Catégorie : Harley-Davidson

Maria Sharapova remporte une Harley au Qatar.

Quoi de plus normal pour la plus américaine des Russes, celle qui a droit au soutien du public de l’US Open même face à une joueuse de la bannière étoilée, de remporter une Harley Night Rod, le produit US par excellence sur deux roues ? Grâce à sa victoire la semaine dernière sur sa compatriote Vera Zvonareva en trois sets, dont une "roue de bicyclette" comme l’on dit (6-1, 2-6, 6-0), elle succède à la Belge Justine Hénin au guidon d’un modèle Harley-Davidson.
Cette dernière avait fait l’impasse sur ce tournoi, dont elle était jusqu’à récemment la championne en titre donc, pour disputer le Diamond Games d’Anvers.
source: l’Equipe Magazine de ce week-end.
mars 2, 2008
Salon de Montréal, prise 2
Au Salon de Montréal, bien que près de la moitié de l’espace d’exposition soit occupée par les 4 grands constructeurs japonais, ce sont les petits ateliers locaux qui amènent couleurs et ambiances. Et ils réussissent à le faire avec peu de moyens, mais beaucoup d’imaginations et de talents.
Le chopper est à l’honneur, mais le client est roi et seul le budget dicte le degré d’innovation et d’extravagance mis en oeuvre.
Prenez Zeel Design qui se distingue sur la scène internationale avec des motos radicalement différentes, où l’ingénierie de pointe sert l’avant-guardisme du design.
Et ils ne sont pas seul, Showyo Moto par exemple peut modifier votre LiterBike et le rendre non seulement unique et personnalisé, mais en amélioré la performance et la personnalité à en rendre fou de jalousie Cher, Arielle Dombasle ou Johnny Hallyday.
Ce sympathique chopper de chez Rat Shop Custom servait d’appât pour un nouveau magazine, «Revolution motorcycle mag», qui avec moins d’un an d’existence tente de se faire une niche dans le monde de l’édition. Bilingue, il couvre l’actualité du custom.
Une alternative au Spyder de BRP (dont la production 2008 est déjà toute vendue) est ce Kit crée par Gerry St-Amour. Vertika est son nom, et il prend la place de la fourche, et ce, sur un grand nombre de motos. Pour avoir mis le nez sous le capot, l’installation ne semble pas une mince affaire, c’est pourquoi elle est prise en charge par du personnel formé à cet effet.
Après la présentation par Albin du Quad 450XC de KTM, j’ai remarqué cette autre possibilité de chez le Coréen Hyosung, le TE 450.
février 27, 2008
Salon de Montréal, prise 1
Le Salon de la moto de Montréal est une grosse affaire pour notre petit marché, mais il demeure néanmoins un Salon régional où les inédits se font rares et désirés.
De Salon, il retient l’idée de rencontre, et à ce niveau là, il remplit parfaitement sa fonction en faisant côtoyer vendeurs et acheteurs dans une atmosphère festive. L’exercice est sans doute un peu plus frustrant pour le concessionnaire, qui voit défiler devant lui la foule zyeutant, reniflant et palpant ses produits pour un retour éminemment fragile, parce qu’après tout, nous sommes toujours sous la neige.
Mais pour le badaud, c’est le bonheur, tout est là, les machines, les accessoires, les infos, les commentaires des passants qui aiment ou pas, et même la sainte paix pour qui souhaite demeurer dans sa bulle
Le kiosque Harley en particulier et les Customs en général sont ce qui suscite le plus d’intérêts, le Québec étant en Amérique, les modes sont les mêmes. Ce qui n’empêche pas BMW par exemple et même Ducati de par l’implication de ses promoteurs de tirer leur épingle du jeu. On aimerait bien par contre que ceux qui s’occupent de Moto Guzzi et Aprilla en fassent un peu plus.
Premier bref survol en images donc, avec un regard scrutateur chez HD et son Cross Bones, Rocker et Electra Glide. Et puis pour se rendre dans cette mythique cabane au Canada, le Quad (on dit (VTT) Véhicule Tout Terrain au Québec) idéal par Polaris.
février 26, 2008
Testostérone week end
On vous en parlait déjà à la mi-décembre, de cet Hypermotard de Ducati revu et hyper vitaminé aux stéroïdes par Roland Sands. Rien de nouveau sinon ces images officielles, question de mettre la table pour une tournée printanière de divers Salons en Amérique du Nord, et vendre des pièces de haute performance à la caisse, parce qu’en bout de ligne, c’est ce qui paye les factures à la fin du mois
Et question de na pas être trop léger (c’est une blague, on est pas rancunier, on a juste de la mémoire), cette autre image du film «Iron Man» dont une nouvelle bande annonce sera diffusée lors de la retransmission du Super Bowl, demain dimanche.
On y voit quelques joujoux de l’homme de fer, dont une Audi R8, une Cobra Shelby, une Saleen S7 et un Tesla Roadster, ainsi que deux Bobbers.
Celui en noir à droite de l’image ressemble à ce qu’on aurait aimé voir chez Harley, en lieu et place du balourd Cross Bones. Désolé, j’en rajoute sur le Cross Bones, mais c’est plus fort que moi. Un Bobber, c’est minimaliste ou n’est pas, le reste est aberration.

Un Hypermotard hyperactif
février 2, 2008
Album du vendredi, Carte de mode

Naomi Campbell prenant la pose pour Indian Larry
Comme c’est l’époque des défilés, pourquoi ne pas explorer un petit peu la rencontre de deux mondes que tout semble séparer? D’un côté, nous avons un univers qui s’épanouit dans la grâce, la légèreté et le précieux, et de l’autre, un monde de bruit et de fureur. Mais comme les contraires s’attirent, la princesse drapée d’organza est souvent tentée de se laisser séduire par le voyou en habit de cuir noir.
Et les photographes sont plus qu’enclins à satisfaire ce fantasme de pauvre petite fille riche, mais ne boudons pas notre plaisir, on aime que les pauvres petites filles riches aient des fantasmes, parce que nous sommes les voyous.

Cette séquence par Peter Lindberg est au complet ici

Cindy Crawford par Herb Ritts

Par Tim Walker

Les Hells Angels par Irving Penn
Cette dernière image n’en est pas une de mode, c’est un superbe portrait de groupe par un grand photographe, qui est surtout connu comme photographe de mode. Mais je ne pouvais passer à côté.
Ci-dessous, les derniers instants d’Indian Larry.
février 1, 2008
Harley-Davidson Cross Bones, Jusqu’à l’os.
Je feuilletais ce matin en kiosque le dernier numéro du magazine Vanity Fair, celui avec Indiana Jones en couverture, et bien que les photos d’Annie Leibovitz aient fait le tour des sites web depuis plusieurs semaines déjà, je n’avais pas fait le lien entre cette image de Shia LaBeouf et Karen Allen sur ce Bobber Harley et le nouveau Croos Bones, d’où ce dernier tire une bonne partie de son inspiration.
On peut dire que les astres se sont alignées comme il faut sur ce coup-là, ou qu’ils se sont fait mettre dans le bon ordre, ce qui ne serait pas nouveau pour ce type de partenariat, plus fréquent dans le monde de l’automobile.
Ce qui ne fait pas du Cross Bones une moto plus réussie pour autant, semblant puiser plus dans le style du parc automobile américain des années 50 avec toutes les extravagances stylistiques et l’orgie de chromes, que dans son propre passé, celui glorieux de la retenue et de la performance.
Parce que ce Bobber Harley de 1943, il est parfait. On ne peut rien lui enlever, et il n’y a rien à y ajouter. On a juste hâte que HD change de lunettes pour voir son passé sous un autre angle, sous une nouvelle couleur.
janvier 26, 2008
Harley-Davidson Cross Bones, Il y a un os.
Pensé et développé à une époque, pas si lointaine, où l’image du pirate pouvait encore être romantique et séduire la saine jeunesse américaine, ce Cross Bones, le nouveau Softail d’Harley nous arrive maintenant en des temps un peu plus troublés.
Essayant de suivre les modes en revisitant son histoire avec un Bobber des années 40, 50, H-D offre une machine moderne pour jeune professionnel fatigué et prenant un peu trop de gras, mais n’osant trop se l’avouer.
Mais voilà, l’époque est morose, et cette moto aussi. On y trouve tout de même de bonnes idées, comme ce guidon «Mustang», la fourche et le siège à ressort. Mais pour un Bobber, ce sont des évidences, alors on repassera pour l’originalité. Le concept est donc un peu mou, lui qui demandait plutôt une radicalisation.
Va pour le moteur de 1584 cm3 et sa boîte à 6 rapports, ce qu’il y a de mieux chez Harley, mais les décorations de cuir sur le réservoir, non merci. Va pour le Softail en habit de rigide, on a tous le dos en compote à passer trop d’heures devant ce foutu ordinateur, mais ce garde-boue de «bobtail», non-merci. Va pour le mal aux épaules avec ce guidon surélevé, mais tant qu’à souffrir, ces énormes repose-pieds, non-merci. Et , maintenant que nous y sommes, pourquoi pas un peu moins de chromes, surtout sur ces proéminents échappements?
J’imagine que je n’appartiens pas à la clientèle visée, et heureusement, serais-je tenté de dire, car en conférence de presse, Bill Davidson, le V.-P. marketing déclarait que ce Cross Bones était parfait pour partir à la découverte de ce qu’il y a de mieux dans son pays.
D’accord, il n’y a rien de mal à ça, mais du même souffle, Harley-Davidson s’associe à la UFC (l’Association de combat ultime), et la WEC (combat extrême en cage) comme partenaire et commanditaire majeur, encourageant même ses concessionnaires à s’impliquer dans l’organisation de ces soirées de lutte.
Jolie mentalité H-D.
janvier 23, 2008
Harley-Davidson, attentes à la hausse, profits à la baisse
Alors qu’en 2004 Harley-Davidson prenait plaisir d’une profitabilité inégalée, la marque emblématique d’une certaine américanité chérie par ses fans, vit des moments un peu moins roses. Il y a trois ans, les prévisions entrevoyaient des ventes de plus de 400,000 unités, mais plutôt qu’une fuite vers l’avant, c’est un recul des ventes se situant pour 2007 autour de 330,000 motos, soit près de 20,000 de moins que l’année précédente.
L’automne fut difficile pour HD, avec une baisse de ses profits de 15%, la chute de son action de 74$ en janvier 2007 à 40.49$ à la clôture des marchés hier soir, et ce, malgré un rachat massif de titres, dans le but de le soutenir et de donner un bien maigre bonbon aux investisseurs. Sans parler de la semaine de mise à pied sans salaire pour plus de 5000 employés en novembre. Mais, si la tendance se maintient, avec la récession annoncée et déjà bien amorcée aux États-Unis, 2008 ne sera guère mieux.
Seul point positif de ce bilan financier, est la bonne performance des motos Harley en Europe, où la croissance des ventes se maintient. Et puis, il y a la sortie imminente du XR1200, juste pour l’Europe. Digne héritière des XR750 d’Evel Knievel et du peu vendu, mais grandement apprécié XR1000, cette XR est peut-être le chaînon manquant d’une marque, prestigieuse certes, mais stagnante en matière d’innovation. Les zélotes en Amérique ayant boudé le V-Rod pour cause de lèse-majesté aux dieux des customs et des chromes, pas étonnant que les nouveautés n’en soient pas avec ces Fat Bob et autre Rocker.
Mais tous ces déboires, sont peut-être une bonne nouvelle, du moins pour nous, amateurs nord-américains d’inusités. Ce XR1200 fera peut-être le saut par-dessus l’Atlantique. Puisque la base s’essouffle, il serait sans doute temps que Milwaukee s’intéresse à la marge, prête pour des machines distinctives, mais à fort potentiel nostalgique. Si ça marche fort pour Triumph et Ducati, et au moment où l’on tente de ressusciter Indian, il n’y a pas de raisons qu’une maison, célébrant cette année ses 105 ans, soit en panne d’icônes pour s’inspirer.
janvier 15, 2008
Desmos et Bobbers, naissances particulières
Il est toujours émouvant d’assister à une naissance. Évidemment, la plus belle est celle de son enfant, et pour qui a eu le privilège de vivre un tel moment, il n’y a rien de comparable.
Quoique, la naissance d’une oeuvre d’art peut tout autant remuer en nous de ces émotions qui seront répétées grâce à l’intime contact quotidien avec l’objet.
Et quand cet objet est une Desmosedici RR ou un Flyrite Bobber, il y a de quoi verser quelques larmes de bonheur.
Deux vidéos pour partager ces naissances particulières.
La Desmosedici donc, dans un atelier impeccable, où chaque geste posé semble étudié avec précision.
Et un Sportster Bobber, où l’artisan cisèle patiemment sa matière, du cadre à la dernière vis.
janvier 10, 2008
Bonne et heureuse année 2008
Et une autre qui débute, en fait, au moment où j’écris ceci, je suis toujours en 2007, 2008 étant quelque part au-dessus de l’Atlantique, mais dès que je cliquerai sur «Enregistrer», ces mots seront propulsés bien en avant dans la nouvelle année, juste à temps pour une aube pleine de promesses.
Pour éviter les déceptions, j’évite la prise de résolutions, et de toute façon, je n’ai pas de mauvaises habitudes à perdre. je pourrais sans doute en prendre de bonnes, d’habitude, mais n’est-ce pas ce que nous tous essayons de faire au jour le jour? Cela se nomme la recherche du bonheur, et je n’ai pas besoin de le souhaiter à qui que ce soit, on le veut déjà tous.
Être matérialiste, je vous souhaiterais la moto de vos rêves, malheureusement, et c’est pas de chances, mais je n’ose prendre sur moi une telle responsabilité, vous devrez vous occuper seuls de celle-là.
2008 devrait voir quelques reportages sur des constructeurs passionnés, il y en a quelques-uns au Québec qui mérite d’être connus. Et puis des essais, il y a certaines machines qui m’empêchent déjà de dormir, mais avant, ce sera le Salon de Montréal en février. Pas qu’il soit un vivier de nouveautés, quoique l’année dernière le Spyder de BRP attirait les foules comme la Vision de Victory. Cette année, les nouveaux Harley-Davidson seront très certainement populaires, car au Québec comme chez nos voisins du sud, le custom a la cote. Mais ne négligeons pas BMW, qui avec une gamme de machines plus accessibles devrait tirer son épingle du jeu et faire réfléchir bien des motards.
Alors, comme disait un matelot très populaire, «Now, bring me that horizon».
janvier 1, 2008