Auteur/autrice : vincent vaillant

  • Yamaha R1 édition limitée ?

    R1_1 Je n’ai pas encore d’information sur le sujet, uniquement cette photo de ce que sera peut être la Yamaha R1 édition spéciale. Et quelle photo ! Après l’avoir longuement observé à la loupe, les changements me font penser à une version en édition limitée visant à fêter la prochaine victoire en championnat MotoGP quasi acquise par le constructeur nippon emmener de mains de maître par Valentino Rossi.
    En effet, les évolutions ont l’air d’être les suivantes : une teinte spéciale gris foncé bleuté/noir du plus bel effet, un traitement au magnésium pour la fourche avant, la sortie d’échappement et les jantes, ainsi que des freins améliorés de marque Öhlins.
    Je ne manquerai pas de vous en dire plus dans peu de temps, mais en attendant vous pouvez l’admirer.

  • Yamaha R6 : modèle 2006

    R6_1 Yamaha devrait dévoiler sa nouvelle R6 lors du prochain Salon du 2 roues à Paris, dont je vous parlerai ultérieurement, ce qui est une réelle surprise car on ne l’attendait pas si tôt.
    Suzuki a donc décidé de ne pas se laisser distancer par la concurrence et notamment les Kawasaki ZX-6 RR et Suzuki GSX-R 600 de respectivement 130 et 120 ch. La R6 modèle 2005 affiche 120 ch, mais reste légèrement en retrait face à ces deux concurrentes. L’heure est donc au perfectionnement pour terrasser ses adversaires.
    Pas d’information technique pour le moment, mais à observer ses premiers clichés exclusifs, la nouvelle R6 adopte une face avant avec prise d’air centrale et un échappement court positionné très bas pour un obtenir un meilleur centre de gravité. Sa forme très particulière ne va certainement pas lui attire la sympathie des motards qui ne manqueront pas de le changer pour un pot plus esthétique et plus avare en db.
    D’un point de vue esthétique, la nouvelle R6 modèle 2006 se rapproche un peu plus de l’esprit de sa grande sœur R1.

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  • Suzuki GSX-R 1000 : modèle 2006

    Gsxr_1_1 Pour la nouvelle année modèle 2006, Suzuki n’apporte aucun changement fondamental sur sa ‘gex’ puisque celle-ci avait été complètement remaniée en 2005. Elle conserve donc son fabuleux 4 cylindres 4 temps de 998.6 cm3 à 4 soupapes par cylindre qui développe 178 ch à 11 000 tr/mn avec un couple de 118 Nm à 9 000 tr/mn.
    En revanche, la partie-cycle évolue très légèrement puisque l’angle de chasse passe de 23,8° en 2005 à 23,45° en 2006, ce qui ne change vraiment rien.
    Pour les personnes peu observatrices, la GSX-R 1000 2005 se reconnaît facilement des précédentes générations grâce au Suzuki Advanced Exhaust System (SAES) qui est, comme son nom l’indique, un système d’échappement avancé Suzuki qui consiste en un silencieux tout en titane positionné au plus près du centre de la moto et dessiné pour réduire la traînée aérodynamique tout en augmentant l’angle d’inclinaison dans les virages.
    Enfin, le modèle 2006 pourra être démasqué si celui-ci est de couleur rouge, puisqu’une nouvelle teinte est désormais disponible : rouge/noir en plus de la bleu/blanc et noir/gris. A voir cette première photo, il est fort aisé de reconnaître que le rouge lui va comme un gant.

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  • MotoGP : Rossi fête sa 51ème victoire à Brno

    Brno_1 Rossi signe sa 9ème victoire de la saison et la 51ème dans sa carrière à la suite d’un combat spectaculaire avec son ennemi de toujours Gibernau qui fut contraint d’abandonner à 3 virages de l’arrivée à cause d’un problème mécanique. Rossi et Gibernau se sont longtemps échangés la 1ère et 2ème place durant la course avant que Rossi prenne l’avantage à 2 tours de l’arrivée. Valention Rossi témoigne après la course de ce formidable affrontement : « Ce fut une dure bataille, une des plus difficile de l’année. Nous n’étions pas très confiants après le warm-up car Gibernau s’y était montré très rapide, mais après quelques discussions avec mon équipe, nous avons procédé à des modifications très bénéfiques sur la moto. J’ai vécu une belle bagarre avec Gibernau, lui mettant la pression, prenant même la tête mais sans pouvoir m’échapper. Puis il m’a rattrapé et passé, c’est pourquoi j’attendais les deux derniers tours pour porter une attaque. »

    Capirrosi profite du malheur de l’espagnol pour chiper la 2ème place, suivi de Biaggi qui a été l’auteur d’une excellente course malgré de mauvaises qualifications et donc une mauvaise 11 ème place sur la grille de départ. Max Biaggi s’en explique : « Ce fut difficile de revenir depuis la quatrième ligne de la grille de départ, mais j’y suis parvenu, petit à petit. J’ai du tout donner pour passer tous ces concurrents. Le plus difficile fut de doubler Barros, mais j’y suis parvenu. Je suis très content de ce résultat après un début de week-end si difficile. »
    Avec cette 51ème victoire, Valentino Rossi entre donc dans la légende, tout comme sa monture Yamaha qui vient de dépasser MV-Agusta pour le titre de constructeur ayant remporté le plus de victoire en MotoGP.
    A noter que dans le championnat pilotes, Biaggi passe de la 5ème à la 2ème place, à l’inverse de Gibernau qui dégringole de la 3ème à la 5ème place.
    Dans le championnat constructeurs, Ducati vole la 3ème place à Kawasaki dont les machines sont peu performantes cette année.

    Brno_2 Arrivée du gp de République Tchèque (Brno)
    1. Rossi (Yamaha, Ita)
    2. Capirossi (Ducati, Ita)
    3. Biaggi (Honda, Ita)
    4. Barros (Honda, Bré)
    5. Hayden (Honda, EU)
    6. Melandri (Honda, Ita)
    7. Edwards (Yamaha, EU)
    8. Checa (Ducati, Spa)
    9. Bayliss (Honda, Aus)
    10. Tamada (Honda, Jap)

    Brno_3 Classement pilote MotoGP
    1. Rossi (261 pts)
    2. Biaggi (129 pts)
    3. Melandri (126 pts)
    4. Edwards (123 pts)
    5. Gibernau (115 pts)
    6. Barros (114 pts)
    7. Hayden (112 pts)
    8. Capirossi (92 pts)
    9. Nakano (69 pts)
    10. Checa (59 pts)

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    Classement constructeur MotoGP
    1. Yamaha (265 pts)
    2. Honda (218 pts)
    3. Ducati (102 pts)
    4. Kawasaki (97 pts)
    5. Suzuki (65 pts)

  • Harley-Davidson Street Glide FLHXI

    Street_g1 Cette nouvelle Harley-Davidson Street Glide n’est pas le chaînon manquant entre les Road King et les Electra Glide, puisque son appellation Street est un peu usurpée.
    En effet, elle se présente plutôt comme la remplaçante de l’Electra Glide FLHTI qui soufrait de la comparaison avec la concurrence. La Street Glide est, pour faire simple, une Electra Glide Ultra Classic d’entrée de gamme.
    Partageant la même base mécanique que cette dernière, la Street Glide s’en différencie en perdant la plupart de ses équipements et donc quelques 30 kilos superflus. Mais elle garde l’essentiel à savoir un tableau de bord complet (avec indicateur de vitesse électronique, voltmètre, jauge de carburant, compte-tours, un manomètre d’huile et jauge de température ambiante), une suspension oléo-pneumatique arrière et surtout le nouveau système audio CD évolué de 80 watts avec haut-parleurs uniquement à l’avant signé Harman/Kardon. Elle y ajoute aussi son grain de sable avec un mini déflecteur d’air fumé à l’avant et des roues noires à disques à fentes.
    Avec un prix de 22 500 €, elle se positionne donc entre la FLHTI et la FLHTCUI, mais reste à mes yeux l’Electra la plus intéressante.

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  • Harley-Davidson Electra Glide Ultra Classic FLHTCUI

    FlhtcuiVersion la plus haut de gamme de l’Electra Glide, la Ultra Classic est aussi le porte drapeau de la gamme Harley-Davidson.
    En effet, elle se présente comme une version ultra équipée de la FLHTI (+40 kg d’équipements, soit 372 kg au total !) puisqu’elle dispose d’un confort royal pour son conducteur avec un porte-bagages King Tour-Pack avec sac intérieur très pratique pour y ranger le nécessaire des longues routes toujours encombrant, une ventilation des bas de carénage qui permet de garder les jambes au frais ce qui est un réel plaisir lorsque le moteur chauffe et que le soleil tape, un carénage inférieur avec compartiments de rangement intégrés, un régulateur de vitesse qui pour le moment n’a pas rencontré les pannes des modèles Renault, un tableau de bord indiquant en plus un manomètre d’huile et jauge de température ambiante et un nouveau système audio CD évolué de 80 watts avec haut-parleurs avant et arrière signé Harman/Kardon.
    Le passager n’est pas oublié puisqu’il dispose de commandes électroniques, d’un intercom conducteur/passager et d’un appuie-dos avec accoudoirs enveloppants.
    Sur le plan mécanique, l’Ultra Classic est rigoureusement la même chose que la FLHTI mais avec une injection électronique. D’un point de vue esthétique, elle s’en différentie principalement par ses nombreux équipements visibles comme le King Tour-Pack à l’arrière notamment, mais aussi par des déflecteurs d’air du carénage et des pneus étroits à flancs blancs.
    En somme, l’Electra glide Ultra Classic est le summum du constructeur américain, une sorte de Rolls-Royce à deux roues à savourer en ligne droite à allure de Ministre… et au prix fort de 25 000 € !

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  • Harley-Davidson Electra Glide FLHTI

    Flhti_1L’Electra Glide est une concurrente directe de la Honda Goldwing ou de la BMW K 1200 LT, c’est-à-dire une péniche à deux roues qui préfère les longues lignes droites que les grandes villes.
    Reposant sur la même partie-cycle et Twin que la Road King, l’Electra Glide présente globalement les mêmes qualités et défauts qu’elle. Si la Road King est la reine des routes, l’Electra Glide est la déesse des routes.
    En effet, son confort est sans communes mesures avec sa sœur puisqu’elle dispose, entres autres, d’une suspension oléo-pneumatique réglable qui filtre parfaitement les défauts de la route, un carénage avant en forme d’aile de chauve souris monté sur la fourche qui protège du vent, d’un tableau de bord complet avec indicateur de vitesse électronique, voltmètre, jauge de carburant et compte-tours, d’un guidon Touring classique très agréable et reposant à l’inverse des guidons larges que l’on peut retrouver sur d’autres modèles de la gamme et d’un superbe siège Touring monopièce à coutures confortables.
    D’un point de vue esthétique, l’Electra Glide se pare des éléments caractéristiques des cruiser Harley avec des sacoches en fibre de verre à verrouillage par clef, de jantes noires à 9 bâtons, d’un échappement double chromé, de pneus à flancs noirs… mais reste reconnaissable entre milles grâce à son carénage avant en forme d’aile de chauve souris très personnel.
    Globalement, l’Electra glide est de loin la plus emblématique de sa catégorie à défaut d’être la plus technique et pratique, mais elle reste homogène et intéressante pour quiconque ne sera pas effrayé par les 332 kg et par les 18 000 € de la bête.

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  • Roof détruit par les flammes

    Roof_2 Les locaux du constructeur français de casques de moto viennent d’être complètement détruis par un important incendie. Roof était installé à Pégomas dans les Alpes-Maritimes.
    Chantal et Claude Morin, les fondateurs de la marque sont bien naturellement effondrés « Nous avons créé cette entreprise de toutes pièces… C’est quinze ans de notre vie qui s’envolent en fumée » mais n’entendent pas baisser les bras « Nous tenons à informer nos clients, fournisseurs et amis que nous ne baissons pas les bras et que dès maintenant, nous mettons tout en oeuvre pour relancer l’activité des casques Roof ». L’origine de l’incendie est encore inconnue.
    Rappelons que l’aventure Roof a commencé dès 1970, lorsque Claude Morin matérialise sa passion pour l’innovation et la technologie. Il est le premier à créer des châssis de moto en matériaux composites. Il élabore alors des carénages ‘Grand Tourisme’ révolutionnaires, qui permettront à Honda de remporter le Bol d’Or en 1973 et 1974. Les recherches de nouvelles voies en matière de protection des conducteurs le poussent tout naturellement à s’intéresser à la conception de casques. Pendant 20 ans, bousculant les idées reçues, il innovera sans cesse dans ce domaine auprès des plus grands fabricants de casques.
    Fort de ses expériences, c’est en 1993 qu’il crée sa propre marque Roof, et lance le premier modèle : Roadster. Roof se distingue depuis par la créativité, l’originalité, la sécurité et le confort de ses casques. Souhaitons bon courage et réussite à cette entreprise de qualité.

  • Harley-Davidson Road King 1450 Custom FLHRSI

    Flhrsi_1Coutumier du fait, Harley-Davidson décline une version Custom de la Road King.
    Elle se différencie extérieurement par de très jolies roues coulées chromées ajourées, un déflecteur d’air à la place du pare-brise, des sacoches dures recouvertes de cuir, un guidon reculé Beach Bar, un siège personnalisé monopièce assez peu confortable surtout pour la passager, un Twin monté sur silent-blocs qui amortie un peu les secousses du Twin et des pneus à flancs noirs.
    De telles modifications, qui lui font prendre 5 kg par rapport à la FLHRI, témoignent de l’esprit custom de la moto à l’inverse de l’esprit cruiser de cette dernière. Ainsi, cette Road King préfère les petits parcours à allure réduite dans une position de conduite typiquement Harley avec les bras levés, les jambes allongés et un sourire de vainqueur. Mais passé l’effet de surprise et de joie qu’une telle position peut procurer pendant les 30 premières minutes d’utilisation, vous vous rendrez compte que la fatigue se fait vite sentir et que le guidon Beach Bar est un supplice en ville.

    Côté moteur et partie-cycle : RAS, si ce n’est un piston supplémentaire sur l’étrier du frein avant, mais qui n’améliore pas pour autant le freinage de la Road King.
    Au final, la FLHRSI parait bien plus restreinte dans son utilisation que la FLHRI, il faudra bien penser à quelle type d’utilisation se destine votre moto avant de faire le choix entre l’une ou l’autre. Ne comptez par sur le prix pour vous aider dans ce choix, puisqu’il n’est ici que supérieur de 200 €.

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  • Harley-Davidson Road King 1450 FLHRI

    Flhr_1Dans la famille Harley-Davidson, je voudrai un ‘cruiser’ ! Tel pourrait être la démarche ayant donnée naissance à la Road King 1450 FLHRI qui, comme son nom l’indique, est la ‘reine des routes’.
    Comme l’Electra Glide dont elle est très proche, la Road King est équipée du Twin Cam 88 qui est un bicylindre en V 4 temps culbuté refroidi par air à 2 soupapes par cylindre de 1449 cm3, il développe ici 68 ch à 5 500 tr/mn avec un couple de 109 Nm à 3 400 tr/mn. Ce moteur offre de bien belles prestations routières à la Road King, n’entendez pas par là des performances exceptionnelles mais juste assez pour profiter de la route et du paysage. Il est fort regrettable que la boîte de vitesse à 5 rapports date d’un autre temps…
    La partie-cycle est composée comme il se doit d’un cadre tubulaire en acier à double berceau, d’une fourche avant téléhydraulique, d’une suspension arrière à deux combinés, d’un frein avant 2 disques de 292 mm avec étriers à 1 piston et d’un frein arrière à disque de 292 mm avec étrier à 1 piston.
    Le système de freinage, comme sur toutes les Harley non équipées de freins Brembo, est vraiment le point noir de la bécane puisque, ici, il a beaucoup de peine à stopper les 329 kg à sec qu’affiche la grosse reine des routes.

    Mais la Road King se fait vite pardonner avec ses attributs de cruiser : réservoir de 19 l, marchepieds d’opérateur avec sélecteur talon/pointe, pare-brise à démontage rapide, sacoches arrières en fibre de verre couleur carrosserie à verrouillage par clef, guidon type Buffalo, siège personnalisé 2 pièces avec siège du passager amovible et pneus étroit à flancs blancs. Tous ces raffinements font oublier les petits défauts de la bécane, et si en plus on ajoute le plaisir offert par la sonorité du Twin et le relatif dynamisme engendré par la partie-cycle, la reine retrouve finalement sa couronne.
    Cependant, la Road King fait cher payer ses indéniables qualités puisqu’il vous faudra 21 000 € minimum pour vous assurer ses services routiers.

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