Catégorie : Sécurité

  • Véhicules prioritaires, faits d’hiver

    Véhicules prioritaires, faits d’hiver

    Une anecdote parmi tant d’autres, dans le quotidien des motards qui roulent, euh, ben, au quotidien, justement ; laissez-moi planter le décor : une circulation dense, mais relativement fluide quand même, sur un tronçon à trois voies d’une nationale très connue des franciliens. Remontée entre les files, avec prudence, les automobilistes sont plutôt bien lunés ce matin, tout va bien, il ne fait pas trop froid. Quelques dizaines de mètres plus loin, un gyro … Puis deux, montés sur le toit de 607 noires. Devant, deux motards de la gendarmerie. Il s’agit manifestement d’un convoi sous surveillance, avec sans doute un colis précieux à l’intérieur.

    Le trafic se fluidifie, et le monospace qui me précède commence à s’impatienter en constatant que les 607 n’ont pas du tout accéléré, tout en roulant au milieu des deux voies de gauche, empêchant ainsi tout dépassement. Le conducteur du monospace, d’un naturel joueur (j’ai déjà testé, ça ne marche pas …), décide de tenter sa chance en lâchant tous les chevaux de son propulseur à mazout. Il arrive  presque à hauteur de la dernière 607, tentant de passer entre elle et le muret central, lorsque celle-ci lui ferme brutalement la porte, tel un Schumacher mal luné. ConvoiDeuxième tentative, par la droite cette fois-ci (il est vraiment très joueur, ou très pressé … ou les deux). Même sanction, et cette fois une vitre descend, un doigt vengeur se tend vers lui et lui intime de rester à distance.
    Bien, soit.
    J’en viens à ma question, dans un billet qui je le reconnais ne parle pas beaucoup de moto, mais est susceptible de tous nous concerner : le code de la route nous impose certes de faciliter autant que possible le passage des véhicules prioritaires, et j’imagine que ce genre de convoi en fait partie. Mais le code autorise-t-il pour autant ces mêmes véhicules prioritaires à gêner la circulation, sans motif sérieux ?
    Le conducteur du monospace aurait-il pu être verbalisé s’il avait mené à bien sa première tentative de dépassement ? En cas d’accrochage, aurait-il été considéré comme responsable alors que le changement de voie était clairement le fait du véhicule officiel ?

  • Feux de jour: Envers et contre tous.

    Autruche_c On aurait pu croire l’idée mise en sommeil, mais force est de constater qu’il n’en est rien. Pire, on peut légitimement se demander si la volonté de généraliser l’allumage diurne des feux de route à tous les véhicules ne relève pas, froidement, du processus inévitable, celui de la sacro-sainte harmonisation européenne. Et qu’importe, finalement, les arguments développés par chacun. Le débat serait-il tronqué ?

    La question mérite d’être posée à la lumière de ce nouveau fait d’armes: le 6 décembre 2005, le Conseil National de la Sécurité Routière, déjà auteur d’un rapport sur le sujet, a voté, à sa majorité, pour l’adoption de la mesure. Parmi les voix favorables, la Fédération Française de Moto… 

    Que les automobilistes n’aient que très peu suivi la recommandation de cet allumage diurne, que des associations de motards se soient émues à travers diverses manifestations, que, de guerre lasse, l’idée tombe en désuètude, tout cela n’a pas compté un instant auprès de ces membres qualifiés experts.

    Securout Certes, ce vote ne formule qu’une recommandation auprès de l’éxécutif. Mais elle existe néanmoins, et laisse transparaître plus une volonté affirmée d’une recherche d’harmonisation de la réglementation en matière de circulation plutôt qu’une prise en compte de la situation des usagers.    

    Le travail de la Fédération Française des Motards en Colère n’est donc pas prêt de s’achever. Ladite fédération avait déjà quitté, il y a plusieurs mois, le CNSR. Et son ambition est d’élever le débat au niveau européen. C’est sans doute là que tout se jouera. 

    SOURCE: www.motomag.com

  • Heureusement, on nous veut du bien…

    Big3Que l’électronique ait pris une place incontournable dans notre quotidien, personne fondamentalement n’y trouve à redire, tellement les contingences de notre époque l’impose à nos côtés. Cette évolution ne s’est pas privée d’entrer dans le monde de la circulation routière et ce au nom de la sécurité des usagers. Placée sous le signe générique de "systèmes de transports intelligents", elle n’a de cesse de gagner du terrain sur nos machines, jusqu’à être en mesure de devancer nos décisions. Et c’est  là que le bât blesse…

    Entendons nous bien: les systèmes anti-collision, les améliorations des aides à la visibilité ou de navigation, passe encore. Mais il est expérimenté actuellement des logiciels qui jouent sur les commandes du véhicule lorsque le conducteur dépasse des paramètres particuliers. On peut ainsi jouer sur la direction et la vitesse, sans que jamais celui qui est sensé être le seul maître à bord n’ait décidé quoi que soit. Nous voici entré dans l’ère du contrôle total et de la déresponsabilisation.

    Geiler20stunt_1 Fini les arsouilles solitaires passagères politiquement incorrectes. Les figures ci-à côté présentées relèveront, à terme, de la peinture rupestre pour les futures générations. Sans penser que ce genre de dispositif pourrait, sérieusement, poser des problèmes quant à son application sur une moto. Des problèmes, notamment, de sécurité…

    La Convention de Vienne de 1968 portant sur la réglementation routière internationale est sensée, pour l’instant, nous protéger d’une trop grande ingérence technologique au nom de notre sécurité. Cette dernière interdit, en effet, toutes démarches ayant pour conséquence de retirer des mains du conducteur le contrôle de son véhicule. Combien de temps tiendra cette barrière face aux foules moutonnières abreuvées de principes de précaution ? L’enfer, c’est bien connu est pavé de bonnes intentions…       

  • Feux de jour : les « experts » persistent et signent

    Ffmc_4 Lors de la séance du 11 octobre du Conseil National de la Sécurité Routière, le ‘comité des experts’ remettait son rapport sur l’utilisation des feux de jour. 13 pages de pur bonheur pour qui aime déceler dans les rapports d’expert les incohérences, les conclusions écrites d’avance, les affirmations péremptoires et les approximations douteuses sous couvert de pseudo scientisme. Le rapport commence par rappeler que le comité des experts n’a jamais recommandé d’expérimentation « dans la mesure ou une vérification ne lui semblait pas nécessaire puisque l’efficacité de cette mesure est bien établie par un grand nombre d’études scientifiques dans le monde ». Ca donne le ton…

    Ca marche pas…
    Mais force lui est de reconnaître que « les français n’ont pas adhéré à une mesure (…) dont ils ne comprenaient pas l’utilité ». D’aucuns diront que « les français » en ont compris toute l’inutilité, mais tout dépend du point de vue auquel on se place… Très rapidement, le rapport ouvre donc le parapluie et annonce l’impossibilité de conclure sur une baisse de l’accidentalité, du fait du manque de suivi de la mesure. Il affirme néanmoins, péremptoire que les « objections de certaines associations de motocyclistes ne sont pas justifiées [car] il n’y a aucune nécessité de reconnaître les motos en tant que telles, [et] on peut escompter que cette mesure qu’elle conduise les motocyclistes à ne pas surestimer leur visibilité par les autres usagers » . Retenez la formule, elle reviendra par trois fois dans le rapport…

    Rendez vous vous êtes cernés !
    « Après la Suisse et l’Italie, l’Autriche vient de rendre (cette mesure) obligatoire depuis fin septembre, et la Belgique et l’Allemagne envisagent de faire de même. » Quand on sait que ces pays annonçaient encore récemment attendre ‘les résultas de l’expérimentation française’ pour statuer, il y a de quoi sourire sur l’hypocrisie de cette technique du pied dans la porte, bien connue des commerciaux, doublée de celle de la stratégie de l’encerclement.

    Le comité recommande de recommander
    Tout ce qui précède n’empêche donc pas le comité des experts de recommander sans ciller :
    – de maintenir la recommandation permanente de l’utilisation des feux de croisement le jour et de l’étendre aux agglomérations en renouvelant une communication forte sur le sujet ;
    – de mener une action au niveau européen en vue de généraliser l’installation des feux dédiés sur les véhicules neufs . L’énormité de la première de ces conclusions a-t- elle suffi à ce qu’elle n’ai pas été, à ce jour, suivie d’effet, ou le lobbying de la FFMC aurait-il porté ses fruits ? Quoi qu’il en soit, il reste la problématique des feux dédiés, sur lesquels on va revenir…

    Les déçus des feux de jour
    Le rapport note une baisse des opinions favorables à la mesure dans le courant de l’expérimentation malgré les campagnes audiovisuelles et radio, et en parallèle de la campagne plus larvée de dénigrement des motards (technique du ‘shaming’) qui a culminé avec le désormais tristement célèbre ‘Zone interdite’. « Les campagnes menées n’ont pas pu contrebalancer les manifestations hostiles organisées par certaines associations de motocyclistes ». Prenez ça pour une félicitation… et un encouragement à poursuivre une campagne que la FFMC a su mener de manière constructive en mettant en avant des contre propositions, et grâce a une présence sur le terrain de ses antennes.

    Le pari de l’intelligence
    Parmi les détails des raisons pour lesquelles les français n’allumaient pas leurs feux : on note principalement , l’inutilité de la mesure (60%), la surconsommation et sur pollution (46%), la baisse de visibilité des motards (40%). Et parmi ceux qui allumaient leurs feux malgré tout, nombreux sont ceux qui mettent en avant les ‘circonstances de visibilité’, preuve que le message (celui de la FFMC !) a porté !

    Mettre une blouse blanche, étiquetée ‘expert’, ça donne du crédit aux évidences que l’on profère !

    Morceaux choisis
    Sans vouloir détailler ce que chacun d’entre nous aura constaté, précisons que le rapport indique que « c’est (plutôt) la luminosité ambiante qui conditionnait l’utilisation des feux de jour ». (sic) « Depuis avril, la pratique est devenue négligeable sur tous les réseaux ». « Le taux d’utilisation n’aura été conséquent que pendant trois mois ». « Il y a une grande incompréhension de la mesure » et, faisant le parallèle avec le port de la ceinture de sécurité, une « nécessité d’acclimatation progressive de l’opinion publique aux mesures nouvelles » (sortez la vaseline ! )
    Concernant les motards, les « experts » affirment que « la demande de reconnaissance par les feux de jour relève en fait plus de considérations sociologiques sur le besoin d’un groupe très solidaire de conserver un signe distinctif ». Bref, d’après eux si on y tient a nos feux de jour, c’est plus pour se distinguer que par souci de sécurité… Ben voyons. Et le casque c’est pareil ? C’est pour se distinguer aussi ?

    Florilége
    Envers et contre tout, faisant fi du manque d’évidence le rapport affirme pourtant, péremptoire, que « Du fait de cette faible pratique, il n’a pas été possible dans l’immédiat de démontre une baisse de l’accidentalité résultant de l’allumage des feux de jours ». Pourtant deux lignes plus haut il titre « l’expérience (…) ne peut remettre en cause l’efficacité de la mesure ». Quand on vous dit qu’on vous prend pour des crétins…
    Cette approche est d’autant plus choquante que lors de la même séance du CNSR était présentées les conclusions d’une vaste enquête épidémiologique sur les effets du cannabis au volant. Cette étude relativise fortement le sur risque de la conduite sous l’emprise du cannabis : elle l’estime équivalente à la conduite après deux verres d’alcool (seuil légal de 0.5). Cela n’a pas empêché, en février 2003, une loi d’être votée à la hâte, qui punit de prison la conduite sous cannabis. Deux poids deux mesures ? Le CNSR visiblement gêné a décidé d’enterrer l’étude et/ou d’en retarder la publication : « afin de pouvoir communiquer sur le sujet et donner les vraies explications (…) il ne faudrait pas que le gouvernement la rende publique ». Introduisant ainsi une nouvelle version des mots de La Fontaine : ‘Selon que vos études vont dans le sens du gouvernement ou pas, elles seront publiées ou enterrés’, et qu’importe leur validité scientifique…

    Les feux dédiés
    Venons en au plus dur : Car si le rapport affirme que 80% des français y sont favorables, et même curieusement ceux qui sont opposés aux ‘feux de jour’, c’est sans doute qu’il y a un malentendu sur leur nature. Car les feux dédiés, dans le sens ou l’entendent le comité des experts et le gouvernement sont en fait des sortes de ‘super feux de position’, fonctionnant a mi puissance, et automatiquement et en permanence dès que le moteur tourne. Ils laissent intact la problématique des usagers vulnérables (piétons et cyclistes), ne fonctionnent qu’à l’avant du véhicule, mais « éliminent une grande partie des critiques soulevées contre les feux de jour : consommation, éclairage du tableau de bord, usure des lampes, etc » et même éblouissement, car la puissance devient très faible. Bref, foin des propositions de la FFMC pour la généralisation des feux s’allumant automatiquement en fonction des conditions de luminosité, c’est bien de feux de jour s’avançant masqués qu’il s’agit ici.

    CONCLUSION
    Le seul avantage qu’on puisse trouver à la situation est que, à la vitesse ou va l’adoption et l’implémentation des réglementations au niveau européen, ces ‘feux dédiés » ne sont pas près de se généraliser, sauf initiative en ce sens de la part des constructeurs. On peut aussi, au niveau européen, trouver des alliés pour contrecarrer ces projets. Mais face à ce « rapport d’expert » la FFMC constate que malgré des victoires dans la course de vitesse qu’elle a engagé face au gouvernement français sur les feux de jour, doit maintenant s’engager dans une course de fond, face aux propositions de feux dédiés au niveau européen. Elle va saisir la FEMA à ce sujet afin de poursuivre à l’échelon européen, la bataille qu’elle a entamé en France.

    Pour obtenir le rapport complet et la recommandation du comité des experts, cliquez ici.

    Source : FFMC

  • Solidarité aux motards verts

    Ffmc_3 La FFMC apporte son soutien aux actions qui se mettent en place autour de la défense des loisir verts. Si son objet est avant tout de défendre les droits des motards en tant qu’usagers de la route, la FFMC tient cependant à exprimer sa solidarité devant les menaces qui pèsent sur les droits et libertés des motards qui pratiquent le tout-terrain. La FFMC appelle ses antennes départementales et plus largement les motards à apporter leur aide à toute action des motards verts qui va dans le sens du respect de leurs droits et libertés, de la préservation de l’environnement, et d’une conception citoyenne du partage des chemins.

    La FFMC soutient ainsi la journée d’action nationale des pratiquants des loisirs verts organisée le dimanche 20 novembre, à l’initiative du CODEVER. Cette action est organisée contre la Circulaire Olin qui vise à restreindre l’accès aux chemins ruraux ouverts à la circulation des véhicules. Selon cette circulaire, seules les voies accessibles par des véhicules de tourisme non adaptés au tout terrain peuvent être empruntées par des randonneurs motorisés, cavaliers, et même VTT. La FFMC condamne l’appel à la répression contenu dans cette circulaire. Pour la FFMC, la libre circulation de ces véhicules homologués et assurés, dans le respect de l’environnement et des autres usagers doit être préservée. Elle encourage une pratique responsable des loisirs motorisés tout terrain.
    Pour plus de renseignements, cliquez ici.

    Source : FFMC

  • David Morillon : ma chute au premier tour des 24h du Bol d’Or

    Morillon_2 Comme promis dans cet article, voici la réponse exclusive de David Morillon sur sa chute lors du dernier Bol d’Or :

    "Que l’on arrête de raconter des bêtises, demandez plutôt à l’intéressé ce qui s’est passé ! Aujourd’hui je suis pilote privé, mon envie c’est de gagner, et pour y arriver-il faut prendre des risques. Que ce soit un pilote privé ou professionnel tout le monde veut passer le premier tour en tête ! Nous savons tous qu’il y a les qualifications, le départ et l’arrivée qui comptent le plus aux yeux des téléspectateurs, du public, des équipes, c’est ce qui va passer à la télé, dans les médias.
    Après un super départ (partis de la 11ème place) je passe en tête en doublant la suzuki au freinage d’adélaide, Checa me passe dans le virage du Lycée, je lui refais l’intérieur avant la chicane et je passe en tête au premier tour du Bold’Or.
    Je me suis donc retourné pour voir mes concurrents en me levant de la selle et en regardant entre mes jambes, ce moment à été instinctif et je l’ai fait par orgueil, fier de battre les pilotes officiels. Je savais très bien que je ne pourrais pas suivre leurs cadences très longtemps (leurs motos sont bien plus puissantes que la mienne).

    En pleine accélération (en 2ème), la moto équipée de pneus neufs (ce n’est pas le cas pour chaque séance d’essais), un vent de face important, le fait que je me retourne en me levant de la moto debout sur les cales pieds ont fait qu’au moment où je me rassoie et que je tourne la tête pour voir la piste la moto était droite comme un I. Je n’ai pas du tout senti la moto se cabrer et là je n’ai rien pu faire, ni couper les gaz ni freiner. La suite était inévitable avec une belle chute mais sans gravité.
    Après cela j’ai ramené la moto dans les stands et je suis allé me faire soigner au centre médical (une belle pizza sur la fesse droite !!).

    Je me suis excusé auprès de mon team manager en lui disant que j’avais commis une erreur. Il m’a répondu qu’il ne m’en voulait pas et qu’à eux aussi cela leur arrivait de faire des erreurs.
    Deux heures après le départ nous avons décidés d’abandonner, et là je me suis excusé auprès de chaque membre de l’équipe. Nous voulions surtout privilégier la course du dimanche suivant en Italie où l’on jouait notre place de vice-champion du monde d’endurance (Les 24h du Mans et le Bol d’Or ne comptant pas pour le championnat du Monde). Après mon 2ème temps des qualifications, je pars en tête pendant 2 tours pour finir 4ème.
    Il faut savoir quand même que je roule dans une équipe privée avec laquelle je termine Vice-Champion du Monde d’Endurance 2005, et tout cela sans recevoir aucune prime, juste pour la passion de mon sport. En tout cas l’important pour moi dans cette histoire, c’est que personne ne soit tombé et blessé. C’est ma seule chute de la saison sur les 7 courses du championnat.
    Heureusement que j’étais là sinon il n’y avait quasiment aucune image du Bol d’Or à la télé.
    Le même week-end la télévision française à montrée le crash des deux 125cc de grand prix qui se sont percutées.
    Les médias montrent le spectacle, l’événementiel mais demander à des personnes qui est-ce qui à gagné le Bol d’Or ? Très peu le savent !
    Vous à t’on fait voir des images des stands, des ravitaillements, des bénévoles qui se démènent pour réaliser leur rêve ?
    Et pour 2006, mon équipe est prête à me reprendre sans la moindre hésitation.
    A bon entendeur, salut et à l’année prochaine !"

  • Sécurité routière : baromètre du mois d’octobre 2005

    Tableau_1Au cours du mois d’octobre 2005, comparé à octobre 2004, on a enregistré des diminutions homogènes des nombres d’accidents corporels et de blessés et une diminution nettement plus marquée du nombre des personnes tuées. A noter que les conditions météorologiques de ce mois d’octobre 2005 ont été légèrement défavorables à la sécurité routière alors que celles d’octobre 2004 avaient été assez neutres. Le mois d’octobre confirme donc les bons résultats constatés en août et en septembre. Pour la première fois depuis que des statistiques fiables existent, le nombre annuel des personnes tuées est passé sous la barre des 5 000 tués et se situe à 4 984. Le cumul des dix premiers mois de l’année se traduit par des diminutions homogènes des nombres d’accidents corporels et de blessés et une baisse légèrement plus marquée du nombre de personnes tuées. Le bilan des 12 derniers mois (novembre 2004 à octobre 2005) est de 4 984 tués.

    Tableau_2

    Graphique

    Source : Sécurité Routière

  • Manifestation pour le stationnement sur les trottoirs

    Ffmc_75_1 Depuis quelques mois, les deux-roues motorisés sont victimes d’une répression excessive et sans discernement aucun pour du stationnement non gênant sur les trottoirs. Cette répression s’amplifie de jour en jour. Pas étonnant quand on lit les propos clairement motophobes du Préfet de Police de Paris : « Il n’est plus possible de continuer à tolérer le stationnement des deux-roues sur les espaces piétonniers, notamment sur les trottoirs« . Et celui-ci de rajouter : « ces dispositions réglementaires doivent désormais être appliquées strictement par les services de polices qui verbalisent systématiquement« . Alors qu’il manque largement plus de 100.000 emplacements dans Paris pour les deux-roues motorisés, doit-on accepter de se faire verbaliser systématiquement, voire se faire enlever (et très souvent abîmer) son véhicule par la Police ? Comme vous, nous ne le pensons pas, c’est pourquoi nous appelons tous les motards à venir manifester le samedi 5 novembre, à 14h00 place de la Bastille. En revanche, montrant que les motards sont respectueux des autres usagers de l’espace public, la FFMC travaille depuis plusieurs mois avec la mairie de Paris et la Préfecture sur une charte donnant des conseils pour ne pas gêner sur les trottoirs.

    Source : FFMC Paris et Petite Couronne

  • Feux de jour : Perben se trompe de sortie

    Ffmc_1_1 Dans l’attente d’une décision du Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR), le Ministère des Transports a annoncé lundi le maintien de sa recommandation d’allumer les feux de croisement le jour pour les automobilistes à l’approche de l’hiver, en attendant la généralisation de feux dédiés sur les véhicules neufs. Pour la FFMC, c’est la preuve qu’en France, un panel de pseudo experts, spécialistes de l’équation et de la production de rapports, vaut plus que l’ensemble des associations d’usagers de la route, spécialistes de la sécurité routière, qui se sont déjà largement positionnées contre, au niveau français comme européen. En recommandant l’allumage des feux de jour alors que les deux expériences précédentes ont montré leur échec et que plus de 180.000 personnes se sont exprimées contre ce dispositif, les pouvoirs publics remettent gravement en cause, une nouvelle fois, le partage de la route et l’impérieux besoin de respect et d’attention aux plus fragiles.

    Pour la FFMC, il ne peut y avoir de politique de sécurité routière efficace qui aille à l’encontre des besoins des usagers vulnérables, piétons, cyclistes, deux roues motorisés, alors que des solutions existent, acceptables pour tous :
    – Favoriser la technologie d’allumage automatique des feux en fonction des conditions de visibilité.
    – Communiquer sur l’importance de la vue au volant et remettre en vigueur la campagne « bien voir, être vu », assortie d’un contrôle gratuit des feux automobiles.
    – Améliorer la vue de tous les usagers : l’ASNAV notait récemment qu’un minimum de 700.000 conducteurs « seraient mieux avisés de ne jamais s’asseoir à la place du conducteur » ! Le code de la route a abaissé le seuil d’accuité visuelle de 8/10 à 5/10, tout en instaurant des examens obligatoires de la vue, qui n’ont jamais été mis en œuvre.
    – Améliorer la visibilité des véhicules de gabarit réduit, en rendant notamment obligatoire l’allumage des feux de croisement des deux-roues motorisés de cylindrée inférieure ou égale à 125 cm3.
    La FFMC ne pourra accepter que la pression du lobby des constructeurs automobiles mène à des mesures dangereuses pour les plus vulnérables d’entre-nous. Elle renouvelle sa demande de rencontre à Dominique Perben, de manière urgente.

    Lire également :
    Remontée de file : cacophonie au Mondial du deux-roues !
    La FFMC sera présente au Mondial du Deux Roues

    Source : FFMC

  • La combi de Rossi en vente sur Ebay

    Combi_rossi_1Si vous êtes fan du pilote de génie italien Valentino Rossi, vous pourrez peut être remporter la vente aux enchères organisée par l’équipementier Dainese sur le site Internet Ebay. Pour l’acquérir il vous faudra avoir le porte-monnaie bien remplie puisque les euros vont couler à flot pour cette authentique pièce de collection que vont s’arracher les passionnés de moto du monde entier. A l’heure de l’écriture de cet article, la combi s’affichait à 34 050 € ! De plus, l’heureux vainqueur des enchères sera invité à prendre possession de sa combi dans le nouveau magasin Dainese à Vicenza en Italie où il recevra un certificat d’authenticité des mains du président de la marque : Lino Dainese. Cette combinaison intégrale est celle que Rossi a utilisé lors du grand prix d’Allemagne MotoGP durant lequel il a chuté lors des essais libres. En conséquence, la combi est marquée au niveau du genou et coude gauches, mais pour oublier ces petits défauts, Rossi a apposé son autographe par-dessus. La vente aux enchères a débuté le 27 octobre et se terminera le 2 novembre. Les bénéfices générés par la vente iront à l’Université de Padoue afin de financer le programme de recherche pour la sécurité des pilotes de moto. Bonnes enchères, il vous reste 3 jours et 15 heures !

    Combi_rossi_2

    Sources : motoGP.com