Catégorie : Triumph

  • Album du vendredi, Kodachrome

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    Les souvenirs des années 60 à 80 ont la couleur du Kodachrome. Cette pellicule photographique inventée au début des années 30 pour le cinéma par Leopold Godowsky et Leopold Mannes, surnommés dans certains milieux «God & Man», révolutionnera la façon dont la représentation du monde nous est offerte.

    Son rendu si typique, chaud et précis, plus beau que nature quand l’œil du photographe et les conditions de prise de vue sont optimales, en feront une icône incontestée pendant près de 75 ans.

    Aujourd’hui, sa survie est menacée par le virage numérique, et la Eastman Kodak qui ne produit plus que sporadiquement le kodachrome 64, reste muette quant à son avenir. Avec un seul laboratoire assurant le développement de cette pellicule, Dwayne’s Photo au Kansas, et ce, pour le monde entier (le dernier labo européen a fermé ses portes en 2006), une autre page d’histoire va bientôt se tourner.

    Le petit garçon en passager sur l’image en en-tête, maintenant grand, a publié sur Flickr toute une série d’images prise par son père et ses amis lors de virées en motos.

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    Simon & Garfunkel – Kodachrome

  • Des changements pas que cosmétiques chez la Street Triple R.

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    Voici le modèle qui viendra seconder dès octobre 2008 le modèle de base, avec en sus un guidon Magura en aluminium, une selle deux-tons, des suspensions entièrement réglables, ainsi que des étriers et un maître-cylindre de frein avant à fixation désormais radiale*. Le tout pour 8790 €, soit 800 euros de plus que la version classique. Remarquez la nouvelle livrée qui vient se rajouter au Fusion White, Roulette Green, et Jet Black. Certains d’entre vous auront peut-être remarqué que cette déclinaison ressemble à celle qu’a subi la Daytona 675 en SE, avec le choix d’une couleur de robe plus futuriste et un blason de réservoir en jaune doré**. Une Triumph Daytona qui a fourni le moteur sur lequel a été développé la Street Triple***.

    On regrettera seulement l’absence d’amélioration des performances moteurs chez la Street Triple R (presque 7 mkg de couple et toujours 108 petits bourrins en full au lieu de 106 en concession chez nous, waouh merci le débridage), au profit d’une partie-cycle aux petits oignons.

    Avec cette (R)évolution, la Speed Four qu’elle est venue remplacer sur son segment de gamme, est définitivement enterrée. Pour éviter que cette fois les rares nostalgiques de ce modèle ne se retournent sur sa dépouille, ce corps d’un "quatre pattes", si peu conforme à l’esprit de la marque Triumph.

    *double disques flottants de 308 mm avec étriers Nissin à 2 pistons pour la version originale.

    **dispo elle pour 400 € de plus par rapport à la petite Dayto de base, sauf que la Special Edition n’apporte rien à cette dernière au niveau de la partie cycle ou moteur.

    ***avec une plage d’efficacité bien plus basse évidemment pour la Street: 60 Nm de 3500 tr/min à 12.300 tr/min selon le constructeur.

  • Album du vendredi, Triumph Bonneville T100

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    Une journée en Triumph Bonneville T100, on pourrais faire pire, mais la petite bombe des années 60 qui faisait saliver tous les amoureux de vitesse avec ses 100mph (160km/h), s’est métamorphosée dans sa nouvelle incarnation néo-rétro en citadine pour nostalgiques. Les plaisirs qu’on en retire, bien que différents, ne sont pas moindres, il suffit de réajuster priorités et attentes.
    Et ce serait bête de s’en priver, tellement la Bonneville a à offrir malgré ses vieux habits.

    Le bicylindre en parallèle de 865cm3 si caractéristiques manque parfois de souffle lorsque cravaché, mais ce n’est plus dans sa nature. Par contre, il s’avère une monture des plus agréables pour des balades où l’idée de loisirs prend le dessus sur celle de la performance. Il ne s’agit pas de se rendre à destination rapidement, mais bien.

    Pour ma balade donc, j’ai emprunté le boulevard Gouin Ouest (coordonnées Google Earth: 45°35′ 05.01" N / 73° 40′ 27.85" O) jusqu’au bout de l’île de Montréal, flâné dans le coin, arrêtant parfois pour les photos, et retour par le même chemin. Ce trajet offre un beau mélange entre la densité urbaine avec ses arrêts aux 500 mètres et la petite route campagnarde et tortueuse.

    En ville, avec sa hauteur de selle à 775mm, rien de plus agréable que de bien planter ses deux pieds au sol aux feux rouges. Pour ce qui est des simples arrêts, le frein arrière de cette T100 est si efficace qu’il est relativement aisé de faire un arrêt complet sans mettre un pied à terre, pour qui sait jouer de l’embrayage et de la manette des gaz.

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    Beaucoup touvent la selle du Bonneville inconfortable. Le problème n’est peut-être pas tant du côté de la bourre que dans la position de conduite que l’on adopte. Il est facile d’y être relax, le dos un peu rond, et c’est là que l’inconfort nous rattrape. Sans doute que les quelques kilos d’équipements photographiques dans le sac porté en bandoulière n’ont pas aidé, mais le maintien à l’anglaise avec les épaules bien en arrière a amélioré mon sort. C’est juste que j’avais l’impression tout à coup de me retrouver dans un film des Monty Python… et un peu ridicule aussi.

    N’empêche, cette Triumph est une vraie machine à remonter le temps, plus encore que les autres efforts dits «Classic» des autres marques. Elle n’est peut-être plus un «Chick Magnet», mais les amoureux de la belle mécanique sauront s’y reconnaître et vous reconnaîtront. Pas besoin de s’arrêter bien longtemps pour attirer les commentaires des badauds, bernés par son style parfaitement conservé et interprété.

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  • Triumph Bonneville, 50 ans et le péril d’être toujours jeune

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    Il y en a des anniversaires en 2008, comme la Fort modèle T qui a 100 ans, l’armistice de la première Grande Guerre, 90 ans, Che Guevara qui aurait eu 80 ans, Spirou qui ne fait pas ses 70 ans, l’État d’Israël, 60 ans, et la Bonneville, 50 ans.
    Son nom lui vient de l’exploit d’un Johnny Allen qui, en 1950, atteignit 342 km/h sur le lac salé de Bonneville avec une machine à moteur Triumph.

    Célébrée par Hollywood grâce aux Marlon Brando, James Dean et même un peu plus récemment Richard Gere, la Bonneville cependant céda sous les assauts des modèles japonais au milieu des années 80. Mais la vague néo-rétro de ce début de siècle redonna vie à la Bonneville qui compte maintenant dans sa gamme de «modern classic» le T100, Thruxton, Scrambler, America et Speedmaster.

    Différentes éditions spéciales furent créées depuis ses débuts, comme la T140J en 1977 en commémoration du Jubilé d’argent de la Reine, ou encore une T140LE pour célébrer le mariage de Charles et Diana.
    Cette fois-ci, Triumph a demandé à l’acteur Ewan McGregor et à la maison Belstaff, reconnu pour ses cuirs, dont ceux d’Indiana Jones, de personnaliser la Bonneville. McGregor rend hommage à Steve McQueen par un réservoir plaqué de cuivre et une selle en coton ciré noir. Des exemplaires signés par l’acteur seront vendus aux enchères et les profits distribués à l’UNICEF.
    La maison Belstaff y est allée pour le noir et or dans sa livrée, et a produit un blouson de cuir pour l’occasion. Curieusement, il est introuvable sur leur site, sans doute une édition très, très limitée.

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    Jadis symbole de rébellion et d’individualité, la Bonneville n’est plus que nostalgie, mais tant qu’elle le fera avec style, on s’en accommodera.

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    Les plus perspicaces auront remarqué le manque de fraîcheur de cette nouvelle qui date du mois dernier, mais je la sors après avoir roulé avec la Bonneville il y a à peine 2 jours, et dont le contre-rendu de l’essai vous sera offert sous peu, après un second tour de piste et quelques kilomètres de plus.

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    Johnny Allen à Bonneville

  • Album du vendredi, Falcon Motorcycles

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    L’adage veut que quand on se regarde, on se désole, mais quand on se compare, on se console. Encore faut-il bien choisir, à qui l’on souhaite se comparer, parce qu’on pourrait,en effet, avoir bien besoin de consolation.
    Prenez par exemple Amaryllis Knight et Ian Barry. Ils sont jeunes, beaux, talentueux et vivent à Los Angeles où ils tiennent boutique, Falcon Motorcycles. Sort de cet atelier sur Sunset Boulevard, qui, s’il a bien pignon sur rue, est invisible pour le passant puisque l’accès se fait par une ruelle aux allures patibulaires, des motos prenant leurs sources chez les Anglaises Triumph et Norton des belles années.

    Et si la production de masse souffre d’une économie anémique aux États-Unis en ce moment, ceux qui comme Falcon, se taillent une niche dans le haut de gamme avec des machines faisant le plein d’âmes et d’une qualité de finition irréprochable, s’en tirent plus que bien.
    Pas de choppers dégoulinant de chromes donc, mais des motos ayant bénéficié d’un savoir-faire et d’un style unique, mariées avec ce que le talent et l’imagination d’un créateur comme Ian Barry peut y apporter.

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    La dernière création de Falcon Motorcycles, qui remportait il y a quelques semaines le «Concours d’élégance» dans la catégorie «Custom», est un boardtracker d’allure et d’inspiration, mais née Triumph Thunderbird. Le cadre et le moteur de ce Thunderbird des années 50 a servi de base au Bullet, mais ils ont été, tous les deux, modifiés. Le cadrer s’est vu prendre une dizaine de centimètres et l’engin de 650 cm3 a été retravaillé pour aller y chercher un 100 cm3 additionnel.

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    Différentes composantes comme la fourche Girder et les roues ont été réquisitionnées sur d’autres motos et soumises à la méthode Falcon. Le siège solo, l’échappement, guidon et levier sont fait maison.

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    Avec ce mélange d’anciennes pièces comme il ne s’en fait plus, d’autres re-usinées pour servir le projet et de nouvelles pour ajouter la signature Falcon, on se retrouve avec une moto qui, bien qu’ancré dans le passé, n’appartient qu’au futur.

    Une Falcon est à vous à partir de 45,000 $ (30,000 euros), mais ce qui prend de 800 à 1000 heures d’un travail d’orfèvreries n’a parfois pas de prix. Surtout pour qui a les moyens de se le payer!

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  • Michael Schumacher apprend avec classe.

    Personne n’ayant à l’heure actuelle la vidéo de la chute de Michael Schumacher sur le circuit de Bresse en WERC* il y a deux semaines, le magazine allemand Bild a eu l’idée de compiler les photos du crash. Le résultat est bien moins attrayant qu’un film, mais assez révélateur sur l’enchaînement des événements. On y voit le septuple champion du monde de F1 et récent vainqueur à Catalunya attaquer en entrée de virage, espérant "faire l’intérieur" et dépasser une bonne partie de la meute au freinage. 

    Mais le pilote essayeur de luxe qu’il est, fut trop gourmand sans doute* (j’hésite un peu à dire inexpérimenté car cela arrive aux meilleurs) et surtout arriva beaucoup trop vite: sa Triumph Daytona 675 mis hors jeu certains de ses poursuivants dans la manoeuvre.

    Pourquoi donc un tel titre d’article alors ? Le jour même Schumi avait été l’auteur de la pole, mais rappelant à tous son leitmotiv ("Je suis seulement là pour le plaisir"), il avait tenu à partir en dernier sur la grille, ce qui lui a été accordé… et corser ainsi la difficulté.

    Un bon point pour lui que cette nouvelle attitude de sa part, histoire de se rappeler que malgré son immense talent, Michael en Formule 1 c’était (parfois) ça:

    *Week End Racing Cup

  • Quelles motos pour les filles?

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    C’est cet article par Susan Carpenter du Los Angeles Times parlant d’un gros cruiser Suzuki qui a piqué mon intérêt, au point de me poser la question, qu’est-ce qu’une moto de filles?

    Dans son introduction, elle remarque que la moto est un excellent outil pour attirer l’attention des mâles, mais dès que la machine devient trop imposante, le regard change de cible et se dirige vers l’engin. La dame à son guidon changeant alors de statut et n’étant plus l’objet du désir.

    On laissera un instant l’iconographie de la miss personnalité en maillot et talon aiguille allongé sur un gros cube pour demeurer dans la réalité et se demander, quelles sont les motos ayant le pouvoir de rendre encore plus belles les amazones bardées de cuirs d’aujourd’hui?

    Je me lance avec 8 de mes suggestions, énumérées dans le désordre, ou plutôt l’ordre dans lequel elles me sont venues en tête.

    Évidemment, une moto n’a pas de sexe, mais notre culture se plaît à coller des attributs sur tout ce qui bouge. Et les véhicules, quels qu’ils soient, n’y échappent pas, au contraire, ils semblent plutôt les attirer.

    Alors laissez-vous aller dans les commentaires, qu’est-ce qu’une moto de fille?

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    Trois roues, que dire de plus, c’est la moto qu’on n’échappe pas.

    Kawasaki Ninja 250R
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    L’entrée de gamme idéale, pas intimidante, légère et avec des airs de grande.

    Harley-Davidson Nightster
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    Basse, minimaliste, en demi-teinte, presque un accessoire de mode.

    Ducati Monster 696
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    Juste les couleurs disponible, rouge, blanc, noir. Ce n’est pas une moto, c’est un état d’âme.

    Suzuki GSXR750
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    Pour qui ne doute de rien, la vraie affaire, mais étonnamment docile pour qui sait si prendre.

    Triumph T100
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    Un classique indémodable avec une posture parfaite, le dos droit, épaules dégagées, le nez au vent.

    BMW F800S
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    Une froide beautée teutonique rétromoderne pour la cyber motarde.

    Vespa GTS
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    Pour la souris des villes en trench-coat.

  • Custom sur Triumph Rocket III par Roger Allmond.

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    Voici la belle chimère imaginée par Roger Allmond sur une base de Triumph Rocket III, grâcieusement offerte par la firme anglaise. Seul le moulin de 2300cc, son fameux trois-patte a été conservé, le reste de la carcasse a été entièrement rajouté, notamment son cadre en alu*, les jantes bâtons en fibres de carbone ont quant à elle été dessinées par Dymag. Un avis dans la suite, ainsi qu’une vidéo de cette moto qui, délibérément, n’a pas été baptisée.

    Je trouve les soudures apparentes entre le cache-radiateur et le réservoir beaucoup trop "brut de brut", mais je pense, là encore, que c’est tout à fait volontaire, et que Roger Allmond souhaitait certainement lui donner ce cachet "sorti direct de la chaîne de montage/atelier". Par contre le pot est ridiculement court, c’est indéniable.

    Les suspensions asymétriques, avant et arrière, qui facilitent la dépose de la roue, rendraient jaloux De Cortanze (le père du monobras oscillant), même si cette photo unique ne permet pas de voir s’il s’agit d’un monobras en aluminium coulé. La vidéo, elle aussi, est étrangement discrète à ce sujet, puisqu’on n’aperçoit que le flanc droit de ce prototype.

    Mais peut-on parler vraiment d’originalité ? Beaucoup de bricoleurs du dimanche ainsi que des mécanos confirmés se sont déjà fait les dents (de pignons**) sur Triumph, en proposant des monofourches en plus des monobras (la Speed Triple a souvent servi de labo pour ces délires là).

    Quant au confort, il semble extrêmement spartiate, vous ne risquez pas de la transformer en moto de grand tourisme, et vu le parti pris (pas d’optiques), je doute qu’elle soit destinée à être homologuée route.

    Cette belle réalisation ornera le centre d’appel de Bennett’s Coventry (un assureur britannique), avant de faire le tour de nombreux shows dans le monde, nous promet-on. Pour ma part je n’avais rien vu d’aussi bestial depuis le Dodge Tomahawk.

    *en acier tubulaire à double épine sur l’originale.

    **désolé pour le jeu de mot.

    source: MCN.

  • Michael Schumacher enfourche à nouveau la Desmo.

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    Quelques jours sans la combarde orange AlpineStar de Schumi, son casque si dépouillé (contrairement à 99 % des riders pro) et son talent, c’est presque trop. Le mauvais sort s’en est donc mêlé, faisant chuter le pilote essayeur de Ducati Corse, Vittoriani Guareschi sur le Mugello, mercredi dernier. Bien que légèrement blessé au coccyx, l’Italien n’était plus en mesure de bien piloter. Témoignage de la confiance accordée au septuple champion du monde de F1, la firme de Borgo Panigale l’a alors appelé pour continuer le développement de la GP8, toute la journée de jeudi.

    Comme l’on pouvait s’en douter, l’Allemand qui n’en demandait pas tant, s’est empressé de troquer sa 675 pour les 800cc de la classe MotoGP. Il a effectué 42 tours de piste et s’est permis de claquer un temps de 1’58"00 au tour.

    Contrairement au site Moto-Live d’où est tirée cette news, on peut aussi attribuer cette marque de "confiance" non seulement à sa première victoire sur moto lors du weekend pascal, mais aussi à la lutte d’influence actuelle entre constructeurs autour de Michael Schumacher.

    Et penser que, parmi les nombreuses marques sur lesquelles court Schumi en ce moment (Triumph, Honda…), Ducati a essayé de l’attirer un peu plus à lui. Quoiqu’il en soit le "vieux motard que jamais" a bien confirmé encore une fois aux journalistes, qu’il n’était pas question pour lui de rouler en MotoGP.

    A cette grande prudence on pourrait répondre avec ce proverbe italien: "che va piano, va sano e va lontano"*. Personnellement je ne pense pas que l’ancien pilote Benetton-Ford, Benetton-Renault et Ferrari n’ait pas caressé même en rêve, de s’engager dans l’autre catégorie reine de la vitesse, cette fois sur deux-roues. D’où peut-être le dur apprentissage qu’il s’impose.

    *"Qui va doucement, va sainement et va loin".

    photo: Schumi sur la Desmo à Valencia, fin de la saison dernière.

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    crédit photos: Alpinestar.

  • Album du vendredi, Scooter in the Sticks

    «Ce qui au début n’était que le plaisir de rouler est maintenant devenu un petit miracle de paix intérieure. Qu’importe les conditions de la route, sous la pluie ou sur la neige, chaud, froid, rien ne peut empêcher un sourire d’apparaître sur mon visage».

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    Ainsi s’exprime Steve Williams, un photographe de Pennsylvanie qui semble avoir trouvé le bonheur mécanique.
    Le désir initial était une Triumph Bonneville T100, mais un ami lui laissant sa Vespa pour un week-end, la contagion fut immédiate. Et pour un photographe, le scooter s’avère un moyen de transport idéal, car suffisamment versatile pour permettre à l’oeil du chasseur d’images la souplesse nécessaire pour ne rien rater.

    Et la Vespa qui, au début n’était que véhicule, est devenue petit à petit un personnage, attirant vers lui le cadre. Alors, quand un paysage intéresse le photographe, il positionne la Vespa pour en tirer le meilleur effet, mais cela n’en demande pas moins un mélange d’heureux hasards et de poses soigneusement étudiées.
    Ce qui n’empêche par Steve d’avoir certains desiderata comme capturer son scooter sous le ciel étoilé, de ceux où l’on peut voir la trace des étoiles de par la course de la terre.

    Une raison pour plus de mettre «Vespa in the Sticks» dans ses signets.

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    Vespafogsun

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