Catégorie : Actualité

  • Pendant vingt-cinq tours de circuit, il y avait Dani et les autres.

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    Si "a picture is worth a thousand words" comme disent les Anglais, alors celle-ci est encore plus parlante, loquace et volubile que n’importe qu’elle autre: Treizième tour, une impression de grand boulevard vide derrière Pedrosa, et une indication lapidaire: 2/46/1… Toute autre explication apparaîtrait superflue, et ce serait vous faire injure que de mettre un pilote sur ces numéros, si vous suivez l’actualité du MotoGP chez nous. Car le natif de Sabadell, à quelques dizaines de kilomètres de Montmelo, aura bel et bien écrasé la concurrence pour remporter son second grand prix de la saison, le sixième de sa carrière, et réduire son retard à sept points sur Vale, auteur d’une course effrénée et méritante.

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    L’ambiance électrique, survoltée même, ne ment pas: en l’absence de Lorenzo, blessé, les Catalans se sont choisis l’enfant du pays comme idole, certes mal aimé, hautain et réservé parfois jusqu’au mutisme, mais au moins aussi doué que son ennemi intime.

    Dès le départ – qui fut volé par Toni Elias comme on l’apprendra officiellement plus tard –  Dani Pedrosa , second sur la grille …grille la politesse à Stoner, champion en titre et surtout poleman. Et comme le montre très bien cette image, il devient le leader au premier virage. L’Australien qui essaie de lui faire l’intérieur en est quitte pour une leçon de freinage sur l’angle.

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    En moins de cinq tours il colle trois secondes à ses poursuivants, écart qu’il creusera pour le porter à huit secondes, et ceci pendant les deux tiers de la course, avec des temps canon inférieurs à 1’43 ». Avant de se contenter de gérer son avance dans les derniers tours, puisque Rossi franchira la ligne à trois secondes du vainqueur.

    Il n’y aura donc pas de quatrième victoire rossiste d’affilée, comme on pouvait l’espérer, mais le septuple champion du monde n’a pas démérité, bien au contraire. Incapable d’exploiter tout le potentiel de ses Bridgestones en qualifs, l’Italien sait que, risquant une touchette ou une collision, il devra s’extirper rapidement de la meute. Ce qu’il n’arrive pas à faire au départ, sa position de neuvième restant inchangée, mais déjà à la fin du premier tour il pointe à une timide huitième place.

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    C’est en fait l’amorce d’une remontée méthodique et talentueuse, où consciencieusement et inexorablement les gommards de la YZR-M1 du Doctor semblent happer les motos de ses concurrents directs. Au troisième tour il dépasse Toseland alors septième, puis Hayden au cinquième tour pour s’afficher en sixième position. La LCR Honda de De Puniet, au septième passage, est sa victime désignée et trépasse.

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    Au tour suivant il avale son ancien coéquipier le double champion du monde de Superbike Colin Edwards, de dos sur ce cliché. La tornade texane comme on le surnomme, est submergée. Mais j’arrêterai là tout lyrisme mal venu et les métaphores concernant le vétéran américain, il n’a pas besoin d’une telle surcharge mélodramatique, lui qui accomplit une très bonne saison, et nous régale en jouant les équilibristes.

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    Le prodige de Tavullia s’affiche déjà dans le sillage, à défaut de prendre l’aspi, de Stoner, à la lutte avec ce diable de rookie de Dovizioso sur la JiR Honda n°4 qui refuse de plier. Rossi profite de cette passe d’armes entre les deux pilotes pour s’imposer devant eux, à la régulière, au neuvième tour.

    Mais les choses n’en restent pas là, à l’avant dernier tour, le champion en titre reprend son bien à un Vale un peu "en dedans". Cependant le pilote Fiat-Yamaha le battra au freinage en bout du main straight. Au final seulement une demi-seconde séparera les deux hommes. Quant à Dovisiozo ses efforts n’auront pas été vains, car il a impressionné son monde avec sa quatrième place.

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    Au rayon des déceptions signalons le drapeau noir sanctionnant au neuvième tour Toni Elias qui a ignoré une pénalité de drive through pour avoir volé le départ, comme nous l’annoncions en début d’article. Il s’excusera de cette disqualification auprès de son team plus tard, le pilote Ducati déclarera:

    "Je n’ai pas de mots. Je suis désolé. Quelques secondes avant de le départ, j’ai fait quelques centimètres et je ne pense pas que cela ait été flagrant. Dans les premiers tours, je me battais avec Marco (Melandri), West et Guintoli et j’étais trop concentré sur la course. Quand j’ai vu le panneautage avec la pénalité, c’était trop tard."

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    Randy lui ne comprend pas les raisons de sa chute au douzième tour, alors qu’il tentait un dépassement sur Edwards, il a soudainement perdu l’avant de sa Honda n°14:

    "Je suis très déçu car j’ai fait une très bonne qualification, la meilleure de cette saison. J’ai pris un très bon départ. J’ai pu garder ma position car j’avais un bon rythme, je ne forçais pas du tout. J’attendais le bon moment pour doubler Edwards mais j’ai perdu l’avant dans le virage numéro un. Je ne comprends pas pourquoi je suis tombé. J’ai eu la même chute vendredi. Je n’ai fait aucune erreur et je vais voir les données pour comprendre", a-t-il déclaré.

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    Loris "Capirex" Capirossi quant à lui a lourdement chuté de sa Suzuki, se blessant sérieusement à la main, au point de remettre en question sa participation aux prochains GP en Angleterre et aux Pays-Bas:

    "Cela a été un week-end très difficile car j’ai senti que la machine marchait vraiment bien. Je pense que j’aurais pu me battre avec Chris et James Toseland mais de Angelis m’a mis hors course. C’est la course. Je suis légèrement blessé et je dois donc faire attention et je ne suis pas certain d’être de retour pour les deux prochaines courses. On verra."

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    Nakano ne rentre pas dans les points, et échoue à la plus mauvaise place, en neuvième position, le japonais dit vouloir revoir entièrement le set-up de sa Honda.

    "Je crois qu’il y a beaucoup à changer sur la machine, en particulier dans les réglages qui doivent être plus proches de ma manière de piloter. J’ai besoin d’avoir une machine afin d’être plus agressif en début de course", a-t-il notamment déclaré.

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    Sylvain Guintoli malgré des erreurs de pilotage, ralie l’arrivée en finissant treizième sur sa Ducati D’Antin:

    "Je ne suis pas très satisfait. J’ai démarré difficilement la course et me suis retrouvé dernier. J’ai essayé ensuite de dépasser Toni mais j’ai fait une petite excursion hors-piste. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour revenir sur West et Melandri mais, à ce moment-là, j’ai commencé à perdre l’adhérence à l’arrière. J’espère faire mieux lors des tests de lundi et mardi."

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    Quant au coéquipier du vainqueur du jour, Nicky Hayden, qui fut un champion du monde tout à la fois chanceux, talentueux, professionnel, et humainement hors-norme, il faisait part aux journalistes de sa frustration malgré sa huitième place:

    "On savait que la course serait difficile. Notre machine a bien marché mais on n’arrive pas à encore à bien régler la machine afin que la durée de vie des pneus ne pâtisse pas. J’étais rapide au début et je n’ai pas pu tenir. C’est frustrant. Le frein arrière ne marchait pas très bien. Avec ça, une huitième place ce n’est pas terrible. Les deux jours de tests qui arrivent seront très importants."

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    Pos  Rider             Bike           Time

    1.  Dani Pedrosa      Honda     (M)  43:02.175

    2.  Valentino Rossi   Yamaha    (B)  +   2.806

    3.  Casey Stoner      Ducati    (B)  +   3.343

    4.  Andrea Dovizioso  Honda     (M)  +  10.893

    5.  Colin Edwards     Yamaha    (M)  +  16.426

    6.  James Toseland    Yamaha    (M)  +  21.482

    7.  Chris Vermeulen   Suzuki    (B)  +  21.548

    8.  Nicky Hayden      Honda     (M)  +  22.280

    9.  Shinya Nakano     Honda     (B)  +  22.375

    10.  John Hopkins      Kawasaki  (B)  +  46.835

    11.  Marco Melandri    Ducati    (B)  +  57.991

    12.  Anthony West      Kawasaki  (B)  +  59.168

    13.  Sylvain Guintoli  Ducati    (B)  +1:00.779

    Retirements:

         Rider             Bike           Laps

         Randy de Puniet   Honda     (M)  11

         Alex de Angelis   Honda     (B)  10

         Loris Capirossi   Suzuki    (B)  10

         Toni Elias        Ducati    (B)  7

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  • Le Toulousain Mike Di Meglio sait aussi gagner sur le sec.

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    Que ses parents nous pardonnent mais plus que le patronyme italien, c’est son prénom anglo-saxon qui l’honore. L’analogie avec Mike "The Bike" Hailwood et Michael Doohan, est tentante, quoique bien trop pesante et exagérée évidemment. Au grand prix de Catalogne sur sa Derbi 125cc le Français remporte devant Pol Espargaro et le champion en titre, le Hongrois Gabor Talmacsi, accrocheurs jusqu’au bout, son deuxième succès de la saison, après sa première place au Mans. Il accroît aussi un peu plus son avance au championnat, et son statut de favori pour la victoire finale grandit. Il est vrai que les chutes de Terol et Olive, qui viennent s’ajouter à un week-end très chargé en cascades involontaires et parfois graves, lui auront facilité la tâche à Montmelo.

    Les choses avaient pourtant mal commencées. Placé sur la seconde ligne, le Français effectue un départ catastrophique qui le relègue à la dixième place à la fin du premier tour. Revenu parmi les leaders après seulement deux tours, il s’extrait du groupe de tête avec Nicolas Terol. Mais ce dernier chuta au 20ème tour dans le même virage qu’Olive, à quelques minutes d’écart.

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    Signe du combat (terme banal pour Gabor, c’est un ancien boxeur amateur) intense que se sont livrés les prétendants à la victoire, le trio de tête termine dans le 22ème tour final, dans les mêmes trois dixièmes, ou quasiment. En bonus une photo de Talmacsi l’année de son sacre.

    La première place de Di Meglio sur le podium repousse son poursuivant direct au championnat Corsi (5ème au Catalunya) à 14 points, ainsi que Bradl (4ème, toujours à Montmelo) à 35 unités.


    Pilotes classés:

    Pos  Rider             Bike          Time

    1.  Mike Di Meglio    Derbi    41:08.708

    2.  Pol Espargaro     Derbi    +   0.268

    3.  Gabor Talmacsi    Aprilia  +   0.338

    4.  Stefan Bradl      Aprilia  +   8.765

    5.  Simone Corsi      Aprilia  +  10.141

    6.  Scott Redding     Aprilia  +  11.178

    7.  Steve Bonsey      Aprilia  +  13.671

    8.  Sandro Cortese    Aprilia  +  13.755

    9.  Sergio Gadea      Aprilia  +  15.541

    10.  Marc Marquez      KTM      +  18.962

    11.  Daniel Webb       Aprilia  +  22.653

    12.  D.Agerter         Derbi    +  24.928

    13.  Tomoyoshi Koyama  KTM      +  25.013

    14.  Bradley Smith     Aprilia  +  25.059

    15.  R.Krummenacher    KTM      +  25.188

    16.  Efren Vazquez     Aprilia  +  25.352

    17.  Michael Ranseder  Aprilia  +  25.541

    18.  Stefano Bianco    Aprilia  +  31.365

    19.  Pere Tutusaus     Aprilia  +  42.899

    20.  Jules Cluzel      Loncin   +  43.469

    21.  H.van den Berg    Aprilia  +  56.930

    22.  Takaaki Nakagami  Aprilia  +1:01.318

    23.  R.Lacalendola     Aprilia  +1:02.867

    24.  Robert Muresan    Aprilia  +1:17.370

    25.  Louis Rossi       Honda    +1:18.790

    26.  Ricard Cardus     Derbi    +1:27.350

    27.  Daniel Saez       Aprilia  +1:28.736


    Pilotes non classés:

         Rider             Bike      Laps

         Axel Pons         Aprilia     21

         Nicolas Terol     Aprilia     20

         Raffaele De Rosa  KTM         20

         Joan Olive        Derbi       19

         Andrea Iannone    Aprilia     17

         Robin Lasser      Aprilia     17

         Lorenzo Zanetti   KTM         14

         Alexis Masbou     Loncin      13

         Jordi Dalmau      Honda       11

         Ivan Maestro      Aprilia     10

         Pablo Nieto       KTM          1

    source du classement: Autosport.com

  • Stoner signe sa première pole de 2008 devant une meute bibendum.

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    Une onzième position de pointe dans sa carrière, et une progression semble t’il logique pour le champion en titre qui fait honneur au chiffre sur son carénage. Notez que son destrier Desmosedici GP08 dans sa nouvelle-nouvelle version tient un peu de la GP07*, après les récriminations de l’Australien qui se plaignait de ne pouvoir effectuer deux tours identiques. Seul pilote en Bridge dans les sept premiers, le vainqueur de l’année dernière à Montmelo avait fini troisième de la séance d’essais libres dans la matinée. Avec ce temps canon de 1’41 »186 il fait également tomber le record de Vale acquis l’an dernier en 1’41 »840. Le leader du championnat a eu bien du mal avec ses pneus de qualifs et décroche un très décevant neuvième temps pour pointer à une seconde du poleman.

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    Ce dernier a déclaré "c’est un peu une surprise. Nous avons eu de la chance avec notre pneu de qualification, mais avec les pneus de course on est de plus en plus rapide". Il coiffe l’auteur des meilleurs chronos des essais libres de vendredi, Dani Pedrosa, de 83 millièmes, et un Nicky Hayden qui a senti le vent du boulet lors du dernier grand prix et qui se décarcasse, tout deux sur Repsol Honda.

    Un Pedrosa qui fait contre mauvaise fortune bon cœur "ce fut une séance difficile car j’ai cassé le moteur de la moto dans un virage et j’ai perdu beaucoup de temps pendant la séance. Il a fallu rentrer au stand et repartir (avec la deuxième moto). Finalement cette deuxième place est une bonne place."

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    La deuxième ligne sera emmenée par le Français Randy de Puniet auteur d’un excellent temps à 38 centièmes (et des poussières) de Stoner, et qualifié devant Colin Edwards et James Toseland, sur les Yamaha Tech3.

    Andrea Dovizioso emmènera la troisième ligne, secondé par Chris Vermeulen sur Rizla Suzuki (en photo, devant son coéuipier Capirossi, 11ème temps) et Valentino Rossi donc. Tandis que dans le fond de la grille les pilotes les plus en difficultés Marco Melandri et Anthony West clôturent, sans surprise, la marche. Juste derrière Sylvain Guintoli.

    J’avais dit que Kawa ne devait plus penser à essayer de remplacer West et procéder à ce remplacement tout court, mais du côté du constructeur italien on doit avoir les mêmes velléités, malgré le consensus de façade ("Nous feront tout pour aider Marco" prononcé en Italie).

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    *Felippo Preziosi a ainsi déclaré: "Nous utilisons à présent des pièces mécaniques et des composants électroniques de la GP07 en binôme avec les éléments de la GP08. Le résultat en est que nous sommes revenus au point où nous étions et la confiance est revenue. Nous avons retrouvé du couple et une machine au comportement sain." Alors que la firme de Borgo Panigale a déjà prévu de faire rouler la GP09 sous les fesses de son pilote essayeur Vittoriano Guareschi et ce dès lundi prochain.

    Pos  Rider             Bike           Time

    1.  Casey Stoner      Ducati    (B)  1:41.186

    2.  Dani Pedrosa      Honda     (M)  1:41.269  + 0.083

    3.  Nicky Hayden      Honda     (M)  1:41.437  + 0.251

    4.  Randy de Puniet   Honda     (M)  1:41.571  + 0.385

    5.  Colin Edwards     Yamaha    (M)  1:41.609  + 0.423

    6.  James Toseland    Yamaha    (M)  1:41.820  + 0.634

    7.  Andrea Dovizioso  Honda     (M)  1:42.053  + 0.867

    8.  Chris Vermeulen   Suzuki    (B)  1:42.365  + 1.179

    9.  Valentino Rossi   Yamaha    (B)  1:42.427  + 1.241

    10.  Alex de Angelis   Honda     (B)  1:42.580  + 1.394

    11.  Toni Elias        Ducati    (B)  1:42.622  + 1.457

    12.  Shinya Nakano     Honda     (B)  1:42.643  + 1.462

    13.  Loris Capirossi   Suzuki    (B)  1:42.648  + 1.622

    14.  John Hopkins      Kawasaki  (B)  1:42.819  + 1.633

    15.  Sylvain Guintoli  Ducati    (B)  1:43.204  + 2.018

    16.  Marco Melandri    Ducati    (B)  1:43.719  + 2.533

    17.  Anthony West      Kawasaki  (B)  1:44.558  + 3.372

    Source du classement: Autosport.com

  • Harley-Davidson cherche jolie Italienne pour mariage de raison

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    La rumeur est partie d’un article du quotidien Italien Il Messaggero, repris par Forbes et tous les autres, nous compris maintenant. Harley-Davidson serait intéressé a effacé une partie de la dette de 200 millions € que MV Agusta aurait contracté envers ses fournisseurs et créanciers, devenant ainsi propriétaire à 80% de MV Agusta. Ce qui, si cette aventure de haute finance se concrétisait, ferait un beau petit couple de grabataires, donnant 168 ans d’histoires à eux deux.

    Dans les faits, cela permettrait à MV Agusta de respirer un peu et de profiter d’un réseau de distribution extraordinaire en Amérique. Il suffirait d’une politique de prix agressive pour positionner favorablement la marque italienne en une alternative séduisante à Ducati, dans le marché des Italiennes sexy et agressives.

    Je me suis un petit peu amusé avec Photoshop, et imaginé la physionomie qu’aurait les enfants de ce mariage de raison.
    Voici donc Dyna Brutale et King Tamburini:

    Dyna_brutale

    King_tamburini

  • Souffrant d’un traumatisme crânien, Lorenzo doit renoncer.

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    Blessé hier pendant la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix moto de Catalogne, il a été transporté à l’hôpital Dexeus (en fond sur cette photo, lors de la première intervention) de Barcelone en hélicoptère après avoir perdu l’avant de sa M1 dans le virage 11, environ 14 minutes après le début de la séance et s’être visiblement évanoui consécutivement à sa chute. Troisième actuellement du classement des pilotes et sérieux prétendant au titre, l’exubérant champion de 250cc s’achemine, contraint et forcé, vers un second résultat vierge de rang après le grand prix d’Italie. La photo suivante a été prise lors de la première séance d’essai.
     

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    Xavier Mir, le médecin qui a opéré les chevilles de Lorenzo en raison de son accident il y a un mois à Shanghai (quatrième photo de cet article), a déclaré aux medias que le pilote devait passer un scanner, Jorge se tenait la main droite quand il a été transporté sur une civière dans l’hélicoptère. Mais surtout il semble avéré qu’il ait perdu brièvement connaissance, consécutivement à sa chute d’hier.

    Lors de sa seconde entrevue avec la presse, à la suite des examens, le médecin a déclaré "Je peux confirmer que Lorenzo ne sera pas en mesure de piloter, ce week-end, après que les examens effectués à l’Institut Dexeus aient confirmé les blessures suivantes. Il a souffert un traumatisme crânien et a perdu connaissance."

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    Il ajoute: "Nous avons fait un examen neurologique et nous pouvons confirmer qu’il n’a ni hématome, ni hémorragie. Il doit cependant rester en observation pendant 48 à 72 heures. Il est blessé aux quatrième et cinquième doigts de la main droite, avec abrasion du tendon extenseur. Nous devons voir l’évolution, mais il pourrait avoir besoin d’une petite greffe de peau."

    C’est donc un coup dur, sans mauvais jeu de mot, pour le Majorquin qui ne pourra défendre et encore moins capitaliser sur ses points devant son public catalan, alors que Rossi est premier avec 122 unités devant Pedrosa à 110, et que lui-même ferme le trio de tête avec 94 points.

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    Son team manager Daniele Romagnoli déclarait "Malheureusement, Jorge a souffert une nouvelle chute, aujourd’hui, et il est clair que la chance n’est pas de son côté en ce moment. Ce matin, nous avions eu une bonne séance et tout se passait très bien. Nous avions trouvé de bons réglages de base et étions plutôt content de nos progrès. Puis, cet après-midi, Jorge a perdu l’avant et est tombé."

    Il minimise, voire écarte, la faute de pilotage: "Nous avons étudié les data et il n’a pas commis d’erreur particulière. Heureusement, il n’a pas aggravé ses blessures aux chevilles mais le traumatisme crânien implique une période de repos. Nous sommes très déçus pour Jorge mais le plus important est qu’il se repose et prenne le temps de récupérer. »

  • Un mur virtuel à la place des passages cloutés afin de protéger les piétons.

    Virtual_wall

    Voilà ce qui pourrait dans un avenir proche remplacer nos traditionnelles signalisations aux passages cloutés. Imaginé par Hanyoung Lee, les plots situés de par et d’autres de la chaussée émettent des faisceaux lasers (je ne fais que traduire) qu’il est impossible de feindre d’ignorer. A défaut d’un mur virtuel, expression un peu ronflante à mon goût, on obtient une sorte de rideau lumineux très efficace, non seulement pour éviter de renverser les  piétons, mais également pour prévenir tout franchissement intempestif de carrefour. Cette étude de style a tapé dans l’oeil du blog Yanko Design, et à défaut d’être encore viable, ces photos en situation (des images de synthèse) montrent le caractère dissuasif du système.

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    Le schéma suivant montre très grossièrement le fonctionnement au travers des informations reçues par chacun des usagers. En espérant que les municipalités soient les seules à récupérer l’idée, parce que personnellement j’y vois aussi un fantastique moyen de communication publicitaire pour les annonceurs. Bienvenue dans le futur (…ou pas).

    Via mikropikol.

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  • Pétrole et déplacements en ville, quid des scooters ?

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    Le prix du pétrole qui ne cesse d’augmenter dérange beaucoup de professionnels et de particuliers un peu partout dans le monde (indonésiens, français, espagnols, bulgares, etc). Cette tendance ne va pas s’inverser et le problème de la consommation de pétrole et des émissions de C02 se pose aujourd’hui à nous tous qui devons nous déplacer pour travailler.

    Habitant en région parisienne, j’utilise un scooter 125 parce que cela me semble pratique : un scooter mets 2 fois moins de temps qu’une automobile sur un trajet Paris-banlieue en heure de pointe). Je n’avais pas réellement considéré l’impact énergétique et environnemental de mes déplacements lorsque j’ai fait le choix de ce mode de transport. En m’intéressant aujourd’hui à cette question, plusieurs constats m’ont permis de considérer le scooter 125 comme une bonne solution de transport en ville :

    – La norme Euro 3 mise en place en 2007 a permis de constater une baisse comprise entre 7 et 25% des émissions polluantes des 2 roues.

    – La moyenne des émissions en CO2 des 2 roues urbains est aujourd’hui de 87 g/km versus 130g pour une petite voiture citadine diesel. La consommation moyenne des scooters 125 est de 3,6l/100km, il s’agit, là encore, d’un score bien plus faible que celui des plus voitures les plus économiques.

    – En essayant l’écocomparateur de l’ADEME je constate même que mon trajet en scooter me permet d’émettre environ 2 fois moins de C02 que si j’utilisais une voiture et quasiment la même quantité que si je me déplaçais tous les jours en bus !

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    Il est vrai qu’il reste certains points à améliorer pour abaisser la consommation et la pollution des 2 roues. Il est vrai aussi que le vélo, la marche et le métro restent les moyens de transports les moins polluants. Mais pour tous ceux qui ne sont pas bien desservis ou tout simplement pour ceux qui souhaitent garder leur indépendance vis-à-vis des transports en commun un 2 roues récent est une excellente solution qui permet de ne pas consommer trop de pétrole.

    Le scooter électrique, qu’on aperçoit de plus en plus en ville, semble être une solution d’avenir : il permettrait de limiter au maximum les émissions polluantes tout en améliorant la fluidité de circulation. En plus les modèles commencent à être stylés et performants.

  • Umbrella girls et pit babes: les belles « ragazze » de Mugello.

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    Un petit moment de détente, une parenthèse récréative comme j’aime à le dire, pour vous et aussi pour l’auteur de ces lignes, après les courses qui ont animé le week-end. L’occasion de vérifier que ce nouveau site MotoGP dont on s’était fait l’écho, joint l’utile (les résultats, les interviews, les analyses, les vidéos) à l’agréable (euh… le reste, ce reste). Au sujet des graciles demoiselles du Grand Prix d’Italie que nous vous présentons, je ne sais pas pour vous mais je reprendrais volontiers du café au lait, en double dose, ainsi qu’un jerrican de Repsol.

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  • Salt Lake City, seconde manche: cette fois, il ne lui aura pas fallu dix ans.

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    Dix ans, c’est la durée qui s’est écoulée entre les deux derniers grands succès de Carlos Checa. En 1998 il remportait sa deuxième victoire pour Honda au Grand Prix d’Espagne, avant de se blesser gravement à Donnington. Mais c’est seulement un peu plus de deux heures que l’Espagnol aura dû attendre pour connaître ces émotions là à nouveau. Pour ceux qui ont suivi les courses sur Eurosport, c’est aussi une leçon sur les vicissitudes du pilotage au haut niveau que l’on prend dans la figure. Etrange en effet de voir le parallèle entre les deux leaders du championnat: la double victoire de Carlos Checa, coïncide avec le double abandon du pré-retraité Troy Bayliss. Résultat, après les manches américaines, le championnat s’en trouve bouleversé et surtout complètement relancé.   

    Les mêmes pilotes repartaient pour une lutte qui se révéla beaucoup plus difficile pour l’Espagnol. Son temps canon de la veille (1’48"193) lui permettant, comme tout titulaire d’une superpole, de se présenter pour la seconde fois en tête au départ.

    Mais cette fois-ci, c’est un pilote déjà auréolé d’une victoire après seulement six courses qui se présente sur la grille devant Max Neukirchner, suivi de Troy Bayliss et Michel Fabrizio sur les Ducati officielles (la deuxième ligne sur la grille de départ étant occupée par Troy Corser, Ruben Xaus, Régis Laconi et Yukio Kagayama).

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    Le leader du brillant team Ten Kate (ancienne équipe du double champion britannique en titre de WSBK, James Toseland) su attendre le neuvième tour pour prendre les rênes de la course. C’est l’Allemand Neukirchner qui menait les débats jusqu’alors. Ce dernier arrivera second, consolidant ainsi sa troisième place au championnat.

    Concernant nos deux surdoués Troy, les Australiens homonymes connurent des fortunes diverses. Bayliss ne finissant pas dans les points en raison d’un shifter que contraint et forcé il dû faire réparer lors d’un pit stop. Corser quant à lui chuta au 17ème tour, alors qu’il pouvait une nouvelle fois prétendre au podium.

    La troisième place revint (encore !) à Fabrizio, l’autre grand vainqueur du jour, qui prit (encore !!) un mauvais départ, pointant douzième au début du deuxième tour, mais son talent fit le reste car il resta le plus rapide en fin de course.

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    Max Biaggi sur la Ducati n°3 réussit à oublier sa première course pour finir en quatrième position même si l’on espérait le voir sur la troisième marche du podium, place qu’il a occupé pendant une belle partie de la course.

    L’ancien champion du monde 250cc termine devant Yukio Kagayama (Suzuki Alstare) et devant un Haga stoïque sous la douleur, qui subira dans les prochains jours une intervention chirurgicale en vue d’être prêt pour le Nurburgring dans deux semaines. Jorge Lorenzo qui pilote avec deux chevilles (et un poignet) "en vrac" a trouvé son pendant en Superbike, sans aucun doute.

    Le Français Régis Laconi, bientôt 33 ans, sur la Kawa estampillée du n°55* (toujous la photo ci-dessus) finit en neuvième position (PSG-1 Corse), avec la première Kawasaki à franchir la ligne d’arrivée, trois places devant les autres vertes de Badovini et Tamada (photo).

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    Les superbes Rocheuses qui dominent ce circuit de Tooele auront vu un pilote que l’on disait sur le déclin couronné par deux fois le même jour… et qui apporte, on l’a déjà dit dans notre analyse de la première manche, la 100ème victoire à Honda en Superbike. Mais plus important que tout, avec les cinquante points engrangés par Checa, Bayliss se trouve sous pression, lui qui ne mène plus le championnat que de 28 points.

    *pour la petite histoire, Régis a choisi ce numéro car c’est celui du département de la Meuse où il a toutes ses attaches familiales. Quand on vous dit que la réforme des plaques d’immatriculation va faire du mal à certains…

    Superbike de Salt Lake City, les résultats de la 2nde manche (21 tours)

    1. Carlos Checa (ESP, Honda), 38’44"105
    2. Max Neukirchner (GER, Suzuki), à 3"547
    3. Michel Fabrizio (ITA, Ducati), à 6"613
    4. Max Biaggi (ITA, Ducati), à 7"878
    5. Yukio Kagayama (JAP, Suzuki), à 10"568
    6. Noriyuki Haga (JAP, Yamaha), à 11"539
    7. Riyuichi Kiyonari (JAP, Honda), à 18"381
    8. Fonsi Nieto (ESP, Suzuki), à 20"646
    9. Régis Laconi (FR, Kawasaki), à 21"264
    10. Lorenzo Lanzi (ITA, Ducati), à 24"863
    11. Karl Muggeridge (AUS, Honda), à 25"672
    12. Ayrton Badovini (ITA, Kawasaki), à 31"711
    13. Makoto Tamada (JAP, Kawasaki), à 35"628
    14. Kenan Sofuoglu (TUR, Honda), à 42"816
    15. Gregorio Lavilla (ESP, Honda), à 45"034
    17. Sébastien Gimbert (FR, Yamaha), à 50"653
    21. Loic Napoleone (FR, Yamaha), à 1’19"221

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    Classement au Championnat du Monde des pilotes:

    1. Troy Bayliss, 194 pts
    2. Carlos Checa, 166 pts
    3. Max Neukirchner, 144 pts
    4. Fonsi Nieto, 126 pts
    5. Noriyuki Haga, 122 pts
    6. Troy Corser, 121 pts
    7. Ruben Xaus, 92 pts
    8. Michel Fabrizio, 87 pts
    9. Max Biaggi, 85 pts
    10. Riyuichi Kiyonari, 80 pts
    11. Yukio Kagayama, 73 pts
    12. Gregorio Lavilla, 63 pts
    13. Lorenzo Lanzi, 60 pts
    14. Jakub Smrz, 51 pts
    15. Karl Muggeridge, 49 pts
    18. Régis Laconi, 28 pts

     

     

  • Superbe double hat trick de Checa à 35 ans, pour le retour du WSBK aux USA.

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    Dimanche dernier, premier juin, se déroulait la sixième manche du championnat du monde Hannspree FIM de Superbike sur le circuit de Miller Motorsports Park à Tooele dans l’Utah aux Etats-Unis, où aucun pilote de cette catégorie n’avait encore roulé. Evidemment si vous suivez l’actualité sur Le Blog Moto, cela vous aura surpris(e), puisque cette course se déroulait le même jour que la Superbike américaine qui a vu Spies l’emporter. A ceci près que les deux disciplines n’utilisèrent pas les mêmes tracés. La WSBK s’est courue sur le circuit extérieur long d’un peu plus de trois miles, et l’AMA sur le circuit Full Course de 4,5 miles. Il y a deux raisons essentielles et peu glorieuses à cela.

    La première, évidente, est bassement commerciale: les sponsors ne sont pas les mêmes, et ne souhaitent pas de confusion entre les deux épreuves. La seconde est encore moins flatteuse: ne pas humilier un des manufacturiers de gommes comme ce fut le cas à Laguna Seca en 2004, lorsque les pilotes de l’AMA équipés en Dunlop avaient ridiculisé avec leurs chronos leur confrères du WSBK en Pirelli. Une gifle (à défaut d’une prise de conscience ?) pour l’équipementier italien*.

    Qu’importe il y avait plus de 51.000 spectateurs pour assister au retour du championnat mondial aux USA depuis son départ en… 2004. Tiens, tiens, pourrait-il y avoir un rapport entre la pâtée mise par Dunlop à Pirelli et l’absence de manche américaine de WSBK ? Je vous laisse juge.

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    De toute façon, ces considérations passèrent au second plan quand à la fin de la journée la Honda Ten Kate frappée du numéro 7 aux formes taurines permit au titan japonais d’étrenner sa centième victoire en Superbike.

    Si ce week-end était occasion de voir qui d’entre Troy Bayliss, Troy Corser, Nitro Haga, Carlos Checa, Max Biaggi, Fonsi Nieto et Max Neukirchner s’adaptera le plus vite à un circuit inconnu, le talent et la chance auront rapidement choisi leurs poulains méritants.

    Une petite explication de titre avant tout: le hat trick désigne pour un pilote en sports mécas (moto comme voiture d’ailleurs), le fait de réaliser la pole, le meilleur tour en course et remporter la victoire. Ce que Checa a accompli par deux fois lors de ce week-end américain, même s’il est vrai que la Superpole compte double.

    C’est l’Espagnol donc, qui courait encore il y a peu en MotoGP, qui réalisa cette fameuse superpole, photo à l’appui, encadré par des babes (ou des "reines de beauté").

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    La première course fut réduite d’un tour après un problème de Fabrizio sur la grille, qui obligea tous les protagonistes à prendre un nouveau départ. Checa qui n’est qu’un rookie expérimenté dans cette discipline, prit la tête au quatrième tour, pour ne plus être inquiété jusqu’à l’arrivée (on peut y voir une similitude dans le déroulement avec la course de Vale le même jour, leader lui aussi au 4ème tour).

    Un tour après la prise de pouvoir de Checa, c’est le leader du championnat Troy Bayliss sur Ducati Xerox qui chuta lourdement dans le dernier virage alors qu’il luttait pour la seconde place. Ceux qui craignaient (légitimement) une suprématie du twin italien en raison de sa cylindrée supérieure en sont pour leurs frais. A sa suite, Noriyuki "Nitro" Haga qui courait avec une clavicule droite cassée, partit également dans le décor.

    Le n°54 (photo) Kenan Sofuoglu, champion du monde supersport en titre, a quant à lui beaucoup déçu lors des deux courses.

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    Comme souvent, quand ce n’est pas un Troy, c’est l’autre. Troy Corser que l’on avait plus vu sur un podium depuis Valencia prit la seconde place. Alors que sur l’autre Ducati Xerox, Michel Fabrizio auteur d’une superbe remontée de la quatorzième place après le premier tour, fit plus fort encore que De Angelis ce week-end à Mugello en MotoGP, en complétant le podium.

    C’est Max Neukirchner sur Alstare Suzuki qui fit les frais de ces attaques alors qu’il espérait accrocher cette troisième place. Son coéquipier Fonsi Nieto arriva juste derrière lui en cinquième position, devant Jakub Smrz sur Guandalini Ducati, une des révélations de Salt Lake City, et Karl Muggeridge au guidon de la DF Racing Honda.

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    En passant, un petit clin d’oeil au n°44 Rolfo Roberto, alias Roby Rolfo sur sa Honda CBR 1000 RR, pas un cador du circuit mais il est réputé comme étant un très attachant pilote.

    Bien que troisième au premier tour Max Biaggi et sa Sterilgarda Go Eleven Ducati finira à une décevante neuvième place, après un accrochage avec Nitro Haga qui l’obligea à du hors-piste. Peu habitué à faire de la moto verte, le pilotage au style très pur de l’Italien a été mis à rude épreuve.

    La photo du podium de la première course où Checa arrose ses mécas et ingés au champagne entre Corser à droite et Fabrizio:

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    *rétrospectivement, ça laisse songeur quant à la monomarque que certains souhaitaient voir en MotoGP, il y a seulement quelques mois de cela.

    Superbike de Salt Lake City, les résultats de la 1ère manche (seulement 20 tours, voir raison plus haut)

    1. Carlos Checa (ESP, Honda), 37’04"991
    2. Troy Corser (AUS, Yamaha), à 2"809
    3. Michel Fabrizio (ITA, Ducati), à 6"546
    4. Max Neukirchner (GER, Suzuki), à 7"764
    5. Fonsi Nieto (ESP, Suzuki), à 16"475
    6. Jakub Srmz (TCH, Ducati), à 17"126
    7. Karl Muggeridge (AUS, Honda), à 17"284
    8. Yukio Kagayama (JAP, Suzuki), à 17"416
    9. Max Biaggi (ITA, Ducati), à 18"117
    10. Riyuichi Kiyonari (JAP, Honda), à 20"467
    11. Lorenzo Lanzi (ITA, Ducati), à 21"742
    12. Kenan Sofuoglu (TUR, Honda), à 27"533
    13. Gregorio Lavilla (ESP, Honda), à 32"609
    14. Ruben Xaus (ESP, Ducati), à 33"165
    15. Raoul Holland (AUS, Honda), à 34"182
    18. Sébastien Gimbert (FR, Yamaha), à 41"685
    24. Loic Napoleone (FR, Yamaha), à 1’12"2580