d’histoire donc, puisque ces machines, se classant numéro 7 au panthéon de la moto, valent l’accolade.
    Créé par George Brough en 1919 après avoir réclamé sa part d’héritage du patrimoine familial, aussi dans les deux roues, il s’attela à faire de ses motos des machines d’exception. Ne lésinant pas sur la qualité, il s’attacha à crée un produit impeccable au niveau de la finition, mais surtout ultra performante. Au fil des années, il établira d’ailleurs bon nombre de records de vitesse, qu’il utilisera abondamment pour mousser la notoriété de sa marque.

    Les Rolls-Royce de la moto, comme il se plaisait à dire, n’étaient livrées à son propriétaire qu’après avoir été intensivement testées, sinon, elles retournaient en atelier.
    Personnalisé et ajusté selon le gabarit du pilote, seul les plus nantis pouvait se payer une «Brough Superior», ce qui explique qu’en 20 ans de production, seulement 3000 motos prirent la route. À ce jour, au moins 1000 existe toujours, et en bon état, commande des prix toujours aussi inaccessibles.

    Image

    Le SS100 avec son moteur JAP de 998 cm3 pouvait atteindre les 160 km/h, et est le modèle phare de la gamme «Brough Superior». Pas étonnant donc, que le nouveau propriétaire du nom, désire reprendre la production de ce modèle. «British only Austria» étant déjà impliqué dans la restauration et la vente de pièce de motos britannique d’époque. Leurs intentions, d’après ce que j’ai cru comprendre, sont de s’inspirer d’un SS100 de 1927, et d’en faire un clone à partir de pièces usinées selon les technologies modernes actuelles. Il n’est donc pas question de restaurations, ce qu’ils font déjà par ailleurs, ni de réinterprétations, mais de motos neuves estampillées 1927. Il faudra donc s’attendre à un même soin apporté à la finition et à la personnalisation, avec le prix, toujours à l’avenant.

    La tendance actuelle fonçant à toute vapeur au pays de la nostalgie, on peut imaginer qu’un tel processus, voué à l’échec il y a peu, réussisse maintenant. Il faudra donc jeter un coup d’oeil attentif vers ces expatriés anglais en Autriche.

    Image6

    Image3

    Image5

    Image2_2

  • Harley-Davidson XR1200, En route vers le nouveau monde?

    Xr1200_1

    Jusqu’à tout récemment, le nom XR1200, qui n’est certainement pas inconnu pour plusieurs, était la propriété de Storz Performance inc. pour l’Amérique.
    Steve Storz, un ancien mécano du département course chez Harley, propose des trousses de conversions pour la gamme des Sportsters de Harley-Davidson, transformant un 883 en un XR750 d’allure, alias XR1200, en un rien de temps.

    Avec un catalogue de 40 pages bourré de pièces et d’accessoires, ceux pour qui le souvenir des pistes de terres battues rend nostalgiques, peuvent y trouver un peu de réconfort.

    Mais voilà que Harley-Davidson s’est porté acquéreur du vocable XR1200, et la question que l’on peut poser maintenant est à savoir quand, Harley offrira ce XR1200 qui roule en Europe depuis quelques mois?

    Xr1200_2

    Xr1200_3

    Investissant comme beaucoup d’autres dans le segment de la nostalgie, Cross Bones n’est-ce pas, ce XR1200 pourrait trouver une jolie niche sur ses terres.

    Alors que de nouvelles mises à pied et des arrêts de productions surviennent toujours à intervalles plus ou moins réguliers dans les usines de la marque, on apprécierait chez Harley, à en pas douter, un peu d’enthousiasme de la part des commentateurs, surtout à quelques semaines de l’inauguration du nouveau musée.

    Xr1200_s1

    Xr1200_s2

    Xr1200_s3

    Permettez-moi un aparté, vous remarquerez en allant jeter un coup d’oeil sur le site de Storz Performance, comment, juste un échappement haut transforme le Nightser, d’enfant sage en habit d’enterrement en un jeune rebelle à la «West Side story». (Finalement, je mets les photos. J’aime beaucoup.)

    Night2

    Night1

  • Album du vendredi, Le moment décisif

    Album10

    «Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre.»
    Henri-Cartier Bresson

    Je n’essaierai pas de pousser le bouchon trop loin, mais certains rapprochements peuvent être faits entre l’action de photographier, et celui de rouler en moto.
    D’abord, c’est une question de sens, et pour l’un comme pour l’autre, on ne chipotera pas sur l’importance de l’acuité visuelle (oui, il y a des photographes non-voyants, mais on ne parlera pas alors de la même chose).
    Pas de pilotage automatique non plus, même si les conséquences pour le photographe peuvent être un peu moins dramatique (encore ici, il y a des nuances, mais on a pas toute la journée). N’empêche, vaut mieux être aux aguets et développer un sens aigu de son environnement.

    Et pour ce qui est du coeur, je crois qu’il vient avec le plaisir et le sentiment de bien-être qu’il procure. Ce ne sont pas toutes les occasions de rouler ou de photographier qui rendent heureux, mais l’outil est là.

    Alors, pour cet Album, des images où le photographe a saisi ce moment décisif, celui où, l’instant d’avant ou celui d’après, le monde apparaissant dans le cadre ne serait pas tout à fait du même univers.

    Album13

    Album12

    Album11

    Album9

    Album8

    Album7

    Album6

    Album5

    Album4

    Album3

    Album2

    Album1

  • Triumph Bonneville, 50 ans et le péril d’être toujours jeune

    Titre

    Il y en a des anniversaires en 2008, comme la Fort modèle T qui a 100 ans, l’armistice de la première Grande Guerre, 90 ans, Che Guevara qui aurait eu 80 ans, Spirou qui ne fait pas ses 70 ans, l’État d’Israël, 60 ans, et la Bonneville, 50 ans.
    Son nom lui vient de l’exploit d’un Johnny Allen qui, en 1950, atteignit 342 km/h sur le lac salé de Bonneville avec une machine à moteur Triumph.

    Célébrée par Hollywood grâce aux Marlon Brando, James Dean et même un peu plus récemment Richard Gere, la Bonneville cependant céda sous les assauts des modèles japonais au milieu des années 80. Mais la vague néo-rétro de ce début de siècle redonna vie à la Bonneville qui compte maintenant dans sa gamme de «modern classic» le T100, Thruxton, Scrambler, America et Speedmaster.

    Différentes éditions spéciales furent créées depuis ses débuts, comme la T140J en 1977 en commémoration du Jubilé d’argent de la Reine, ou encore une T140LE pour célébrer le mariage de Charles et Diana.
    Cette fois-ci, Triumph a demandé à l’acteur Ewan McGregor et à la maison Belstaff, reconnu pour ses cuirs, dont ceux d’Indiana Jones, de personnaliser la Bonneville. McGregor rend hommage à Steve McQueen par un réservoir plaqué de cuivre et une selle en coton ciré noir. Des exemplaires signés par l’acteur seront vendus aux enchères et les profits distribués à l’UNICEF.
    La maison Belstaff y est allée pour le noir et or dans sa livrée, et a produit un blouson de cuir pour l’occasion. Curieusement, il est introuvable sur leur site, sans doute une édition très, très limitée.

    Copper_bonneville

    Jadis symbole de rébellion et d’individualité, la Bonneville n’est plus que nostalgie, mais tant qu’elle le fera avec style, on s’en accommodera.

    Belstaff1

    Les plus perspicaces auront remarqué le manque de fraîcheur de cette nouvelle qui date du mois dernier, mais je la sors après avoir roulé avec la Bonneville il y a à peine 2 jours, et dont le contre-rendu de l’essai vous sera offert sous peu, après un second tour de piste et quelques kilomètres de plus.

    Triumph1

    Triumph2

    Triumph3

    Triumph4

    Jallen
    Johnny Allen à Bonneville

  • Essai Yamaha MT-01, le matou sort ses griffes

    Mt1

    Il y va de la moto comme de la nourriture, certains par exemple aiment les fruits de mer, d’autres sont, en revanche, incapables de les sentir. Pour les deux roues, les adeptes purs et durs des Literbikes ne voudraient pas être vus vivants sur un Cruiser bien gras, et pareil pour les partisans de ces mêmes Cruisers, regardant les petites bombes japonaises comme des instruments de torture, sur lesquelles ils seraient sans doute incapables de prendre place.
    Je caricature, bien évidemment, mais s’il existe une machine capable de rallier bon nombre d’opposants, la Yamaha MT-01 est bien celle-là.

    Intimidante avec son V-Twin de 1670 cm3 issu des cruisers de la marque, la MT-01 est en fait un bon gros matou qui ronronne, certes avec autorité, mais qui, avec son cadre en alu, sa fourche et ses freins de Supersports, sait être agile lorsque la situation le demande. Cette Yamaha demande le respect, et si on le lui donne, elle s’avérera une moto des plus satisfaisantes qui soient.

    Mt11

    L’Intimité est révélatrice, et c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à prendre place au guidon de la MT-01, plutôt que de lui tourner autour. Le point de vue est non seulement différent, il est apaisant. D’abord, le siège est confortable, dit pour une fois sans ironie, le guidon large offre une excellente prise en main, et une fois les pieds sur les cales, on se retrouve légèrement penché vers l’avant (rien pour donner des maux de dos aux sédentaires), ce qui est juste ce qu’il faut pour affronter l’impact du vent, qui ne manquera pas de se manifester dès que l’on aura tordu la poignée des gaz.

    Sous les 4000 tours pas de salut, la MT-01 n’est pas ce cette classe, en fait, elle à tout simplement de la classe, et ce à tous les régimes. Sa zone de confort à beau se situer autour des 3000, 4000, tours minute, elle ne proteste pas si elle se retrouve ailleurs, même en première. Son petit trot est une balade tranquille avec pour seul tremblement la vibration du V-Twin qui se veut rassurante. Et il suffit d’une impulsion pour prendre son envol sans la moindre hésitation.
    Avec 75kg de plus que la R1, pour faire vibrer la balance à 243kg à sec, on pourrait la croire balourde, mais elle enfile les courbes avec une aisance surprenante grâce à son cadre rigide et à la géométrie de sa fourche.

    Mt4

    Visuellement, elle ne se gène pas pour faire étalage de sa musculation, mais certaines solutions pourraient être plus heureuses, comme ces couvercles de boîtes de sardines de chaque côté du réservoir, le feu arrière et les tubes recouvrant l’échappement aux allures de suppositoires.  Mieux vaut rouler que la regarder, mais pour ça, elle est sans fausses notes.

    Mt5

    Mt6

    Mt7

    Mt8

    Mt10

  • Bosozoku, couleur locale made in Japan

    01
    Photos: Nasayuki Yoshinuga

    Après les scooters présentés il y quelques semaines par Benoît, voici un autre phénomène japonais rattaché à la culture moto, les Bosozokus. Certains de ces jeunes formant les différents clans vivent chez leurs parents, d’autres dans la rue, ils vont à l’école ou travaillent, mais les soirs de week-end, ils sortent leurs motos aux modifications extravagantes et arpentent les artères des métropoles en groupes de plusieurs centaines d’individus.

    Le phénomène Bosozoku prit naissance vers la fin des années 50 sous l’influence de la culture américaine des Hell’s Angels et de films comme «The Wild One» avec Marlon Brando. Ajoutez-y certains codes guerriers, dont ceux des pilotes kamikazes dans leurs habillements et signes, et vous avez les Bosozokus. Par contre, le terme lui-même est beaucoup plus récent, 1972, et d’invention journalistique.
    Il est un amalgame de «bousou», qui fait référence au plaisir de rouler, et «zoku», clan. Mais on peut aussi y voir dans le préfixe «bou», le mot «bouryokudan» qui signifie «bandit».
    Mais l’allusion est surtout évidente en présence des caractères imprimés.

    02

    Singularisés comme des bandes de voyous, les Bosozokus n’étaient en fait, du moins pour la grande majorité d’entre eux, lors des beaux jours des années 70, 80, que de grands enfants un peu trop bruyants et voyants. Leurs déambulations tenaient plus du théâtre que de la délinquance, à laquelle ils furent rapidement associés, avec la rue comme scène, le trajet pour scénario et leurs uniformes et motos comme accessoires. Le spectacle se veut choquant, de bruit, de fureur et de provocation en reprenant les symboles impériaux comme le soleil levant et le svastika nazi. Mais l’agenda d’extrême droite n’a pas grand-chose de politique, il est d’abord bravade, effet secondaire coutumier de l’adolescence.

    03

    Avec les années, le phénomène s’est marginalisé, bien que toujours vivant. Demeure un travail formidable sur l’image et l’imaginaire, unique au Japon.

    04

    05

    06

    07

    08

    09

    10

    Le documentaire de Mitsuo Yanagimashi «Godspeed you! Black Emperor» réalisé en 1976, dresse un saisissant portrait de cet époque en suivant le quotidien des membres du clan «Black Emperor». Un extrait de près de dix minutes vous attend ci-dessous.

  • Album du vendredi, Un Spies deux Suzuki

    Spies2x2_3
    Photos: Brian J. Nelson

    Les cabrioles de Capirossi permettront à l’Américain Ben Spies de participer à son premier Grand Prix lors du prochain week-end de course à Donington Park au guidon de la Suzuki Rizla 65. D’abord prévu en juillet à Laguna Seca, le baptême du Moto GP se fera plus tôt qu’espéré. Ce qui n’est pas une mauvaise affaire pour le champion du AMA Superbike, en vacance estivale du Superbike. Plutôt que de passer des semaines à cogiter en attendant de pouvoir saisir sa chance chez lui, il se fera les dents à l’étranger, loin de trop de pression, car il ne connaît pas la piste, pas plus que la moto et les pneumatiques.

    C’est donc une belle occasion pour Spies de découvrir ce Nouveau Monde, un peu plus sereinement, et d’emmagasiner de l’expérience qui lui sera profitable lorsqu’il sera sur ses terres en juillet.

    On peut rêver maintenant qu’il puisse chatouiller Vermeulen, ou à tout le moins, ne pas se faire prendre un tour, et surtout pas terminer dernier. Bon d’accord, juste finir la course, et sans se sortir trop souvent, ça serait bien.

    Voici donc cet Album du vendredi consacré à Ben Spies, futur champion du monde Moto GP.
    Ben quoi, qu’avez-vous à rigoler?

    Spies12_4

    Spies2_3

    Spies3_3

    Spies4_3

    Spies5_3

    Spies6_3

    Spies7_3

    Spies8_3

    Spies9_4

    Spies10_3

    Spies11_3

    Spies122_3

  • Transformers 2, Arcee, 2 ou 3 roues?

    Main1

    On vous parlait déjà de ce film pas plus tard que la semaine dernière, avec la rumeur voulant que le Spyder soit Arcee.
    Et bien, les nouvelles semblent mauvaises pour cette hypothèse, car la première semaine de tournage à Philadelphie colporte son lot de jeu de pistes, pistes où il semble facile de s’y perdre.

    D’abord, les photos clandestines du tournage, comme si une telle chose pouvait encore être en ces temps d’ubiquité galopante, où on peut apercevoir deux Spyder servant de transports aux personnages jouant les militaires. Et puis cette feuille de service, datant de mercredi dernier, où il est possible de lire que sont requis sur les lieux du tournage, 3 motos Arcee, un camion de crème glacée, Ironhide, Stinger, 2 Trike et quelques autres véhicules. Et comme les 3 roues ne vont pas avec Arcee, c’est retour à la case départ et à la Buell Firebolt.

    Par contre, aucune image ni aucun témoignage concernant Arcee n’ont fait surface, du moins, pas à ma connaissance.

    Spyder_trans2

    Alors, le mystère demeure quant à son identité. Ont-ils conservé le travail fait pour le premier film et qu’ils n’ont pas utilisé, ou bien Arcee a bénéficié d’un remodelage?

    On devra donc attendre encore un peu.

    07

    Transformerscallsheet

  • AMA Superbike Road America, Spies, Mladin ordre et désordre, puis Hacking seul

    Ama1

    Ce n’est pas que Ben Spies manque de motivation en ce moment, avec son avenir, qu’il souhaite prometteur, dans la cour des grands.
    Mais samedi dernier, alors qu’il s’élançait de la pôle sur le circuit Road America d’Elkhart Lake au Wisconsin, c’était cette septième victoire consécutive qu’il visait. Histoire de laisser derrière lui ses compétiteurs Mladin et Duhamel, codétenteurs avec lui de cette marque de six victoires de suites.

    Et si le ciel était menaçant, et les vents forts, au moment du départ, ça n’allait pas intimider notre homme, pas plus que Mat Mladin qui, dans les premiers tours, ne le lâcha pas. Mais au cinquième tour, Spies fit mieux que son temps de qualif et parvint enfin à prendre l’avantage sur son coéquipier chez Rockstar Yoshimura Suzuki, lui mettant dès lors plus de huit secondes au tomber du drapeau à damiers.

    Ama5

    Derrière, le surprenant, et c’est la dernière fois que je parle de lui en ces termes puisque c’est son cinquième podium d’affiler, Jamie Hacking sur sa Kawasaki pris la troisième place. Neil Hodgson, sur Honda, qui tenta un temps de s’accrocher à Hacking dans l’espoir d’une troisième, troisième place cette saison, dut se faire à l’idée de terminer quatrième.
    Miguel Duhamel sur l’autre Honda terminera cinquième, non pas sans l’avoir gagné face à un Aaron Yates tenace.

    Ama2

    Lors de l’épreuve du dimanche, de cet autre programme double, Ben Spies espérait bien un autre doublé, mais Mat Mladin se devait de réagir s’il voulait conserver toutes ses chances pour le titre. Et c’est ce qu’il fit, non pas sans difficulté, car, contrairement aux petites habitudes des pilotes Rockstar Yoshimura Suzuki, ce ne fut pas en duo que la bataille fit rage, mais cette fois-ci, Jamie Hacking s’invita à la fête, estimant sans doute qu’il les avait suffisamment observés depuis le début de la saison. Hé! le plaisir est toujours plus complet à l’avant.

    Ama4

    Les quatre premiers tours empruntèrent au vaudeville, voyant Mladin et Spies s’échanger la place de tête à répétition, mais refermant toujours la porte au nez de ce pauvre Hacking, qui voulait tellement, sans qu’il puisse seulement y mettre le bout de sa roue.
    Au cinquième tour, épuisé peut-être par tous ces actes manqués, le pilote Kawasaki, sortant un peu large ne put éviter un coin du circuit encore humide, ce qui lui fit perdre le sillage des deux Suzuki, qu’il ne reverra plus.
    Devant, Mladin finit par tenir fermement la première place, mais avec Spies toujours dans sa roue, le drapeau blanc ne voyant qu’une demi-seconde entre eux.
    Mais, une petite erreur de Spies au virage 5 lui enleva tout espoir de tenter sa chance dans le sprint final, et il passa la ligne d’arriver à trois secondes du vainqueur.

    Ama6

    Après Hacking toujours troisième, c’est encore la Honda de Neil Hodgson, bonne pour la quatrième place.

    Ama3

    Déjà, le AMA Superbike prend sa pause estivale en préparation de l’événement Moto GP à Laguna Seca à la mi-juillet, où le Superbike américain sera en vedette «américaine».

    Résultats, samedi AMA Superbike
    1. #1Ben SpiesSuzuki GSX-R1000
    2. #6Mathew MladinSuzuki GSX-R10008,786
    3. #2Jamie A. HackingKawasaki ZX-10R19,361
    4. #100Neil HodgsonHonda CBR1000RR31,497
    5. #17Miguel DuhamelHonda CBR1000RR35,195
    6. #20Aaron W. YatesSuzuki GSX-R100037,168
    7. #40Jason DisalvoYamaha YZF-R137,486
    8. #32Eric BostromYamaha YZF-R153,095
    Résultats, dimanche AMA Superbike
    1. #6Mathew MladinSuzuki GSX-R1000
    2. #1Ben SpiesSuzuki GSX-R10006,898
    3. #2Jamie A. HackingKawasaki ZX-10R14,703
    4. #100Neil HodgsonHonda CBR1000RR17,331
    5. #32Eric BostromYamaha YZF-R126,424
    6. #17Miguel DuhamelHonda CBR1000RR27,137
    7. #99Geoff MaySuzuki GSX-R100027,498
    8. #20Aaron W. YatesSuzuki GSX-R100041,245
    Championnat 2008 après 11 courses
    1. #1Ben Spies378
    2. #6Mathew Mladin338
    3. #100Neil Hodgson293
    4. #2Jamie A. Hacking292
    5. #40Jason Disalvo265
    6. #32Eric Bostrom254
    7. #17Miguel Duhamel238
    8. #20Aaron W. Yates234

     

    Photos: Brian J. Nelson

  • Harley-Davidson cherche jolie Italienne pour mariage de raison

    Mvdavidson

    La rumeur est partie d’un article du quotidien Italien Il Messaggero, repris par Forbes et tous les autres, nous compris maintenant. Harley-Davidson serait intéressé a effacé une partie de la dette de 200 millions € que MV Agusta aurait contracté envers ses fournisseurs et créanciers, devenant ainsi propriétaire à 80% de MV Agusta. Ce qui, si cette aventure de haute finance se concrétisait, ferait un beau petit couple de grabataires, donnant 168 ans d’histoires à eux deux.

    Dans les faits, cela permettrait à MV Agusta de respirer un peu et de profiter d’un réseau de distribution extraordinaire en Amérique. Il suffirait d’une politique de prix agressive pour positionner favorablement la marque italienne en une alternative séduisante à Ducati, dans le marché des Italiennes sexy et agressives.

    Je me suis un petit peu amusé avec Photoshop, et imaginé la physionomie qu’aurait les enfants de ce mariage de raison.
    Voici donc Dyna Brutale et King Tamburini:

    Dyna_brutale

    King_tamburini