Catégorie : Triumph

  • La nouvelle Triumph ROCKET III Roadster en vidéo

    La nouvelle Triumph ROCKET III Roadster en vidéo

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    Avant son imminente sortie la nouvelle Triumph Rocket III Roadster s'offre une étonnante vidéo où elle n'hésite pas à donner de sa personne… 

    La machine n'est pas totalement revue et conserve bons nombres de ses pièces, 90%, par rapport à la version précédente. Cette version 2010 reçoit pour la première fois un système de freinage ABS.

    Son moteur tri-cylindre cube toujours 2294 cm3 et gagne 6 cv pour presque atteindre les 150 cv à environ 6000 tr/mn. Il est toujours le plus gros moteur au monde réalisé pour une moto de (grande) série. 

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    La machine affiche un petit 367 kg sur la balance, sans les pleins. Les amateurs de stunt vont être content.

  • Album du vendredi – Prendre la pose à LA

    Album du vendredi – Prendre la pose à LA

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    Attirer par la plastique (retouchée?) de Helena Christensen en couverture du magazine Citizen K, ce sont plutôt les Triumph des poseurs de la côte ouest-américaine qui m'ont retenu quelques instants. Mis en scène par un publicitaire, Kristian Ranker et en mots par un vendeur de musique, Errol Kolosine, ces jeunes gens qui en font trop ne sont pas, imperméables à la mode, comme on le mentionne dans l'article, ils en sont plutôt complètement imbibés. Ce n'est pas de l'authenticité, c'est de la caricature, on ne vend pas un «way of life» pour reprendre le français du magazine (remarquez que le blog moto est le fils du Social Media Group, tout aussi français que l'autre, alors je suis mal placé pour donner des leçons), mais des T-shirts.

    N'empêche, on ne leur enlèvera pas l'efficacité de la chose, et qui n'a pas besoin d'un T-shirt?

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  • Triumph Daytona 675, sportive de l’année 2009 pour MCN

    Triumph Daytona 675, sportive de l’année 2009 pour MCN

    2009 Triumph 675 Daytona

    Après 3200 km de tests sur route et 5 intenses tours des 60 km du circuit de l’île de Man, aux mains expertes de Conor Cummins, le magazine anglais MCN vient d’élire la Triumph Daytona 675 moto sportive de l’année 2009 devant la Yamaha R1, l’Aprilia RSV4 et la KTM RC8R

    La Triumph 675 Daytona l’a emporté de très près sur la Yamaha R1 et son moteur cross plane. 

    2009 Yamaha R1

    « Alors que les moteurs d’un litre de cylindrée nous ont époustouflé par leur puissance et leur vitesse de passage en courbe, nous avons été plutôt séduits par la Triumph 675 et son agilité, son châssis et le caractère de son moteur trois cylindres… »

    2009 APRILIA RSV4 

    Les Aprilia RSV4 et KTM RC8R sont plus des motos de course surpuissantes homologuées de justesse pour la route, qualifiées de monstres des circuits:  » dont la puissance et l’adhérence à haute vitesse sont inimaginables pour la majorité des motards« …

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  • Edition spéciale de la Daytona 675 Supersport

    Edition spéciale de la Daytona 675 Supersport

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    Pour la remercier de ses bonnes performances commerciales Triumph offre à sa Daytona 675 Supersport 2009 une série limitée…

    Daytona 675

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    Blanc perle pour les carénages et le réservoir tandis que le châssis, la boucle arrière et le bras oscillant adoptent le coloris bleu. 

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    La nouvelle livrée a pour but d'affiner encore plus les lignes de la machine élue "moto de l'année" en 2006 selon Triumph.

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    Fourche inversée de 41 mm de diamètre et amortisseur arrière sont entièrement réglables et de nouvelle génération.

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    Les versions 2009 adoptent de nouveaux freins avant monobloc à montage radial.

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    La mécanique ne change pas, toujours le moteur compact trois cylindres 675 cm3 développant 126 cv à 12500 tr/mn pour un couple de 72 Nm à 11500 tr/mn. Sa zone rouge débute toujours à presque 14000 tr/mn…

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    La Daytona 675 Supersport se distingue toujours de la concurrence avec le châssis le plus léger du marché dans sa catégorie, seulement 8,7 kg. La machine pèse 162 kg à sec.
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    Les motos arrivent en ce moment en concession pour être disponible officiellement le 11 mai. Le prix est de 11190 euros, comptez aussi sur une large gamme d'accessoires disponible pour la personnaliser ou l'enmener sur piste…

  • Le mur du son – Top 3

    Le mur du son – Top 3

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    Avec le petit blitz électrique de la semaine dernière, où le seul bruit audible généré par les machines était celui provenant du travail des suspensions, un clac, clac pas vraiment agréable à l’oreille, un petit retour à la tradition s’impose.
    J’ai donc laissé vagabonder mes souvenirs pour retrouver le son que l’on aime tant, celui de ces moteurs à explosion mis en musique par l’échappement.
    Le bruit de l’un est musique pour l’autre, parlez-en aux fans de Metallica, mais le son d’une moto est aussi sa personnalité, qu’elle soit deux temps, quatre temps, V-Twin ou 4 en lignes.
    J’en suis donc arrivé à un Top 3, avec en tête une anglaise, suivi d’une américaine, non, pas celle que vous croyez, et une italienne.

    Première de classe à mes oreilles est la Triumph Scrambler. Le petit bicylindre parallèle de 865 cm3 n’est pas le plus imposant, mais il ne manque pas d’entrain, et avec ces échappements latéraux surélevés chromés, pas ceux d’origine, mais les petits nouveaux pour le hors route, histoire d’effrayer lièvres et mésanges, l’effet est garantit.
    Comme il se doit, ça pétarade à l’accélération comme à la décélération, et je ne pouvais m’empêcher à chaque arrêt de donner des petits coups à la manette des gaz pour l’entendre ronronner.
    En fait, je vais vous dire la vérité, car si le Scrambler est premier, c’est parce qu’à un feu rouge, un type s’est porté à ma hauteur et m’a lancé un «Hé! Steve McQueen» bien sentit.
    Le son du Scrambler était formidable, mais se faire donner du Steve McQueen, ça n’a pas de prix.

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    La deuxième place revient à la Victory Vegas Jackpot. Encore une fois, l’échappement d’origine fait place à une version moins civilisée et plus jouissive, mais néanmoins issue du catalogue de la marque.
    Vous remarquerez que mes préférences vont aux sons générés par la compression, où le Victory excelle. Accélérer, c’est bien beau, mais se laisser aller, en matière de son, c’est mieux. C’est comme une vague qui se brise, un soupir, un sanglot refoulé, un rire qui s’étire.
    Victory fait bien les choses, le son est ample et rond, un peu sourd, comme discret et timide, s’excusant presque d’élever ainsi la voix. Contrairement à Harley-Davidson où tout se passe à l’arrêt, avec cette hésitation dans le phrasé, si caractéristique des anciens moteurs, Victory cache son jeu; il faut rouler pour apprécier.

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    Finalement, et sans démériter, c’est un Termignoni qui complète le tiercé. Malheureusement, je n’ai pas d’image de la moto (dont je suis l'auteur), et encore moins le son, me direz-vous, mais il équipait une Ducati GT 1000 Touring, remplaçant seul sur la droite les deux pots d’origines disposés de chaque côté.
    L’air de rien, seul et chromé, ce Termignoni donnait à la petite Ducati des airs de grosse américaine, le panache et le tranchant Italien en bonus.
    Cette moto avec son allure de grand-mère prenait alors un coup de jeunesse incroyable, imposant le respect dû aux vieux os tombés dans la fontaine de jouvence.
    Contrairement aux deux autres qui se bonifiaient grâce au changement, mais demeuraient fidèles à leur personnalité d’origine, la GT 1000 se transformait, devenant une émule de Docteur Jekyll et Monsieur Hyde, douce et dangereuse à la fois, le changement se faisant dès que l’on appuyait sur le démarreur.

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    Mais tout ça est bien subjectif, et vos observations diffèrent très certainement, mais demeure une expérience sonore et sensuelle que tous les moteurs électriques du monde ne pourront jamais offrir.
    Dommage que pour avoir l’œuf (un monde un peu plus propre et respectueux), nous devrons, un jour, tuer la poule.

  • Matchless G80 par Les Harris

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    Alors que Honda s’apprête à lancer sa CB750 qui aura (pour celles qui roulent encore) 40 ans cette année, en une version moderne mais néanmoins nostalgique en la CB1100F, je vous propose un autre classique, la Matchless G80 de Les Harris.

    Un peu d’histoire d’abord, car Matchless, une des plus anciennes marques britanniques, la première moto à sortir de l’usine le fit en 1901, est au même titre que Triumph, BSA et Norton, une incontournable du style british.

    La famille Collier, c’est le père Henry Herbert et ses deux fils Charlie et Harry puis, le cadet Bert qui mettra au point un 4 cylindres en V de 593 cm3, révolutionnaire pour l’époque (1931).
    La Morgan, ce 3 roues si typique avec son V-Twin comme calandre sera propulsé exclusivement par un Matchless à partir de 1935.
    En 1941, Matchless introduira la fourche télescopique, nommée Teledraulic, une avancée majeure à l’époque, et toujours aussi appréciée aujourd’hui.

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    Pendant la Seconde Guerre, la compagnie produira plus de 80,000 motos, principalement les modèles G3 et G3L à fourche Teledraulic. L’après-guerre verra l’introduction du modèle qui nous intéresse, le G80, un 500 cm3 dérivé du G3 ayant fait la guerre. Ce Roadster agile, confortable, économique et fiable, toutes des qualités qu’auront les Japonaises causant sa perte moins de 20 ans plus tard, ne résistera donc pas à l’invasion malgré une alliance avec Norton, et ne verra pas les années 70.

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    Arrive Les Harris, un passionné avec la volonté de ne pas laisser se dilapider le grand héritage britannique. Au milieu des années 80, il sera celui qui remettra la Bonneville sur la carte et dans le cœur des amateurs. Son atelier en produira plus de 1000 répliques en quelques années, étant ainsi, pour une bonne part, à l’origine de la renaissance de Triumph.
    Après le succès de ses Bonneville, il se lancera dans l’aventure de la G80, puisqu’il avait déjà acquis auparavant le nom Matchless. Avec l’appui du designer Brian Jones, un ancien de Triumph justement, ils porteront en moins d’un an le projet de la table a dessin à la chaîne de production. Ce très court laps de temps avait bien une raison, une moto des plus simplissime.
    Légère à 150 kilos, un monocylindre Rotax de 494 cm3, boîte à 5 rapports, cadre à simple berceau et réservoir de 15 litres. En option sont le démarreur électrique et un deuxième disque de frein à l’avant.
    Rien de spectaculaire chez ces 860 machines produites, sauf un supplément d’âme pour une moto montée par des mains expertes d’artisans enthousiastes et fiers. Et le plus beau de l’affaire est que cet amalgame de pièces disparates, dont plusieurs Italiennes comme Paioli, Brembo, Dell’Orto et Laverda, réussisse en fin de compte à fédérer la quintessence du style britannique. Elle est une Norton, une Triumph, une BSA, une moto anglaise, tout simplement Matchless.

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  • La Daytona 675, cru 2009, en portfolio et caméra embarquée.

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    Voici donc la dernière des 675, lointaine parente de la TT 600, un quatre pattes sans trop de personnalité, presque nippon par ses choix de motorisation, et descendante en ligne directe des Daytona 600. Une vraie pistarde exclusive. Pour preuve, comme on l’avait déjà fait remarquer, la position sur les poignets est extrêmement fatiguante à la longue dans le trafic. Une bête de course dont les performances ont été encore améliorées, puisque son régime maxi est passé de 13500 à 13900 tr/min, sa puissance revue à la hausse (125 à 128 chevaux), avec une vitesse de pointe de 255 km/h. Pour cela, elle a subi un régime: 162 Kg à sec. Soit trois kilos de moins que sa devancière. De quoi aller chercher la concurrence japonaise en supersport et ses Honda CBR 600 RR, Kawasaki ZX-6R, et Yamaha YZF R6. Avec la satisfaction que procure les trois cylindres pour une moto coupleuse déjà à mi-régime. Là où les quat’cyl’ de cette catégorie vous donnent l’impression d’être sur un élastique géant qui s’allonge… sans jamais se détendre. Frustrant. Notamment quand on tient à son papier rose. Question prix, la dernière Daytona est disponible à 10990 €, soit 400 de plus que le modèle précédent. On constate une jolie inflation par rapport à son aïeule, puisque la petite Dayto a pris 2000 € en trois ans, pour des modèles il est vrai beaucoup plus affûtés et qui ont su rencontrer leur public.

    Motorisation: 675 cm3, 4 temps, 3 cylindres en ligne, alésage 74 mm x course 52,5 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne. Puissance de 128 ch. (94,14 kW) à 12 600 tr/min, en full, couple 7,3 daN.m à 11 750 tr/min.
    Bridée à 106 ch (78 kW) à 12600 tr/min en France.

    Partie cycle: cadre aluminium périmétrique, fourche inversée diam. 43 mm entièrement réglable déb. 120 mm, mono-amortisseur AR entièrement réglable déb. 130 mm, freins AV 2 disques diam. 308 mm / étriers radiaux 4 pistons – AR disque diam. 220 mm / étrier 1 piston, pneus AV 120/70 x 17 – AR 180/55 x 17

    Dimensions et poids: 2 010 mm x 700 mm x 1 120 mm, empattement 1 395 mm, chasse 89,1 / angle 23,9°, hauteur de selle 825 mm, réservoir 17,4 litres, poids à sec 162 kg.

    Crédits: Photos Jason Critchell & Paul Barshon via compte Flickr membre MC24.no, vidéos Raptors & Rockets.

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  • Norton Commando, Roi d’Angleterre

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    On vous parlait de la renaissance de Norton, il y a de cela quelques semaines, voilà qu’une nouvelle étape a été franchie avec l’arrivée en Angleterre des prototypes Commando construits aux États-unis sous l’ancienne organisation.

    Deux Commando 852 et un 961, le modèle qui sera commercialisé l’an prochain, un petit 50 exemplaire à l’été, plus quelques caisses de pièces, voilà le butin de départ que s’est payé Stuart Garner, le nouveau proprio de Norton.

    Je l’ai déjà dit ici, plus d’une fois si ça se trouve, mais je vais le répéter, ma première balade en  moto fut sur une Norton Commando, et l’expérience fut mémorable. Alors, ce qui arrive à cette marque légendaire me réjouit au plus haut point. Pas que je prévois rouler avec un nouveau Commando dans un avenir, même prévisible, mais le travail effectué par Kenny Greer ces dernières années fut néanmoins remarquable. Dommage qu’il n’ait pu mener à bien le projet, mais ses motos devraient rouler sous peu, et on l’espère, faire des heureux.

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    Que Norton revive en Angleterre semble être un juste retour des choses. La machine est belle, son allure Café Racer en phase avec un regain d’intérêt pour ce style, la marque est encore plus mythique que Triumph, ne reste plus qu’à livrer une moto fiable, probablement l’étape la plus difficile.

    Via MCN

  • Triumph Speed Triple, 15 ans déjà

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    Triumph célébrera en 2009 les 15 ans de la Street Triple, et pour l’occasion, une édition spéciale et limitée sera produite.
    Les changements par rapport au modèle «ordinaire» ne sont qu’esthétiques, mais comme ces bêtes ne roulent jamais vraiment beaucoup, plutôt chat de salon que chat de gouttière, les futurs propriétaires ne pourront trop se plaindre, surtout qu’une montre exclusive sera offerte, mais uniquement à l’achat de la moto. La tocante devrait voir plus de millage que la moto.

    Pour souligner la chose, retour sur 15 ans d’histoire, du Café Racer de 1994 au Roadster d’aujourd’hui qui mène la charge du renouveau de la classe.

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    Speed Triple fait référence au Speed Twin des années 30 et 40, mais à la place des jumeaux de 498cm3, le Speed triple de 1994 y allait des triplettes du Daytona à 750cm3 et 885cm3 selon les marchés, et une boîte à cinq rapports.

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    Premier gros changement en 1997, nouveau bloc moteur passant de 95à 106 chevaux, boîte 6 rapports, mais surtout l’apparition des phares doubles et la disparition du guidon bas, passant de Café Racer à Roadster. Ce sera ce modèle qui fera les beaux jours de Trinity dans la Matrice.

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    En 2000, on passe à une cylindrée de 955cm3 pour 120 chevaux, et elle entreprend sa mue stylistique avec une coque arrière plus simple. Cette évolution sera du 2e Mission Impossible avec Tom Cruise au guidon.

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    Depuis 3, 4 ans, le style du Speed triple semble avoir atteint sa maturité, et en 2005, ne manquait plus qu’une motorisation à l’avenant, ce qui fut fait avec l’arrivé d’une cylindrée de 1050cm3 pour 130 chevaux. La fourche est maintenant inversée, la coque arrière passe de la simplicité au minimalisme, et l’échappement vient se coller sous la selle. Un monobras fait maintenant de la place pour laisser admirer les nouvelles jantes en étoiles. Seul bémol, les freins japonais de Nissin, devenant mollasson avec le temps. Plusieurs assurent que ce «problème» fut grandement exagéré, quoi qu’il en soit, des Brembo maintenant équipent le modèle actuel.

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  • Mutt Jones, The Wild One

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    Visionnant dimanche soir dans le confort de mon foyer, le chat sur les genoux, le dernier Indiana Jones, j’ai été frappé, malgré les images largement diffusées, les pubs à la télé, la bande annonce en glorieux HD sur le web, par la référence directe à Marlon Brando et le film «The Wild One», dans l’apparence et le style du personnage interprété par Shia Lebeouf.

    Ce n’est pas la découverte du siècle, surtout que c’est revendiqué par les auteurs, The Wild One étant un des films suggérés comme exploration pour le personnage du fils Jones (j’espère ne pas vendre la mèche pour personne).

    Mais comme le cinéma n’invente rien, il se contente, au mieux, de réinterpréter, ce style était celui de la rue, celui que les motards américains de l’époque portaient tous les jours, pour se protéger, un peu, surtout le cuir, alors que la casquette, c’était le l’allure à la mode, l’étendard d’une façon de vivre, et pour le degré de protection qu’elle apportait, une façon de mourir aussi.

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    Images via «The Vintagent»