Catégorie : Ducati

  • Ducati : 848

    Ducati_848Passons maintenant du côté de chez Ducati. Souvenez-vous, Jacques vous avait présenté la Monster 696, bien voici que la marque de Bologne enrichit sa gamme superbike en dévoilant sa 848, petite soeur de la 1098.

    Ducati_848_2D’un poids de 168kg, la 848 est plus légère de 20kg par rapport aux modèles précédents et 5kg plus légère que sa grande sœur, la 1098. Cela lui permet donc d’avoir un ratio poids puissance plus élevé que sur la 999. Je ne sais pas pour vous, mais une envie de l’essayer me démange…

    Cadre:  Treillis tubulaire en acier ALS 450 
    Empattement:  1430 mm 
    Angle de chasse:  24°30′ / 24,5° 
    Suspension avant:  Fourche Showa inversée de 43 mm entièrement réglable 
    Débattement roue avant:  127mm 
    Frein avant:  2 disques semi-flottants de 320 mm, étriers Brembo à fixation radiale à 4 pistons et 2 plaquettes
    Roue avant:  127mm / 5in 
    Pneu avant:  120/70 ZR17 
    Suspension arrière:  Progressive avec mono-amortisseur Showa entièrement réglable. Monobras oscillant en aluminium 
    Débattement roue arrière:  120 mm 
    Frein arrière:  Disque de 245 mm, étrier à 2 pistons 
    Roue arrière:  Alliage léger à 5 branches 5,50 x 17 
    Pneu arrière:  180/55 ZR17 
    Capacité réservoir à essence:  15,5 l (dont 4 l de réserve) 
    Poids* :  168 kg 
    Hauteur de selle:  830 mm 
    Instrumentation:  Tableau de bord digital dérivé du MotoGP: compteur kilométrique, compte-tours, horloge, intervalles d’entretien, niveau carburant, température huile, témoin pression d’huile, témoin réserve, trip fuel, témoin clignotants, témoin point mort, vit. moyenne, cons. moyenne, autonomie résiduelle, immobiliseur. Prédisposition pour système d’acquisition de données (DDA). 

  • Quand les légendes claquent des temps à Valencia.

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    Un chanceux télescopage avec l’article précédent que cette désormais traditionnelle opération de relation publiques de la Dorna en fin de saison*. Au milieu des "hospitality", on a vu ce week-end, le septuple champion F1 Michael Schumacher prendre conseil auprès de Randy Mamola: la vidéo de l’Allemand sur la Desmosedici de Stoner est ici. Schumi est bien l’un des rares qui pourrait nous faire mentir au sujet des aptitudes des pilotes auto au guidon. Ou alors n’est-il, tout simplement, que l’exception qui confirme la règle. Mais il ne fut pas le seul grand pilote à être invité.

    Il a quand même surpris tout le paddock en effectuant un tour que l’on peut considérer comme canon sur la Ducati en 1’37 », soit 3 secondes de plus qu’un compétiteur du top ten en qualif MotoGP, et 6" de plus que Casey Stoner.

    Tout le paddock… sauf Andrea "Dovi" Dovizioso qui fit remarquer au sujet du temps de Schumi, que conduire une MotoGp est plus aisé que piloter sa propre 250cc, un Dovi à qui Lorenzo a encore imposé sa loi cette année.

    Le jeune italien semble oublier que Valence est un des circuits les plus techniques du championnat, l’un des plus lents, et doté d’un tracé très sinueux. Ajoutez à cela une moto beaucoup plus piégeuse qu’une 250cc dans ses puissantes relances et avec son inertie dans les freinages**, particulièrement sur un tel circuit, l’un des seuls (cinq en fait) au calendrier à tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.***

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    Superbe panel de pilotes, de gauche à droite, l’Américain Kevin Schwantz (champion du monde 500cc en 1993), l’Australien Wayne Gardner, champion de la même catégorie en 1987 et quadruple vainqueur des 8 heures de Suzuka, et enfin Randy mamola, seul des trois à ne pas avoir été titré, comme expliqué précédemment.

    La compétition entre ces trois pilotes associés aux luttes avec Wayne Rainey, Michael Doohan et Eddie Lawson a permis d’écrire l’un des plus fastes et spectaculaires chapitres des championnats vitesse.

    Remarquez le blason "Riders", sur le cuir de la combi, niveau manche gauche de Randy, c’est la Riders for Health, dont je vous parlez dans l’article sur Arai avec Dakota et Randy Mamola, et dont il est l’un des fondateurs.

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    Ci-dessus l’Autrichien Gerhard Berger, ancien coéquipier de Senna et maintenant copriétaire de l’écurie de F1 Toro Rosso, et qui a visiblement pris un beu de brioche depuis son accession à ses nouvelles fonctions chez la petite scuderia.

    Une chose est sûre Valence de part sa configuration très compacte et sa "platitude" (les supporters peuvent voir quasiment l’ensemble du circuit des gradins), était comme l’année dernière encore, le cadre idéal pour voir ces champions en piste.

    *c’est aussi le moment où certains journalistes de la presse moto (chez nous, ceux de Moto & Motards – Sports & Bikes) essaient les différentes bécanes de tous les teams de l’Intercontinental Circus, avant de faire baver leurs lecteurs en donnant leurs impressions, les veinards!

    **un couple et une inertie moindre que celles des 990cc de l’année dernière.

    ***rappelons qu’en F1 ils ne sont que deux cette année à ne pas tourner dans le sens horaire: Istanbul (Turquie) et Interlagos (Brésil).

    crédits photos: Superbikeplanet

  • Ducati Monster 696, année 2008

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    Le voilà enfin ce nouveau monstre, premier de sa lignée à ce montrer le bout du nez des nouveautés Ducati pour 2008. Stylistiquement parlant, les pronostiqueurs n’avaient pas tout faux, mais n’approchaient pas vraiment la réalité non plus. À une exception près, la position relevé de l’échappement, mais cela tenait de l’évidence. On remarquera l’accentuation de l’allure Bossu de Notre-Dame avec un nouveau réservoir dont les panneaux de côté sont interchangeables, pour la couleur ou en cas de petit incident, et le phare ovale positionné bas. La selle est aussi plus basse et effilée, ce sont les filles qui vont aimer. La puissance est revue à la hausse passant de 72 à 80 cv. L’instrumentation passe au numérique d’inspiration 1098 avec compte-tours, horloge, niveaux des fluides et alertes entretiens.

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  • Fast company par David M. Gross

    Fast 2007 est une bonne année pour Ducati avec ce championnat en MotoGP et le succès de certains de ses modèles, dont l’Hypermotard, la 1098 et les SportClassic (j’ai un faible pour la GT1000, mais c’est à cause de mon âge). Et comme si ce n’était pas suffisant, dans quelques heures on lèvera le voile à Milan sur la cuvée 2008 et ce nouveau modèle fantôme. Comme quoi, l’auteur de ce livre, «Fast Company, A memoir of life, love and motorcycles in Italy» fait bien son travail puisqu’il est le directeur artistique de la marque depuis une dizaine d’années.
    David M. Gross est un américain rompu aux arcannes de la haute finance en tant que juriste d’entreprise et journaliste financier. Mais lorsqu’un ami lui proposa de tout quitter pour tenter l’aventure à Bologne alors que le fonds d’investissement américain Texas Pacific Group y prenait les commandes, il n’hésita pas un instant. Avec un minimum de compréhension de la langue italienne, à peine à l’aise sur une moto et aucune définition claire du poste qu’il devrait occuper, l’expérience allait s’avérer plus qu’intéressante.

    Écris dans un style plutôt impersonnel, on ne peut exceller en tout, son récit vaut surtout pour la galerie de personnage qu’il dépeint. De Federico Minoli à Pierre Terblanche en passant par le designer du nouveau logo fait sur un bout de napkin, Massimo Vignelli, ils sont tous savoureux. Souvent anecdotique, l’auteur se laisse aller à la confession en relatant ses relations avec la faune bolonaise, la partie sans doute la moins intéressante du livre. Par contre, les citations sont presque toujours savoureuses, comme celle-ci par un instructeur de cours de moto à New York, insistant sur le port du casque intégral: «Always ride with a full-face helmet! Otherwise, when you crash, you may survive, but you won’t chewing bubble gum». Ou encore Terblanche surnommant son prédécesseur le plombier, et Minoli scandant son mantra à quiconque voulait bien l’entendre, «L’ennui est notre pire ennemi, pas Honda».

    L’auteur David M. Gross
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  • Nouveau livre Ducati Passion, pour le vrai Ducatista.

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    Ce livre est un hommage non pas aux pros sur leurs Desmosedici, mais au vrai Ducatista, le fan de la marque de Bologne. Un livre bien plus intéressant que Ducati Portrait qui n’était qu’un assemblage de photos noir et blanc, et un brin narcissique  de propriétaires ventripotents, de motards sur le retour et de pilotes du dimanche. Vu les photos couleurs et la vie qui transpire de ces pages on a vraiment l’impression que cet ouvrage a été rédigé par opposition au précédent. C’est très heureux.

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    Pour près de 35 € vous revivrez la Ducati Riding Experience qui vous apprend à vous comporter au guidon de votre moto, partagerez l’émulation lors de l’épreuve des cols alpins de Centopassi, admirerez les vintage bikes roulant au Motogiro. Superbe…

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  • Cagiva Mito 2008 à Milan

    Cagiva

    Cette image à droite est semble-t-il la nouvelle Mito 125 qui devrait être dévoilé dans moins de deux semaines à Milan. Cette nouvelle Ducati, pardon Cagiva, se met le nez dans son passé avec un museau justement inspiré de la C594 et de la SP 525. Pas de nouvelles, du moins je n’en ai pas, à savoir si on reste fidèle à l’antédiluvien, mais si sympathique, deux temps, ou si l’on passe du côté sombre de la force avec un quatre-temps plus respectueux de l’air que nous respirons.
    J’irais bien à Milan cette année tiens. Celles et ceux qui y seront ne devraient pas être déçus.

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  • Catenaccio à Sepang de Stoner pour sa 10ème victoire.

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    Catenaccio, cadenas ou verrou en Italien. Par extension, tactique footballistique basée sur le verrouillage de la défense. La comparaison avec le ballon rond est hardie et qu’on nous pardonne d’avance si elle déplaît, c’est pourtant la sensation que l’on eut en voyant l’insatiable et surdoué champion du monde australien contrôler de bout en bout la course. Et signer sa 10ème victoire devant une meute en grande partie muselée. D’ailleurs sur la grille tout était réuni pour un revival de Phillip Island…

    Dans une chaleur étouffante, Dani Pedrosa, toujours aussi brillant en qualifs, signait en effet sa troisième pole position de rang. Mais le niveau de Melandri sur Honda Gresini, excellent troisième sur la grille, allait avoir raison de l’Espagnol et lui permet de signer son troisième podium de l’année et de s’emparer de la quatrième place au championnat pilotes.

    Marco* fut l’un des seuls réels attaquants du jour avec Nicky Hayden et Valentino Rossi (ici en photo derrière Casey et devant un panneau du chronométreur officiel Tissot), qui connurent tout deux des fortunes diverses. Le Kentucky Kid, champion du monde en titre, eut par exemple rendez-vous avec les graviers après avoir pourtant joué pour le podium comme en Australie sur sa RC212V.

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    Honda justement, dont le HRC fête ses 25 ans, semble bien avoir retrouvé un peu de sa superbe en cette fin de saison, avec trois de ses montures placées dans le top 6. On en veut pour preuve les 2ème, 3ème et 6ème places respectives de Melandri, Pedrosa et Elias.

    Le même Toni Elias qui avait contribué à faire chuter la statue de Vale l’année précédente à Estoril en le coiffant** pour quelques centimètres (je n’ose même pas parler en fractions de secondes) dans une course folle.

    Côté français, alors que Sylvain Guintoli termine dans les choux à la 19ème place, Randy de Puniet signe sa seconde meilleure course de la saison (après sa seconde place à Motegi). Il réussit à l’extinction des feux – une fois n’est pas coutume – un bon départ, pour se maintenir en 4ème place à l’arrivée après avoir néanmoins réussi à mettre sous pression Dani Pedrosa et battu Valentino.

    Il apparaît d’ailleurs de plus en plus certain que ce dernier bénéficiera des gommes Bridgestone sur sa M1 en 2008. C’était la moindre des choses après toutes les pressions*** exercées par lui et son entourage en coulisses. Ce qui ne l’a pas empêché de reconnaître, magnanime, la nette progression des Michelin en cette fin de saison.

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    Qui plus est, la décision sur le maintien ou non de la pluralité de manufacturiers en 2008 a été repoussée et sera révélée ce vendredi. Mais il n’y a pas de raison que le MotoGP rejoigne le Superbike avec Pirelli, la Formule 1 avec Bridgestone et le Rally WRC avec BFGoodrich en adoptant comme eux un manufacturier unique. Les performances retrouvées du Bibendum et le forcing de Rossi y sont pour beaucoup.

    Peut-être qu’après le reflux de toute cette agitation, on se rendra compte que parmi les très bons pilotes du plateau, seul Nicky Hayden a su garder la tête froide au sujet de la single tyres rule. Il nous avait déjà étonné par son comportement très pro suite au "strike" de Pedrosa l’année dernière à Estoril (après une grosse colère sur la piste, il faut le dire).

    Quant au coéquipier de Casey Stoner, Loris Capirossi, il termine sa fantastique escapade asiatique qui l’avait vu vaincre au Japon, par une surprenante 11ème place, indigne de Capirex.

    Pour terminer, on ne parle que rarement ici des championnats des cylindrées inférieures, notons tout de même que Jorge Lorenzo futur coéquipier du Doctor chez Yamaha, est sacré champion en 250cc pour la seconde fois, terminant 3ème sur le podium.

    Et on peut affirmer sans se tromper en regardant cette photo, que el mallorquin de 20 ans possède un certain sens de la mise en scène, affublé de gants dorés pour son second sacre !

    Cela changera l’Italien du relatif effacement dont faisait preuve son lieutenant Colin "The Texas Tornado" Edwards, et ça promet même de faire des étincelles entre les deux hommes, à mon avis.

    A présent direction le 4 novembre au Ricardo Tormo, à Valencia pour le dernier Grand Prix de la saison, dénommé Gran Premio de la Communitat Valenciana.

    Aaaaaaaah Valence, je vous fiche mon billet que la course sera beaucoup plus tranquille que celle de l’année dernière. Comment ça je prends pas trop de risques !?

    *à noter que Marco Melandri fut le coéquipier de Norick Abe chez Fortuna Gauloise Tech 3 en 2004.

    **je n’oublie pas non plus Kenny Roberts Jr. qui avait nettement joué les troubles-fêtes dans ce chassé-croisé portugais insensé.

    ***voire menaces de départ d’après autosport.com mais selon cet article Vale affirme que non.

    crédits photos: Ducati Corse et site officiel de Jorge Lorenzo.

  • Stoner emmène les Ducati à la victoire à Phillip Island

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    Dans un remake du baisser de rideau de la saison précédente à Valencia, Ducati place deux de ses machines aux premières marches, devant la Yamaha du Doctor qui avait revêtu pour l’occasion sa livrée Fiat Abarth, si…hum, particulière*. Un final qui aura encore alimenté la polémique sur les pneumatiques. Le départ canon des deux champions du monde 2007 et 2006 qui déposaient littéralement leurs adversaires, laissait pourtant augurer d’un autre podium.

    Les spéculations sur un manufacturier unique, justement, pourront redoubler après les critiques à mots couverts de Rossi, déclarant qu’en raison de la chaleur et de l’usure prématurée de son train de pneu il avait dû lever le pied en fin de course, par peur de glisser. Tout cela après avoir avoué hier qu’il préférait les Bridgestone, joli coup de Jarnac adressé à la firme de Clermont-Ferrand avec qui (grâce à qui, plutôt) il a glané tant de titres.

    Mais le quintuple champion du monde devait se sentir aussi frustré, victime d’un dépassement tout en autorité effectué par son compatriote Loris Capirossi en bout de ligne droite, un Capirex que le départ prochain de son team semble porter au plus haut, depuis sa première place à Motegi il y a trois semaines. Colin Edwards, coéquipier de Valentino, que l’on voit ici dans la fameuse livrée en question, terminera 9ème.

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    Toujours concernant les récriminations sur les gommes (on n’en finit pas), Sylvain Guintoli (Yamaha Tech 3/Dunlop) s’est plaint de n’avoir aucun grip à l’arrière et de ne pas pouvoir piloter la moto pendant les premiers tours, il franchira la ligne à la 14ème place, triste après son top10 en qualification. Toujours chez les pilotes français, Randy de Puniet, après son départ (encore une fois) catastrophique finit 6ème, auteur d’une jolie remontée, lui qui a été 13ème au plus fort de la course.

    Carlos Checa dont nous vous parlions récemment  au sujet de son départ du MotoGP pour le World SBK, finit à la 11ème place. L’un des grands gagnants de ce week-end est le Brésilien Alex Barros qui sur sa Ducati d’Antin termine à une étonnante cinquième place.

    Ducati, l’officielle cette fois, est aussi assurée de remporter les trois championnats du monde, le championnat pilote avec Stoner, les championnats écuries et constructeurs avec Ducati MotoGP. Ce qui a fait dire à Luvio Suppo manager de l’équipe: "Ce doublé est une très belle manière de fêter ces championnats. C’est notre deuxième doublé après celui de Valence la saison passée avec Troy Bayliss et Loris Capirossi, donc a priori nous avons besoin d’un Australien et d’un Italien pour les réaliser".

    Du côté du vainqueur constructeur de l’année dernière, Honda HRC, on notera la belle performance de Nicky Hayden… jusqu’à son abandon sur problèmes mécaniques et qui semblait pouvoir contester la suprématie des Italiennes, et la quatrième place de Dani Pedrosa, une déception après sa pole position qu’il avait arrachée la veille mais qui ne pouvait tenir le rythme imposé par Vale et Stoner.

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    Dans une semaine, direction Sepang en Malaisie, son beau circuit dessiné par Herman Tilke, que les passionnés de F1 connaissent bien, ses lignes droites et ses "twisty turns": les Brembo vont chauffer.

    Circuit dont les tribunes peu animées trancheront avec la folie australienne. Surtout depuis le retrait de Proton, le producteur local, de la compétition MotoGP. Proton ? Si, si souvenez-vous… (photo de 2004 avec Kurtis Robert, le frère cadet de Kenny Roberts Jr., champion du monde 2000 et fils de Kenny Roberts Sr., aux trois couronnes mondiales).

    *Yamaha précise sur le site Yamaha Racing que ce sera la dernière livrée originale de la saison. Ouf.

    Crédits photos: Ducati Corse, Yamaha Racing et Proton.

  • Ducati Monster, qui dit vrai.

    Ducati1 Les amants de la marque de Bologne ne se peuvent plus, l’attente est cruelle malgré la 65e Fiera Milano toute proche. C’est qu’un nouveau Monster 695 est annoncé, ce qui après 15 ans de réchauffé malgré l’appréciation pour la recette, n’est pas une mince affaire. Le messie, de corps, d’âme et d’esprit la chevaucherait que l’exaltation ne pourrait être plus extatique. Nouveau châssis façon Desmosedici, échappement double sous la selle, monobras oscillant ou pas, les paris sont ouverts.

    Des images d’artistes imaginatifs font leurs apparitions, alors, petit sondage maison, laquelle de ces deux propositions vous semble la plus crédible?

    Ducati2

    Ducati3

    Mise à jour: Plutôt joli Bronxsi, alors je me permets de mettre l’image ici pour la postérité, avec cette autre image supposée du Monster en essai privé. Évidemment, on ne voit pas grand-chose, même le monstre du Loch Ness à de meilleures photos. On va devoir être patient.

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  • WSBK Vallelunga : Biaggi met la pression

    Rm07_biaggi_burn_out2 En remportant la première manche et en terminant second de la deuxième, l’italien Max Biaggi a sauvé sa tête pour la conquête du titre mondial.
    Au classement provisoire, le pilote Suzuki reste second derrière James Toseland, mais seulement 29 petits points les séparent à présent. Le japonais Haga est un peu plus loin derrière mais tout reste encore possible pour lui aussi. Autrement dit et pour être clair : Tout se jouera ce week-end lors des deux dernières manches de la saison. Et ce sera en France!

    A Vallelunga, la première manche a donc été remportée par Max Biaggi qui signe là sa troisième victoire de la saison. Il devance l’australien champion du monde en titre Troy Bayliss (Ducati), James Toseland s’emparant de la troisième marche du podium.

    La deuxième manche est remportée par Troy Bayliss devant Max Biaggi. L’italien a bien faillit ré-éditerRm07_biaggi_bayliss_race son exploit en se payant le doublé sur ses terres, mais une petite perte de contrôle de sa Suzuki alors qu’il était en train de mettre la pression à l’australien eu raison de sa fougue. Haga et Corser, les deux pilotes Yamaha, prennent respectivement les 3e et 4e places de cette deuxième manche.
    Mais où est donc James Toseland? Eh bien sachez que lee pilote anglais y est allé de sa chute mais repart courageusement pour sauver une belle 11e place, position lui permettant d’engranger quelques précieux points au général.

    Classement M.1:

    1 ITA Biaggi 39’24.967
    2 AUS Bayliss 39’30.605
    3 GBR Toseland 39’32.419
    4 JPN Haga 39’35.046
    5 ITA Fabrizio 39’47.224

    Classement M.2:

    1 AUS Bayliss 39’30.861
    2 ITA Biaggi 39’32.292
    3 JPN Haga 39’35.327
    4 AUS Corser 39’44.627
    5 ITA Rolfo 39’51.709

    Championnat:

    1 Toseland 396

    2 Biaggi 367

    3 Haga 363