Je vous en avais déjà parlé dans cet article, on en sait désormais un peu plus sur cette Daytona 675. Ainsi, le 3 cylindres en ligne de 675 cm3 est doté d’un double arbre à cames en tête, d’une injection multipoint séquentielle électronique, un refroidissement par eau, un alésage / course de 74.0 x 52.3mm et un taux de compression de 12.65:1. Le moteur développe 123 ch à 12 500 tr/mn pour un couple de 72 Nm à 11 750 tr/mn, mais on ne sait pas encore si ces chiffres concernent le gavage par air forcé ou non. La transmission est, quant à elle, assurée par une boîte 6 vitesses à rapports courts.
Côté partie-cycle, on retrouve un cadre est à double poutre aluminium, une fourche inversée de 41 mm réglable en précharge, rebond et compression, un monoamortisseur arrière à cartouche tout aussi réglable, un frein avant deux disques de 308 mm avec étriers radiaux à 4 pistons et un frein arrière à disque de 220 mm avec étrier à 1 piston. Côté dimensions, la nouvelle Daytona est un petit gabarit puisqu’elle mesure 2010 mm de long, 673 mm de large au guidon, 1109 mm de haut, 1392 mm d’empattement, 825 mm de hauteur de selle et avec un angle de chasse de 23.5° et une chasse de 86.8 mm. Enfin, le réservoir fait 17.4 l, la moto pèse 165 kg et le prix devrait tourner autours des 10 000 €. Avec toutes ses caractéristiques la Daytona 675 risque de briller sur son segment.
Auteur/autrice : vincent vaillant
Triumph Daytona 675 : modèle 2006 – Acte 2
Yamaha Fazer 1000 : modèle 2006
Après sa petite sœur FZ6, c’est au tour de la FZ1 ou Fazer 1000 de se remettre aux goûts du jour. Yamaha n’y est pas allé avec le dos de la cuillère puisque le moulin n’est autre qu’une version dégonflée de la YZF R1 de 2005, soit un 4 cylindres en ligne 4 temps de 998 cm3 à 5 soupapes par cylindre à injection et refroidi par eau, qui développe 150 ch à 11 000 tr/mn pour un couple de 106 Nm à 8 000 tr/mn. Le moteur a certainement été revu pour offrir plus de couple dans les bas régimes afin d’aller en adéquation avec une utilisation typée roadster.
Côté partie-cycle, on retrouve un cadre périmétrique en aluminium moulé sous pression, une fourche téléhydraulique inversée, un monoamortisseur, un frein avant deux disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 245 mm avec étriers à 2 pistons.
Autres changements notables, les jantes semblent allégées, le bras oscillant en aluminium repris de la R1, l’angle de chasse réduit de 1°, la chasse augmentée de 5 mm, l’empattement augmenté de 10 mm, la hauteur de selle passe à 815 mm et une sortie d’échappement singe l’esprit de celle équipant le GSX-R 1000 depuis le modèle 2005. L’esthétique de la nouvelle Fazer 1000 reprend les traits de la petite FZ6 en plus gros et plus méchant avec le cadre complètement noir qui lui va à merveille. Afin, je terminerai par des infos utiles lors du choix d’une moto, le réservoir fait 18 l, le poids avoisine les 200 kg et le prix tutoie les 10 000 € environ.Suzuki GSR 600 : modèle 2006 – Acte 2
Je vous en avais déjà parlé dans cet article présentant les premières esquisses, voici à présent les premières photos officielles de cette Suzuki GSR 600.
A n’en pas douter, cette nouvelle venue est la digne descendante du concept bike ‘B-King’ présenté lors du Tokyo Motor Show en 2001 même si la version de série perd le fantastique moteur 1300 cm3 de l’Hayabusa boosté à plus de 200 ch dans cette moto de salon. La GSR 600 reprend de son illustre initiatrice l’esprit du bloc optique et de la casquette d’instrumentations même si le passage à la série parait un peu fade en comparaison, la forme et l’emplacement des clignotants avant, une stature musclée (radiateur et réservoir imposants), une teinte bi ton sur le réservoir et sur la selle, ainsi qu’un dessin des échappements et du bras oscillant très proche. Présentation officielle dans quelques jours, affaire à suivre sur le blogmoto…Suzuki GSX-R 600 et 750 : modèle 2006
Difficile de distinguer la 600 de la 750 tant elles se ressemblent avec leur design de GSX-R 1000. On aurait aimé une plus grande personnalité propre à chacune d’elles. Seule la décoration permettra de les différencier mais aussi les jantes puisque celles de la GSX-R semblent peintes couleurs carrosserie à l’inverse de celles de sa grande sœur qui restent noires. Sinon d’un point de vue technique, c’est ce qu’il se fait de mieux avec fourche inversée, freins radiaux, gros moulin et pot court.
Suzuki lèvera très prochainement le voile sur ces deux motos turbulentes, les fans ne tiennent déjà plus en place… Plus d’infos très prochainement !Kawasaki VN 900 : modèle 2006
Après la VN 2000, la VN 1600, voici venir la VN 900 qui viendra compléter la gamme de Kawasaki sur le segment des customs en fin d’année pour mieux concurrencer Harley-Davidson.
Elle devrait reprendre bon nombre d’éléments des deux précédentes au niveau moteur mais aussi d’un point de vue esthétique. Son Twin n’aura heureusement rien à voir avec le monstrueux bicylindre qui équipe la VN 2000 et qui en fait le plus gros bicylindre du monde. La VN 900, pour 900 cm3, sera aussi équipée d’une injection électronique qui lui permettra de passer sans encombre la norme antipollution Euro 3.
La VN 900 sera donc la petite sœur légitime des VN 2000 et VN 1600, et se positionnera comme une moto plus réaliste en terme de praticité, de poids et de prix. Affaire à suivre…Le Bol d’Or 2005 – Acte 2
En catégorie reine Superproduction, c’est, sans surprise, la Suzuki GSX-R 1000 n°1 qui s’impose avec à son guidon Vincent Philippe (Fra), Matthieu Lagrive (Fra) et Keiichi Kitagawa (Jap). Ce 69ème Bol d’Or marque une victoire éclatante de Suzuki qui s’adjuge la pôle, la victoire, le record du tour en course et le record du nombre de tours parcourus avec 806 tours, le tout sans grands problèmes durant la course.
A la deuxième position, on retrouve la Yamaha R1 n°94 de David Checa (Esp), Sébastien Gimbert (Fra) et William Costes (Fra) qui a beaucoup souffert avant la course avec un vol d’une partie du matériel, durant les qualifications avec une chute de Checa et en course avec une pénalité suite à une vitesse excessive dans les stands pour cause d’absence ce limiteur… volé. Dommage, car le team venait pour la victoire mais ce n’est que partie remise pour l’année prochaine.
A la dernière place du podium, on retrouve la deuxième Suzuki GSX-R 1000 officielle engagées (n°2) pilotée par Olivier Four (Fra), Daniel Ribalta Bosh (Esp) et Guillaume Diestrich (Fra).L’un des trois pilotes vainqueurs du bol d’Or 2005, Vincent Philippe, s’expliquait après la course : « On s’est donné au maximum et c’était vraiment une grosse bagarre à la régulière. Cette victoire est vraiment magnifique et vient parfaire une saison où nous avons également remporté le titre de Champion du Monde d’Endurance. Nous savions très bien que, avec la 94, ce serait une bataille tout au long de la course et il fallait donc rester calme au départ, pour ensuite enrouler et tenter de grappiller dixième par dixième sur la piste. Et c’est précisément ce que nous sommes parvenu à faire. »
Le team manager vainqueur, Dominique Méliand, évoquait de son côté : « Une course d’endurance n’est jamais facile pour les patrons d’écurie, mais le fait que n’ayons rencontré aucun problème majeur a permis d’épargner un vieux cœur comme le mien. Plus sérieusement, cette victoire est importante pour l’usine Suzuki car sinon ils n’investiraient pas autant d’argent dans ce type d’épreuve. Par ailleurs, à quelques semaines du Mondial du Deux Roues à Paris, elle tombe à point nommé pour l’image de marque de Suzuki. Quant à notre programme pour 2006, il est encore trop tôt pour en parler, les discussions auront lieu précisément à la porte de Versailles à l’occasion du salon. »
Enfin, dans la deuxième catégorie engagée au Bol d’Or : la Stocksport, c’est aussi une Suzuki GSX-R 1000 qui s’impose, la n° 72 avec à son guidon David Fouloi, Thomas Metro et Salvador Cabana suivi de la Yamaha R1 n°33 et de la Kawasaki ZX-10R n°24.Tableaux : boldor.com
Le Bol d’Or 2005 – Acte 1
Le Bol d’Or, c’est 24 heures de course sur le circuit de Nevers Magny-Cours à un rythme infernal pour les équipages de 3 pilotes comme pour les machines. On y retrouve tous les ingrédients qui font la compétition moto avec stratégie de course, esprit d’équipe, préparation mentale et physique, parfaite maîtrise technique et technologique. Le succès ne sera au rendez-vous que si l’équation est complète. Les participants, à la conquête du trophée suprême : le fameux Bol d’Or, proviennent de plus de 10 nations avec des teams officiels des plus grands constructeurs animateurs du Master of Endurance.
Au-delà de l’intérêt sportif et médiatique, le Bol d’Or est un événement où règne une très bonne ambiance. La centaine de milliers de motards réunis pour la circonstance vit un week-end de passion le plus souvent débordante. Les nombreuses animations réparties sur l’ensemble du site occupent le public 24 h non stop (show Stunt, le village, espace tuning, bars, restauration, fête foraine, concert du samedi soir…). Le confort et la bonne humeur des spectateurs sont assurés grâce à la qualité des services offerts : camping gratuit, 100 000 places assises en tribunes, sanitaires répartis sur l’ensemble du site, parking gardés, consignes, etc. L’accent est également mis sur la sécurité avec de nombreux ‘relais motards calmos’ établis le long des routes menant au circuit mais aussi aux abords de celui-ci pour que la fête bien arrosée ne soit pas gâchée.Texte et illustrations : boldor.com
Triumph Daytona 675 : modèle 2006
Lors du prochain Salon du Deux Roues en octobre prochain, la constructeur anglais Triumph devrait présenter son nouveau modèle de Daytona, la 675. Comme son nom l’indique, celle-ci sera dotée d’un moteur à part dans la catégorie puisque de 675 cm3 alors que ses concurrents sont soit des 600 cm3, soit des 750 cm3. Cette solution devrait être un bon compromis puisque plus disponible à bas régimes que la première et plus souple que la deuxième. Un essai ultérieur permettra de confirmer cet avantage sur le papier.
D’un point de vue esthétique, la Daytona 675 affiche une belle personnalité même si, personnellement, je trouve qu’elle abandonne son esprit british pour copier les japonaises. Ainsi, les pots sous la selle ne sont pas sans rappeler la Honda CBR 600 tandis que la tête de fourche avec prise d’air forcé rappelle la Kawasaki ZX-6R. Mais copier ce qu’il se fait de mieux n’est pas forcément un défaut, attendons d’en savoir plus avant de la juger.
Si la qualité et la fiabilité sont au rendez-vous, la Daytona 675 pourrait raviver la flamme de cette marque mythique et faire du tort à la concurrence japonaise trop peu inquiétée à l’heure actuelle sauf par des italiennes hors de prix…MotoGP : Capirossi s’impose à Motegi
En MotoGP, Capirossi s’est imposé sur le circuit de Motegi au Japon. Auteur de la pôle, Capirossi a longtemps lutté avec Biaggi pour la première place mais s’est finalement imposé de peu. La course a aussi vu Rossi accrocher Melandri lors du 13ème tour, les deux pilotes ont abandonnés et Melandri s’est blessé dans l’affaire tandis que le titre de champion du monde de Rossi annoncé pour cette course a été repoussé à Sepang. Motegi a été une course éprouvante pour tous les pilotes et machines, seuls 11 participants ont bouclé les 24 tours. Finalement, Capirrossi coiffe Biaggi suivi de Tamada, Checa et Hopkins puisque Gibernau et Barros ont aussi été contraints à l’abandon.
Auteur d’un fantastique mano a mano pour la victoire, Biaggi s’explique : « Nous avons fait du bon travail et, à l’issue de la journée, nous terminons en tête des pilotes Michelin et je dois dire que Capirossi était difficile à suivre. J’ai fait tout ce que j’ai pu et ne pouvais faire mieux que deuxième dans cette course. Cela représente beaucoup de points et nous finissons tout prêt du vainqueur. Je ne veux pas pointer Michelin du doigt et suis persuadé que nous aurons notre revanche lors de la prochaine course. Les autres devraient y avoir un peu plus de mal. Mais c’est la course et je suis bien où je suis, avec Michelin. Nous voici désormais sur les podiums et j’entends y rester jusqu’à la fin de la saison. »Arrivée du GP
1. L. Capirossi (Ducati, Ita)
2. M. Biaggi (Honda, Ita)
3. M. Tamada (Honda, Jap)
4. C. Checa (Ducati, Esp)
5. J. Hopkins (Suzuki, EU)
6. C. Edwards (Yamaha, EU)
7. N. Hayden (Honda, EU)
8. K. Roberts (Suzuki, EU)
9. T. Elias (Yamaha, Esp)
10. R. Xaus (Yamaha, Esp)Classement pilote MotoGP
1. V. Rossi (261 pts)
2. M. Biaggi (149 pts)
3. C. Edwards (133 pts)
4. M. Melandri (126 pts)
5. N. Hayden (121 pts)
6. L. Capirossi (117 pts)
7. S. Gibernau (115 pts)
8. A. Barros (114 pts)
9. C. Checa (72 pts)
10. S. Nakano (69 pts)Classement constructeur MotoGP
1. Yamaha (275 pts)
2. Honda (238 pts)
3. Ducati (127 pts)
4. Kawasaki (97 pts)
5. Suzuki (76 pts)Suzuki GSR 600 : modèle 2006
Suzuki ne pouvait pas laisser le champ libre aux Honda Hornet, Kawasaki Z750 et Yamaha FZ6 sur le segment très convoité des roadsters qui ont de la gueule. Ainsi, Suzuki lève un petit voile, seulement deux esquisses, sur ce que sera son modèle pour nous faire patienter jusqu’au Salon du Deux Roues en octobre prochain. Cette GSR 600 viendra se positionner un cran au dessus de la très pépère Bandit 650 grâce à son tempérament et son look plus sportifs. D’ailleurs son appellation commerciale dotée d’un ‘R’ ne cache pas les intentions du constructeur. Certaines rumeurs annoncent l’ancien moteur de la GSX-R 600 cm3 année modèle 2001 avec une puissance d’environ 100 ch et un couple positionné plus dans les bas régimes.
D’un point de vue design, Suzuki espère se démarquer de la concurrence avec un style très incisif et musclé qui plaira à coup sûr à la cible visée. L’arrière est la partie la plus réussie avec deux sorties d’échappements logées sous la selle, comme c’est la mode actuellement, mais Suzuki innove avec deux feux arrières singeant des sorties d’échappement, le tout encadré par les vraies. Ainsi la GSR semble avoir 4 sorties, ce qui est une réelle innovation stylistique.
Enfin, le nerf de la guerre sera sans doute le prix, Suzuki nous a habitué à un bon positionnement dans le passé, la GSR 600 devrait donc surfer entre les 7 000 et 8 000 €.