Catégorie : Tuyaux et Astuces

  • Récit d’un bike-jacking, avant les conseils pour tenter de l’éviter.

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    J'avais hésité à vous parler du "drame du pont Saint-Michel" comme on le désigne. Une périphrase qui masque maladroitement la mort d'un homme. Pour ceux qui ne sauraient pas, Frédéric Daigneau a été frappé à coup de couteaux le 28 septembre de l'année dernière. Il est mort trois jours après, pour avoir voulu défendre son bien. Les rassemblements et commémorations ont mobilisé les motards toulousains (et de villes voisines) dans un soutien sans précédent. Mais en classant un peu mes signets, j'ai retrouvé cet extrait d'article de la Dépêche du Midi relatant une agression qui précède le meurtre de Frédéric. Je m'en tiens à cette ligne, ne pas parler de sa disparition. Dans la suite donc, le compte rendu que donne le journaliste du quotidien régional d'un vol qui s'est déroulé quelques jours auparavant.

    Sauf que cette fois la victime est heureusement là pour témoigner de ce qui lui est arrivé. Le motard raconte la technique, mélangeant la brutalité du vol à main armé et la ruse d'un voleur madré. Il décrit aussi la vaine poursuite, parle de l'hosto, puis de la colère d'avoir perdu sa bécane qu'il bichonnait. J'ai pensé que cela pouvait vous intéresser d'en parler, sans sombrer dans le pathos ou dans la paranoïa, je sais que certains d'entre vous se sont fait dérober leur machine.

    Extrait de l'article de la Dépêche:

    Dimanche 14 septembre : au guidon d'une moto Yamaha, « Z » attend au feu du rond-point Bazerque, près de la Cépière à Toulouse. La suite, cet homme de 38 ans, installée en banlieue toulousaine, le raconte la colère aux lèvres malgré les semaines qui se sont écoulées.

    Que vous est-il arrivé ? « J'étais arrêté au feu, tranquille. J'avais passé la journée au foot avec mon fils. Je n'étais pas assez méfiant. Un deux-roues est arrivé. Un jeune en scooter. Il s'est arrêté complètement à droite. J'ai trouvé ça curieux. En fait, il a détourné mon attention…

    Et après ? Une moto a débarqué. Le passager m'a mis un pétard sous le nez. J'ai balancé la moto. Je me suis coincé la jambe et le genou contre une glissière de sécurité. Ils ont pris la moto et ils ont foncé. J'ai essayé de les suivre dans une voiture. Impossible. J'ai fini à l'hôpital après avoir déposé plainte.

    Quel est votre sentiment aujourd'hui ? La colère, une immense colère. J'ai perdu une moto que je bichonnais et que je continue de payer à crédit en attendant l'assurance… Mais ça, à la limite, a peu d'importance.

    Pourquoi ? J'ai la haine contre ces jeunes. J'ai la haine contre ceux qui sont capables de sortir une arme et même de tuer pour voler une moto. Je culpabilise aussi un peu. L'enquête aurait pu avancer plus vite. En tournant dans les cités, je l'ai vu une fois ma moto, mon frère aussi. Mais les policiers n'ont pas réussi à l'intercepter, ni à la retrouver. Si les voleurs avaient été interpellés, le petit jeune ne serait peut-être pas mort.

    Rien n'indique qu'il s'agit des mêmes individus… Rien ne prouve le contraire non plus. Faut arrêter. Je suis d'origine algérienne mais quand je vais au Mirail, que je vois passer des gamins sur des quads à 10 000 €, je me pose des questions. Je m'en sors avec un genou en compote, des tranquillisants et au moins deux mois d'arrêt de travail. La famille du petit Fred, elle a perdu un fils. Cela me rend malade.

    Via la Dépêche du Midi.

    Crédit photo: photo constructeur de la Yamaha MT01.

  • En ce jour de grève, les plus futés ont loué leur deux-roues.

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    Fichu particularisme de notre langue qui, contrairement à sa voisine anglo-saxonne, ne différencie pas les deux sens du verbe louer: donner en location ou prendre en location. C’est bien évidemment le premier sens qui nous intéresse ici. Loin du covoiturage, mais palliant les mêmes problèmes avec d’autres moyens, cette pratique pourrait intéresser nos lectrices et lecteurs qui cherchent à tirer parti de leur véhicule resté au garage, tout en complétant – de façon maline – leur revenu. C’est le quotidien azuréen Nice-Matin qui consacre un article à cette débrouille grâce à laquelle des salariés non-grévistes peuvent se rendre à leur travail, moyennant le paiement d’une modique somme. A l’autre bout, des particuliers propriétaire d’un deux-roues, motorisé ou non, soucieux de rentabiliser leur achat. Entre les deux contractants, un site entremetteur*. Sont ainsi mis à la disposition du vaillant salarié, un scooter de 125cc pour 20 € la journée, un VTT pour 9 €, et même un vélo électrique. Une somme, à mon avis ridicule, même comparée à la valeur du smic horaire, pour prendre la rémunération de travail (sensé être) la plus basse. De plus, en louant comme le font quelques usagers du site, quatre ou cinq petits véhicules, certains propriétaires arrivent à collecter 100 € par mois. C’est un sujet à découvrir ici.

    *www.zilok.fr, consultez l’article de Nice-matin qui renvoie également à d’autres sites en bas de page.

    Crédit photo: photo constructeur du Peugeot Satelis 125 Compressor.

  • Une nouvelle astuce pour éviter les majorations dans le cas de contraventions.

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    A l’intention de nos autres lecteurs francophones, ceci ne concerne que les contrevenants français. Pourquoi "nouvelle" astuce tout d’abord ? Car la parution du décret au J.O date de la semaine dernière. Selon un article du site LePoint.fr, par un texte publié au Journal officiel samedi dernier, le gouvernement vient d’assouplir les règles concernant le recouvrement des contraventions, suivant leur mode de règlement. Et le télépaiement automatisé vous concerne directement, puisqu’il s’effectue par Internet. Cet assouplissement concerne également le recouvrement par timbre dématérialisé (paiement à l’aide d’un terminal dans les rares bureaux de tabac et les postes qui en sont pourvus). Autant vous le dire de suite, ce décret institue, sous certaines conditions, un "rabais" et une extension du délai autorisé pour le règlement. A bien y regarder, ce n’est pas un véritable cadeau. Mais cela vous étonne t’il ?

    Extrait de l’article:

    "Actuellement, le contrevenant paie une amende forfaitaire minorée à condition qu’il règle le Trésor public dans les trois jours, si l’infraction est constatée sur place, ou dans les 15 jours suivant une notification par courrier. Sinon, il a 45 jours pour payer l’amende forfaitaire au tarif normal, délai au-delà duquel le coût sera majoré."

    "Pour ceux qui ont à payer une amende forfaitaire normale ou majorée, le décret autorise désormais un délai supplémentaire de 15 jours s’ils règlent par "télépaiement automatisé" […] ou par "timbre dématérialisé" […] De plus, une fois passé le délai de 45 jours, le contrevenant reçoit actuellement un avis du Trésor l’enjoignant à payer l’amende forfaitaire majorée. Il bénéficie désormais d’un rabais de 20 % de ce montant s’il règle dans le mois suivant la date de l’avis."

    Deux remarques perso: ne pas détacher cette "amélioration", de l’absence d’amnistie (tout comme le 14 juillet de l’année dernière) des contraventions relatives aux infractions au code de la route, ceci conformément aux promesses de campagne du candidat Nicolas Sarkozy.

    Plus exactement l’amnistie des ("petites") infractions routières avait un effet double: désengorger les services de recouvrements des amendes, et se rabibocher avec les conducteurs et motards mécontents.

    Ne pas non plus confondre amnistie et grâce présidentielle.

  • A côté de moi, Valentino est une enclume et la route est mon circuit: ce qu’en dit la loi.

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    Un petit rappel nécessaire après le débat lancé la dernière fois par la dépêche AFP sur notre blog. De l’explosage du compteur au flirt avec la vitesse maxi autorisée, voilà ce que vous encourez. Tout d’abord la base de la base: la classification tripartite des infractions. Celles-ci sont réparties dans une sorte de gradation en contravention, délit et crime (article L.111-1 du Code pénal). Concrètement pour l’usager de la route, envisageons d’abord le grand excès de vitesse. Supérieur de 50 km/h par rapport à la vitesse limitée, il n’est pas un délit mais une contravention de la cinquième classe, et sanctionné comme tel par une amende d’un montant maximum de 1500 € et trois ans de suspension de permis.

    Le délit de grande vitesse selon l’article L. 413-1 du Code de la route, celui-ci n’est constitué que si après avoir commis une contravention de la cinquième classe devenue définitive le contrevenant commettait une nouvelle infraction de cette classe 5, donc identique à la première, dans le délai de 3 ans.

    Comme nous l’avions expliqué dans les commentaires de la dépêche AFP, le délit de grande vitesse vient frapper le récidiviste et non le primo contrevenant.

    Dans une fourchette exagérément large et absurde, l’article R. 413-14 vient sanctionner les excès de vitesse entre 1 km/h (en théorie) et 49 km/h: ce sont des contraventions de la classe 4. A l’exception notable des excès de moins de 20 km/h commis sur des voies limitées à plus de 50 km/h qui eux sont qualifiés de contravention de troisième classe.

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    Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin que cet exposé succinct:

    Je sais bien que pour nombre d’entre-vous le droit est une matière aride, donc voici présentées à part, les peines complémentaires qui viennent s’ajouter à la sanction principale, et les réductions du nombre de points afférentes pour les simples excès de vitesse telles que prévues et édictées à l’article R 413-14 du Code de la Route:

        I – Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule à moteur, de dépasser de moins de 50 km/h la vitesse maximale autorisée fixée par le présent code ou édictée par l’autorité investie du pouvoir de police est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
     Toutefois, lorsque le dépassement est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l’amende encourue est celle prévue pour les contraventions de la troisième classe.

        II – Toute personne coupable de l’infraction de dépassement de la vitesse maximale autorisée de 30 km/h ou plus encourt également les peines complémentaires suivantes :
        1° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
        2° L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus ;
        3° L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

       III – Toute contravention prévue au présent article donne lieu de plein droit à une réduction du nombre de points du permis de conduire dans les conditions suivantes :
      1° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 40 km/h et moins de 50 km/h, réduction de quatre points ;
      2° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 30 km/h et moins de 40 km/h, réduction de trois points ;
      3° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 20 km/h et moins de 30 km/h, réduction de deux points ;
      4° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée de moins de 20 km/h, réduction d’un point.

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    Et enfin, les peines complémentaires qui viennent s’ajouter à la sanction principale, et les réductions du nombre de points afférentes pour le grand excès de vitesse telles que mentionnées à l’article R 413-14-1 dudit code:

        I – Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule à moteur, de dépasser de 50 km/h ou plus la vitesse maximale autorisée fixée par le présent code ou édictée par l’autorité investie du pouvoir de police est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

       II – Toute personne  coupable de cette infraction encourt également les peines complémentaires  suivantes :
        1º La suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle, ni être assortie du sursis, même partiellement ;
        2º L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus ;
        3º L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la  sécurité routière ;
        4º La confiscation du véhicule dont le prévenu s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est propriétaire.

       III – Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de six  points du permis de conduire.

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    Pour clore définitivement le sujet, voici à la demande de certains d’entre-vous en commentaire, l’Article L 413-1 du Code de la route régissant le délit de grande vitesse:

    Est puni de trois mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende tout conducteur d’un véhicule à moteur qui, déjà condamné définitivement pour un dépassement de la vitesse maximale autorisée égal ou supérieur à 50 km/h, commet la même infraction en état de récidive dans les conditions prévues par le deuxième alinéa de l’article 132-11 du code pénal.

    Tout conducteur coupable de ce délit encourt également la peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle. Il encourt également la peine d’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, pour une durée de cinq ans au plus, la peine d’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière ainsi que la peine de confiscation du véhicule dont il s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est le propriétaire.

    Ce délit donne lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.

  • Une bonne initiative de celui chez qui on ne « viendra plus par hasard ».

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    Cela vous dit quelque chose cette référence à l’ancien slogan publicitaire ? Notre ami et visiteur du matin Mike Werner se fait l’écho sur son blog Bike in the fast lane, de l’heureuse initiative de la compagnie pétrolière Total qui depuis fin avril et pour une durée de 6 mois, met en place, dans la station service de l’Isle Adam dans le 95, sise 44 Avenue de Paris, un espace dédié aux deux roues. Avant de le généraliser, si le concept est couronné de succès; comprenez: si les sesterces des riders et bikers rentrent dans leurs poches. Voyons d’un peu plus près ce que le groupe met en avant pour nous séduire, et tenter de dégager les mesures gadgets et cosmétiques, de l’essentiel.

    Remarquons d’entrée que la firme n’est pas fermée à toute amélioration puisqu’elle parle de "station prototype deux roues", et que le motard pourra apporter ses remarques afin d’améliorer l’offre de l’entreprise. En principe tout au moins.

    Cette pompe, conçue pour les deux roues, est équipée d’un pistolet adapté. Le bec plus court assure une meilleure maniabilité et limite les risques de dégradation pour la carrosserie (!?). La visibilité pendant le plein et la récupération des vapeurs d’essence sont renforcées.

    La seule bonne nouvelle à mon avis est l’accrochage situé au milieu de la pompe et qui permet au motard de se servir tout en restant assis (diminuant pour nous, et pour eux, le temps de service).

    Toujours selon Total, "Vous trouverez dans cette pompe du SP95, le carburant le mieux adapté aux deux roues. Les constructeurs préconisent l’utilisation de ce carburant pour la grande majorité des véhicules immatriculés en France. Ce volucompteur est associé à un paiement par carte, préféré par la majorité des motards."

    Pour un meilleur confort, Total met aussi à notre disposition un porte casque afin de pouvoir poser celui-ci en toute sécurité, sans risque de chute et ainsi avoir les mains libres lors du ravitaillement. Sympa.

    S’ajoute à cela un espace lavage adapté aux deux roues: Une pression de lavage adaptée (mouaif, ça se règle souvent chez les nettoyeurs haute pression), une lance de lavage plus courte et plus légère (là, à part une lance coudée, ou recourbée, je ne vois pas l’intérêt), des cabines étanches pour les casques, gants, sacs à dos (efficace).  Si vous êtes dans le coin, c’est à votre tour d’essayer mesdames, mesdemoiselles, messieurs.

    Au-delà de la mesure purement commerciale (les deux-roues sont une population en constante augmentation en France, et pas seulement), cela fait plaisir de voir que l’on s’intéresse à nous.

  • Jusqu’où iront-ils ?

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    C’est une offre alléchante (pour certains en tout cas) et surprenante, mais suffisamment sérieuse pour que Le Figaro s’en fasse l’écho dans son édition papier de vendredi en sa rubrique Moteurs, page 28. Une société (Phone & Phone) propose un scooter de 50 cc, livrable à domicile, ceci pour tout abonnement à un service de téléphonie mobile, plusieurs opérateurs étant proposés. Miroir aux alouettes ou réelle opportunité pour ces jeunes budgets qui semblent être le coeur de cible de la présente campagne ?

    D’après le journal, s’il convient de souscrire un engagement de 12 mois minimum selon le pitch commercial du site, un premier obstacle surgit, puisque ne sont à première vue présents que des abonnements de 24 mois (histoire de retenir captif le scooteriste plus longtemps).

    L’écrémage effectué et "avec un peu d’astuce" selon le quotidien, "le scooter peut revenir à moins de 500 €. Il suffit de prendre un abonnement de quatre heures par mois à 60,90 € chez Bouygues Tel", pour ne pas le nommer, "auquel il faut ajouter le prix du portable, 99 €."

    Cependant, toujours selon le journal qui donne le modus operandi pour s’en tirer à bon compte "il faut ensuite basculer au bout de deux mois sur un forfait de deux heures mensuelles à 27,90 € comme l’autorise l’opérateur." Pour le reste,  ce deux-roues ferait passer un Burgman ou un Tmax pour des limousine s stretched à côté. 

    Et les specs du véhicule sont plus insignifiantes encore que son apparence (surtout quand on sait que les scooters en général ne sont pas trop ma tasse de thé*). C’est l’occasion de vérifier que, même dans le pire, le ramage se rapporte au plumage, pour paraphraser un des plus célèbres fabulistes.

    Mais je sais que certains d’entre vous n’y seraient pas insensibles: au final 500 € c’est tout de même deux fois moins cher qu’un Ludix de cylindrée égale chez Peugeot. La qualité (sans doute) et le réseau (c’est certain) en moins, il est vrai.

    *"verre de whisky" serait plus juste.

  • Une publicité américaine pour Kawasaki et son ROK.

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    Petite pub dégotée pour vous dans Accelerate, le mag de Kawasaki, un bon plan, et pas seulement pour les possesseurs de Kawa, car téléchargeable gratuitement en ligne. Le ROK (Riders Of Kawasaki) est l’équivalent du RAT (Riders Association of Triumph): du vert anglais chez les verts pistaches en somme. Car selon le slogan "Il n’y a qu’un seul club pour les gens comme vous". Une chose est sûre avec ce genre de biker, c’est un encart que l’on aurait eu du mal à voir dans une revue échiquéenne.

  • Nouvelle infraction contre le trafic de points du permis.

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    Jusqu’à présent il était aisé pour une personne déterminée d’en trouver une autre qui prendra à sa charge un retrait de points, contre rémunération. Par la création ex nihilo avant la fin de l’année d’une infraction spécifique, le Ministère de l’Intérieur cherche à contrecarrer ce fructueux trafic*. Le manquement à cette future qualification légale, punissant la vente ou l’achat de points en ligne, sera frappé d’une peine de 3 ans de prison. Alors que le panel de sanctions dans l’arsenal actuel existe déjà.

    En effet, si la répression de ce marché illégal est tout à fait légitime, c’est une véritable "peur à l’incrimination" qui se prépare: puisqu’existent déjà pour répondre à cela les délits de faux témoignage, d’usage de faux et la dénonciation calomnieuse. Pouvant pour certain d’entre eux (et en théorie) être puni d’une peine maximale de 3 ans de prison et de 45.000 € d’amende.

    Cependant 01net.com précise que, déjà, au sein même de ces forums, tels que Kijiji.fr (une filiale d’Ebay), on commence à prendre la mesure du phénomène. La responsabilité de l’hébergeur peut en effet être engagée, les modérateurs de nombreux de ces sites en question sont ainsi appelés à la vigilance.

    Constatons encore l’agitation actuelle et le buzz médiatique autour du permis à points, qui donne libre cours à des annonces sérieuses comme ici, ou à des hoaxes. Enfin, petit rappel: le site de la Sécurité Routière avec la carte et la liste des radars fixes par région, régulièrement mis à jour ainsi qu’une fiche pratique pour contester une contravention, si vous estimez avoir été lésé. Et la meilleure arme en amont: la prudence au guidon, et la poignée dans le coin de préférence, sur le circuit.

    *sur certains forums le point de permis est facturé de 150 à 500 € (!).

    crédit photo: m6info.fr

    source: 01net.com

  • 5ème édition du Droit Chemin, un essentiel de l’offroad.

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    C’est la bible des droits de la moto verte, du quad et du 4×4, qui, fait rare, n’est pas du tout barbante à lire, contrairement aux ouvrages juridiques, même de vulgarisation*. Traversé par l’engagement de l’auteur dans la défense des loisirs verts, et son opposition à la stérilisation anti-moteurs de ces lieux, l’ouvrage milite en faveur du respect de la liberté fondamentale d’aller et venir, le tout dans un climat actuel délétère, et pour une fois, le mot n’est pas trop fort.

    Vous y trouverez la réponse à vos question sur la carrossabilité des chemins, sur l’interdiction du hors-piste, entre autres. Et les textes (réglementaires, légaux et jurisprudentiels) expliqués qui vous permettront de vous prémunir et vous défendre contre les réglementations excessives, les signalisations douteuses et les verbalisations abusives.

    Un livre indispensable face à un lobbying écolo extrêmement actif et qui vise à bouter dehors tout véhicule, et aussi face à d’autres n’appartenant pas à cette sensibilité, mais qui invoquent la défense de l’environnement pour tout et (parfois) pour rien.

    Ceci pour un prix de 22 € et 60 pages de textes de Steiner** et dessins souvent satiriques, livre introuvable en librairie, mais qui peut-être commandé au: "Le Droit Chemin BP 5235, 20502 Ajaccio Cedex 5". A noter qu’il est offert pour toute inscription (dans les 40 €) au Codever, le collectif de défense des loisirs verts.

    De quoi faire valoir vos droits face à ceux qui n’estiment même pas que vous avez des devoirs, et qui pensent simplement que vous n’avez pas votre place dans ces lieux.

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    *et c’est un juriste qui vous le dit.

    **le créateur du Codever, il y a 20 ans.

    crédit photo: www.motoverte.com

  • Consultation des points du permis: alerte au hoax.

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    Un hoax (canular) déversé en masse dans nos boîtes mails essaie insidieusement de propager le doute parmis les titulaires du permis. Ce mail recommande (à tort) de ne pas consulter en ligne son solde de point sur le site prévu à cet effet (Télépoints), puisque "dès que nous consultons ce site, une société spécialisée en informatique enregistre notre accès". Il vise une règle de droit précise, la consultation en ligne pouvant selon ce hoax, invalider un recours formé par les conducteurs.

    Ce recours, parfois utilisé par les personnes bien informés pour échapper à une sanction, repose sur l’article L11-3 de la loi du 10 juillet 1989, un article qui fait obligation aux autorités d’informer les contrevenants de toute suppression de points.

    Mais la loi précise aussi comment les citoyens doivent l’être (lettre recommandée avec accusé de réception lors d’un solde nul et demande de restituer le permis de conduire). Vous voyez où l’on veut en venir ?

    Si bien que l’enregistrement de vos données pourrait démontrer que vous avez bel et bien pris connaissance de ces informations ( l’état de vos points) alors même que les autorités n’ont pas respecté le formalisme très strict édicté par la loi de 1989 (en clair la lettre avec accusé de réception ne vous est pas parvenue, ou c’était une lettre simple, sans AR). Et donc, toujours selon ce mail, empêcher tout recours de votre part.

    Ce hoax a pris de telles proportions qu’il a forcé l’Automobile Club de France à réagir hier et à démentir les fausses informations le contenant. Indiquant que même si une société  était informée de votre consultation sur ce site (cas très peu probable, voire impossible), les autorités seraient quand même tenues d’informer le titulaire du permis par les moyens prévus à l’A.11-3.

    Quand on connaît les difficultés pour consulter ses points en ligne (il vous faut au préalable faire la demande du relevé intégral du permis de conduire en préfecture ou sous-préfecture ), les conducteurs en infraction n’avaient vraiment pas besoin en plus de ce mail bien vicieux.

    Deux remarques: j’ai classé malicieusement ce mail dans la rubrique "Tuyaux et astuces" pour l’usage que vous pourriez en faire concernant le (non) respect des règles de notification imposées par l’article visé plus haut. Et à titre personnel, je remarque que l’on devient plus rapide que le Blog Auto sur ces infos (pas taper, pas taper).

    Source: 01net.com