Auteur/autrice : jacques lesage

  • Barbie, la motarde

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    Barbie a 50 ans aujourd’hui, une grande dame aux allures d’éternelle jeune fille, mais qui ne manqua jamais d’être de son époque.
    Née de l’inspiration d’une poupée Allemande vue dans une vitrine de Lucerne en Suisse par Ruth Handler, qui fondera plus tard la compagnie Mattel, et nommée à partir du diminutif de sa fille Barbara, Barbie saura incarner génération après génération les désirs et espoirs des petites filles (et certains garçons aussi) du monde entier.

    Qui dit poupée, dit accessoires, la manne est là d’ailleurs, dans l’infini de la personnalisation, et la panoplie de la demoiselle éclectique. Les motos n’échapperont pas à ses caprices, et sa collection ferait l’envie de bien des motards, sauf peut-être pour le choix des couleurs.
    Les héros en moto se retrouvant sur les étagères des magasins de jouets sont légion, mais il fallut une fille pour durer 50 ans.

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  • Album du vendredi, la vie en rose

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    Malgré tous les périls et embûches auxquels le motard est confronté dès les premiers tours de roue sur sa moto, l’agressivité et l’insouciance des autres utilisateurs de la route, sans parler de l’état des voies publiques elles-mêmes, rien ne peut effacer le sourire (même intérieur) et extirper le plaisir de glisser au-dessus de tout ça.

    La liberté absolue, pour le commun des mortels, c’est en moto qu’elle se trouve. Il est vrai que de se retrouver en apesanteur dans l’espace avec une vue imprenable de la Terre, on est proche de l’apogée de l’absolue, voler est pas mal non plus (dans les airs, pas une bijouterie), encore faut-il en avoir le contrôle, parce qu’être passager d’un gros porteur est plus stressant et inconfortable qu’autre chose.
    Mais en moto, on retrouve ce sentiment initial de liberté ressenti lors de nos premiers pas, de nos premiers tours de roue en tricycle où notre univers prend enfin de l’expansion. Et plus encore, lors de la maîtrise de l’équilibre en vélo, où littéralement, le monde se retrouve à notre portée.
    Ajoutez-y un moteur, la griserie de la vitesse et ce jeu avec nos limites et celles de la machine, et vous avez là une sacrée recette. Tellement, qu’il vient d’être prouvé qu’être motard garde jeune et futé. Une étude japonaise a démontré, après avoir suivi une vingtaine de motards dans la quarantaine et cinquantaine, que ceux qui utilisaient leur moto quotidiennement performaient mieux à des tests cognitifs, que ceux qui laissaient la moto au garage et lui préféraient l’auto, le vélo ou le métro. Les motards seraient non seulement plus vifs d’esprit, mais aussi plus efficace et heureux.
    Ce n’est pas la première fois qu’on le dit ici, le bonheur c’est deux roues et un moteur, et maintenant, on en a la preuve.

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  • Anke-Eve Goldmann, dure à cuir

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    Il y a des destins particuliers, des gens pour qui l’idée d’un train train pépère semble inimaginable, et faisant de leurs rêves une aventure quotidienne, plutôt qu’un devenir flou à l’avenir incertain et sans cesse repoussé.
    Anke-Eve Goldmann, que je vous présente ici, est de ces femmes qui a une époque où, même un homme suivant un chemin similaire était considéré comme un aventurier, n’hésita jamais à vivre sa vie, si je peux me permettre d’emprunter à Godard.

    Le peu que l’on sait d’elle débute dans les années 50 en Allemagne. Elle enseigne l’allemand aux enfants des soldats américains dans une base de l’US Air Force. Mais sa passion est ailleurs, elle vit sur les circuits d’Hockenheim et du Nurburgring où, d’abord sur une BMW R67, puis une R69, elle participe à toutes les compétitions possibles, hiver comme été.
    En 1958, avec quelques autres enthousiastes des deux roues dont Ellen Pfeiffer, une compatriote instigatrice du projet, elles formeront la branche européenne de la WIMA (Women’s International motorcycling Association).
    Allemande, il était tout à fait naturel qu’elle privilégie la marque Bavaroise, mais au début des années 70, au mitan de sa vie, elle se laissera séduire par le côté latin d’une MV Agusta 750S, un café racer bien corsé, nerveux et rapide en diable, bruyante et plus fragile que ses anciennes BMW, mais O combien plus exaltante. Elle devait être, à l’époque, une des rares femmes à foncer avec de tels engins, engins que bien des hommes n’osaient approcher, encore moins attaquer comme s’il n’y avait pas de lendemain à son guidon.

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    Grande et bardée de cuirs de la tête aux pieds, sa seule présence pouvait impressionner les timorés, imaginez-la maintenant, fonçant au guidon d’une de ses grosses BMW ou de sa MV pétaradante, et l’effet devait marquer les mémoires.
    Elle développa elle-même ses cuirs, y allant de l’invention du zip à la diagonale, servant mieux son anatomie que la formulation classique portée par les hommes. Sa petite contribution à la mode vestimentaire fut même mise en marché et connue un certain succès, puisque même repris par la très sexy Emma Peel de la série Chapeau melon et bottes de cuir.

    Et puis un jour, à la suite du décès d’un ami proche dans un accident de moto, elle délaissa du jour au lendemain la pratique de la moto, pour une vie d’aventurière en Asie, pratiquant seule un tourisme de bohémienne, avec sac à dos et sandales aux pieds.

    Pour qui aurait d’anciens numéros de Moto Revue de la fin des années 50 et début 60, Anke-Eve Goldmann y collaborait assez régulièrement.

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    Via The Vintagent

  • Fusion WSBK et Moto GP: 2+2 = 1 ?

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    La question se pose, et elle est posée par beaucoup de médias, alors pourquoi pas ici?
    Cette question demande si la fusion du WSBK et du Moto GP est une bonne idée ou pas?
    Je vous la pose, parce qu’après le succès sur piste et dans les gradins – hausse de l’assistance – en WSBK après ce week-end Australien, qui voit le nombre de ses concurrents presque doublés celui du Moto GP, de nouveaux constructeurs qui s’y lancent (Aprilia et BMW) alors que l’autre peau chagrine ses efforts (Kawasaki), et une compétitivité jouissive pour les spectateurs, il y en a qui risque de regarder par-dessus la clôture les petits rigolos qui ont plus de plaisir que les grands et en tirer les conclusions qui s’imposent.

    C’est la déprime, on rationalise, les Japonais n’ont jamais eu le moral si dévalué depuis des lustres, les banques européennes sont, semblent-elles, encore plus mal en point que les américaines, ce qui veut dire que le robinet à liquidité est plus souvent fermé qu’ouvert, ne demeure alors que l’essentiel, du pain et des jeux.
    Et les jeux sont ce qui nous intéresse ici, et la pression pour des jeux plus viables à tous les points de vue viendra sans aucun doute des quatre constructeurs Japonais. Ils n’ont certainement pas besoin de deux séries de prestige pour mousser leurs produits, surtout que c’est le même (Yamaha) qui s’impose dans les deux (le cas Ducati est différent, n’ayant pas la même pression du marché que les Japonais pour faire rouler ses activités).

    Un WSBK plus permissif donc, plutôt qu’un Moto GP bridé, car l’idée étant de vendre des motos le lundi au lendemain de la course, pas de faire l’étalage d’une technologie coûteuse qui laisse dans l’indifférence la majorité des amateurs. Ce seront toujours les exploits des pilotes qui feront rêver pas les prouesses des ingénieurs, aussi ingénieux soient-ils.
    Alors, croyez-vous à une unification Superbike et Moto GP?

  • WSBK Phillip Island, Haga et Spies en mode partage

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    Ainsi donc, Haga et Spies se partagent ce premier week-end de course en World Superbike. Dans la première, Spies fut victime de sa prudence et de l’imprudence de Leon Haslam qui dès le deuxième virage pousse Biaggi qui pousse Spies hors piste. Mais aussitôt de retour en piste il se retrouve de nouveau au milieu d’une altercation mettant en vedette Ruben Xaus et se retrouve encore une fois hors piste et en 26e place au deuxième tour. Spies terminera 16e, hors des points.

    Devant car profitant du chaos, Haga et Max Neukirchner firent le spectacle, ne se lâchant pas, prenant les devants chacun leur tour, et ce, sous un temps incertain. Alors que Neukirchner semblait être en mesure de s’imposer dans les derniers instants, quelques gouttes tombées provoquèrent une erreur de l’Allemand, permettant au Japonais d’en profiter et de l’emporter par une minime fraction de seconde.

    La seconde course permit à Spies de faire amande honorable et de prendre les devants sans être trop inquiété, jusqu’à ce que Noriyuki Haga, émergeant de sa 13e position se retrouve dans sa roue. Ne voulant pas rester derrière son ancienne monture trop longtemps, Haga prit les commandes de la course avec Spies derrière lui, en embuscade. À quatre tours de la fin, Spies remarquant l’usure du Pirelli arrière de la Ducati mit sa tête dans la bulle et fonça sans plus regarder derrière, terminant avec plus d’une seconde d’avance sur Haga. Rien de confortable, mais suffisant pour remporter sa première victoire dans cette série et dissiper les derniers doutes concernant sa capacité à être aux avant-postes dans une série de niveaux mondiale.

    Le peloton confirme la belle forme de Régis Laconi avec une 7e et 4e place, ce qui le positionne au 7e rang des pilotes après cette première manche. Max Biaggi a montré le beau potentiel de l’Aprilia RSV4, mais qui malgré de belles poussées demeure, pour l’instant une machine de milieu de peloton. Idem pour les BMW S1000RR qui malgré une intéressante vitesse de pointe manquent encore cruellement de développement.

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  • WSBK Phillip Island, Spies en pole

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    Ben Spies en pole à sa première tentative en WSBK sur le circuit de Phillip Island en Australie, Max Biaggi prenant la deuxième place avec la toute nouvelle Aprilla RSV4 et les deux BMW S1000 RR de Troy Corser et Ruben Xaus ne pouvant se sortir de la première superpole, cette nouvelle saison en WSBK risque d’être excitante au possible.

    Je ne le cacherai pas, je suis un fan de Ben Spies. Il a tout ce qu’il faut pour devenir un pilote de légende, ayant déjà à 24 ans plus de titres que bien des pilotes aguerris ont de victoires. Et comme il n’est pas nécessaire d’être devin pour prédire que ce championnat 2009 sera disputé entre Haga (Haga partant 13e) et Spies , l’américain prend déjà une jolie option.
    Je sais, ce ne sont que les qualifs de la première course d’une saison longue de 14 manches se terminant le 25 octobre prochain au Portugal, mais il y en a certain qui risque de mal dormir, le petit nouveau en impose.
    Mentionnons la belle 8e place sur la grille de Régis Laconi, à quand même une seconde et demie de la pole.

    1 – Ben Spies  – Yamaha YZF R1 – 1’32.939 – 1’32.500 –  1’31.069
    2 – Max Biaggi  – Aprilia RSV4 – 1’32.995 – 1’32.306 –  1’31.402
    3 – Jonathan Rea  – Honda CBR1000RR – 1’33.418 – 1’32.161 –  1’31.596
    4 – Jakub Smrz  – Ducati 1098R – 1’32.312 – 1’33.857 –  1’31.600
    5 – Michel Fabrizio  – Ducati 1098R – 1’32.932 – 1’32.491 –  1’31.837
    6 – Leon Haslam  – Honda CBR1000RR – 1’32.623 – 1’33.403 –  1’32.112
    7 – Carlos Checa  – Honda CBR1000RR – 1’33.224 – 1’32.947 –  1’32.537
    8 – Régis Laconi  – Ducati 1098 RS 09 – 1’33.202 – 1’32.508 –  1’32.649

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    Max Biaggi

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    Jonathan Rea

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    Noriyuki Haga

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    Régis Laconi

  • Album du vendredi, Daria par Mario et une moto

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    Ce doit être une maladie que cette idée de mettre une fille, généralement plus dénudée que moins, autour d’engins motorisés. La moto, déjà plus nue que moins contrairement à une voiture, joue donc fréquemment les accessoires de luxe.

    Ici, la top Daria Werbowy prend la pose pour Mario Testino dans le Vogue britannique de mars 2009.
    Pour ce qui est de la moto, son anonymat reste entier à part le moteur Harley Knucklehead et le «suicide shifter». Tout éclaircissement sera le bienvenu.

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  • Motocross USA, du plomb dans l’aile

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    Depuis deux semaines, la vente de motos pour les enfants de moins de 13 ans est interdite aux États-Unis. Évidemment, il n’est pas question de la dernière Hayabusa, mais des petits motocross. On pourrait croire qu’ils ont jugé que ce sport comportait trop de danger pour les enfants en pleine croissance, mais non, c’est la teneur en plomb du produit qui est en cause.

    En fait, ce sont tous les produits contenant plus de 600 parties par million de plombs, du hochet pour bébé à la moto qui se retrouve persona non grata sur le territoire de l’oncle Obama.
    Ce qui au départ tenait de la bonne idée, on ne veut pas que son enfant mordille et ingurgite du plomb, se retrouve du côté sombre de la législation une fois dans le secteur des sports motorisés. Parce que les enfants sur leur motocross ne grugent pas les gardes-boue, et le sport en lui-même est plus dangereux que tout ce que pourrais faire une peinture ou pièce mécanique contenant plus de plomb que la norme voulue.

    C’est donc tout un pan de l’économie du motocross aux États-Unis qui vient de se faire décapiter. C’est pour plus de 100 millions de dollars en stock chez les concessionnaires, ce sont les gérances des pistes de motocross sur tout le territoire, les différents distributeurs et vendeurs d’équipements qui, en ces temps incertains sur le plan économique, vont souffrir.
    Mais c’est, en fin de compte, le sport lui-même qui risque d’en payer le prix. L’élite ne se forme pas à l’adolescence, mais bien à l’enfance, quand le soutient de la famille, ses encouragements et sacrifices sont importants, appréciés et nécessaires. Pour être bon et motivé à 16 ans, l’âge critique où ça passe ou ça casse, il faut avoir débuté à 6 ans, pas 13 ans.

    Des pressions, notamment celles de l’AMA (American Motorcyclist Association) se font pour qu’un amendement exemptant les motos soit adopté.
    Mauvaises nouvelles pour les uns, mais bonnes pour d’autres qui pourraient voir une baisse de la compétitivité des Américains dans quelques années sur les circuits mondiaux de motocross.

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  • James May, roulons sous la pluie

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    Photo Eye in Astoria

    On se souviendra de la sortie de Jeremy Clarkson de Top Gear et de son escapade en scooter, voici que son comparse James May s’y met lui aussi. Cette fois-ci, c’est la météo qui soulève l’ire de l’homme. Traduction ci-dessous et le fiel en V.O. par ici.

    «D’où je suis, il me semble difficile de croire que la sécheresse afflige une bonne part du monde! Parce qu’il y a assez d’eau dans mes chaussettes pour faire pousser du riz pour 5000 personnes.

    C’est à se demander si les agences chargées d’éliminer la sécheresse et la famine qui s’en suit n’ont pas oublié quelque chose. La prochaine fois qu’un fermier en Afrique criera famine à cause de problèmes d’irrigation, on aura qu’à me transporter sur place avec ma moto. «May est ici», crieront-ils des sanglots dans la voix. «Il lui suffira de tourner en rond quelques minutes avec sa moto et la pluie s’abattra sur nous comme une nuée de sauterelles».
    C’est jours-ci, il me semble impossible de poser les fesses sur une moto sans risquer de me retrouver trempé jusqu’aux os. J’ai beau rouler hors du garage sous un soleil éblouissant et accablant, qu’à peine quelques kilomètres plus loin je me retrouve aussi trempé qu’Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi. C’est pourquoi je me méfie de ceux qui annoncent leur moto d’occasion en affirmant qu’elle n’a jamais roulé sous la pluie. Comment cela peut-il être possible en Grande-Bretagne? Trouvez-moi quelqu’un capable de prétendre 10 ans de motos et des milliers de kilomètres sans s’être fait prendre de court par au moins une averse, et je vous sortirai un cochon en queue de pie ou le remplaçant de Tania Young (ou Jocelyne Blouin pour les québécois égarés par ici).
    De mes cinq dernières motos, quatre furent utilisées sur le mouillé, et ce, sur le chemin entre le concessionnaire et la maison.
    Ce qui m’amène deux réflexions. La première est que j’ai déjà aimé rouler sous la pluie, surtout juste après que les dernières gouttes soient tombées. Rouler sur le mouillé demande des habiletés particulières, de la douceur, de l’anticipation et une acuité singulière pour repérer les obstacles en tout genre que la route sème devant nous, et rendue encore plus traîtres par la pluie. Et puis, ça sent bon après la pluie, l’odeur de la terre qui remonte, nous faisant apprécier le moment, même si l’on est trempé. C’est au moins bénéfique pour la moto, la débarrassant de cette couche de poussière que l’on se promettait d’enlever depuis des jours. Et on ne rajeunit pas, ce qui fait de moi un motocycliste dédié aux seules belles journées. Rouler sous la pluie demande des vêtements adaptés à la situation, et comme il m’est pénible d’enfiler ne serait-ce qu’un jeans et un T-shirt, ça n’en vaut pas la peine.
    À mon âge, les pauses pipi sont plus fréquentes, et il y en a toujours une qui s’invite dès que j’ai terminé d’enfiler l’armure, à moins que ce soit mes clefs que j’aie oubliées dans la poche la plus profondément enfouie sous les multiples épaisseurs.

    Juste le terme, vêtements de pluie, ça marche pas. À l’impossible, nul n’est tenu, et mettre tout cet attirail demande des contorsions que mon corps ne peut plus se permettre. J’évite même de faire ça devant un miroir, c’est pire que de regarder ma femme faire la danse du ventre. Le temps que ça prend, je serais déjà rendu en auto. Il est presque impossible de bouger engoncé là-dedans, comme une tortue Ninja sur le retour, comment je devrais maintenant être capable de manipuler les leviers de hautes précisions de ma moto, je me le demande?

    Et ce que je veux dire aussi est ceci : Qui ose encore parler de protection contre la pluie alors, qu’importe la diligence avec laquelle je me suis caparaçonné, l’eau trouve toujours le moyen de se faufiler? Au bout d’une heure, la cause est entendue, on est trempé, et le pire, c’est qu’on sent maintenant le chien mouillé.
    La moto pour moi est un passe-temps, pas un mode de vie ni une affirmation de ma masculinité. Ceux qui se précipitent sur leur moto à la moindre goutte, s’imaginant impressionner les flâneurs devraient déménager dans un abribus défoncé.

    Les choses sont à l’épreuve de l’eau ou ne le sont pas, mais plus on y pense, qui l’est vraiment?
    Les montres sont étanches, mais pourquoi diable un mobile rend l’âme dès qu’il voit un nuage gris, même en dessin? Idem pour les caméras, les ordinateurs portables ou n’importe quoi fait en Italie avec un circuit imprimé. Il suffit d’en mettre un dans un sac dit «étanche» pour voir le problème se multiplier. Il y a de l’arnaque là dessous. La science de l’étanchéité en est encore à ses premiers pas, et s’imaginer qu’un motard peut rester au sec roulant à 100 à l’heure dans la bourrasque est ridicule.
    Étonnamment, mes peurs semblent être corroborées par une fameuse autorité, l’armée australienne. Ils portent ce pardessus à capuchon qu’ils nomment le Secalos, mais son surnom est semble-t-il le toutrempe.»

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  • Salon de Montréal, Gros plans

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    Bien que le Salon de la moto de Montréal ne soit pas très sexy, pas de prototypes futuristes ni de primeurs mondiales, il demeure une magnifique vitrine pour tous les Québécois qui n’en peuvent plus de l’hiver.
    Et comme il ne sert à rien de montrer dans toutes leurs splendeurs des motos vues et revues sur toutes les tribunes, je vous propose plutôt une revue de détail en couleurs, chromes et fibres de carbone.

    Les plus perspicaces remarqueront deux images du Streetfighter, j’y reviendrai puisque je l’avais gentiment écorché lors de sa présentation à Milan. On verra si le contact direct avec la bête influencera mon opinion sur sa silhouette.

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