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Pour s’en donner dans le casque.
La moto se vit de la tête au pied, et pour ne pas être décalé avec sa machine, pour bien imprimer sa personnalité et revendiquer l’assortiment, la faute de goût est à proscrire.
Le domaine a déjà été ici effleuré. Voici la tendance confirmée à travers le renouveau de la mode rétro, appelée à présent Vintage.
DUCATI sort ses SportClassic; impensable de piloter ses engins exsudant le patrimoine historique affublé d’un heaume à la plastique répondant à l’époque contemporaine. Alors, les italiens ont décidé d’en appeller au blason ancestral Cromwell…
A l’image de la machine à laquelle il est sensé apporter le cachet idoine, la série de casques sera produite en quantité limitée et accessible dans tous les bons DUCATI Store. A un tarif certainement en rapport, démontrant la valeur d’un marché qui resonne comme une aubaine pour ceux qui en ont saisi les augures. D’ailleurs, les premiers modèles n’ont pas été présentés n’importe où, mais bien au salon du luxe de Verone. Vous voilà prévenu.
Reste qu’avoir l’air ne signifie pas avoir moins, et surtout pas moins de sécurité. Le casque est bien sûr homologué selon les canons bien actuels de sécurité et de protection. Aluminium et acier se marient avec bonheur avec les parties en cuir cousues main.
Ces casques sont, quelque part, de véritables "collectors". Les maisons DUCATI et CROMWELL sont toutes deux nées en 1926. De quoi souffler dignement ces 80 années bien consommeés.
SOURCE: www.motoblog.it
mars 3, 2006
IRTA: Un français aux commandes
Hervé PONCHARAL a été élu ce jour 3 mars Président de l’IRTA lors de l’assemblée générale de cette organisation, qui regroupe l’ensemble des teams impliqués en MOTOGP.
Il succède ainsi à Sito PONS, qui, après avoir été effacé des paddocks suite à la défection de son sponsor-titre, se voit un peu plus écarté du milieu par cette perte de responsabilité. Inutile de présenter ici Hervé PONCHARAL, fondateur de l’équipe Tech’3 qui écume les Grands-Prix Vitesse depuis 1997, avec, comme point d’orgue, le titre mondial 250 décroché avec YAMAHA et Olivier JACQUE…
Cette saison, il repart au combat dans la catégorie reine, après des tergiversations budgétaires, avec deux YAMAHA M.1 chaussées en DUNLOP. ELLISON et CHECA auront la tâche d’inscrire leurs montures vers le haut des classements.
La tâche qui attend le nouveau Président n’est pas une sinécure; situation monétaire des équipes, droits télévisés, pourcentage à attribuer aux teams privés, discussion technique sur la réglementation 800 cm3, recherche de solutions aux fins de diminuer les coûts, Hervé PONCHARAL ne risque pas le chômage technique ni le milieu d’engendrer la mélancolie, le manager de Tech’3 étant particulièrement motivé par ces sujets on ne peut plus stratégiques.
mars 3, 2006
La DUCATI Hypermotard primée.
L’Hypermotard de DUCATI vient de remporter un noble titre, celui du prix du design 2005.
Cette récompense est délivrée par le "Motocycle design Association" qui réunit non seulement journalistes et représentants des constructeurs, mais aussi tout ce que le monde de la moto compte de styliste.
Une sorte de reconnaissance par ses pairs pour P.TERBLANCHE…
La victoire n’a pas été étriquée, puisque la belle DUCATI a réuni plus de 50% des suffrages, écrasant la YAMAHA MT-05.
C’est le second trophée remporté par le concept italien après celui du "Best of show" glané lors du salon de MILAN en novembre dernier.
Espérons que ces signes de reconnaissance inclineront les épicuriens de chez DUCATI à jeter en pâture dans nos rues leur belle réalisation.
mars 2, 2006
BLUE RAGE: Brut de fonderie.
Dans un environnement industriel qui se veut, par nécessité économique, conformiste, il est toujours rafraîchissant de voir des francs-tireurs défricher obstinément des voies inédites, dont certaines finissent néanmoins par être arpentées par les grands noms commerciaux.
ELF-X, Offenstadt en étaient, jusque là, les illustrations les plus connues. Voici une nouvelle équipe d’iconoclates qui a le mérite de conjuguer la démarche au présent. Elle est hélvétique, comme le champion du Monde 125, Thomas LÜTHI. Leur credo ? Le cadre tout alu…
La pièce de choix de cette moto, c’est son squelette, ou plus précisément son cadre, breveté "cadre monobloc Melly".
L’idée est celle d’une structure taillée dans la masse d’un bloc aluminium laminé et forgé. L’avantage ? Un poids de 27 kgs et une rigidité à toute épreuve; pas de soudures, pas de boulonnage. La compétition est visée, mais la série est espérée. Autre point fort, une boite directement montée à l’intérieur du cadre, à l’accessibilité défiant toutre concurrence.
Pour faire avancer l’ensemble, un moteur ROTAX 800 cm3, deux cylindres, deux temps, 180 ch. Le poids total est intéressant, 132 kgs. Le rapport poids/puissance est donc alléchant.
L’idée est suisse, mais l’usinage est français, du côté d’OSOIR LA FERRIERE (77). La moto a roulé et a montré des soucis de vibration. Inévitablement, elle essuie les plâtres. Le lot de tous les précurseurs.
SOURCE: www.melly-bike.com
mars 2, 2006
L’ABS sur les sportives ?
Le billet d’André sur la future Hayabusa me donne l’occasion d’évoquer une évolution technologique majeure touchant à la sécurité des deux-roues : l’ABS.
Désormais présent sur de nombreux modèles, cet assistant hydraulico-électronique n’est toujours pas disponible sur les machines hypersport. Question de poids ? Il est clair que dans la course aux grammes superflus que les constructeurs se livrent, le surpoids dû à la présence de l’ABS, s’il n’est sans doute pas défrisant, n’en reste pas moins malvenu. Question de marketing ? Très probablement … : l’ABS n’étant pas présent (parce qu’interdit) en compétition, la clientèle de ce genre de machines n’imagine même pas le voir apparaître sur des engins censés dériver directement des Superbike (ou, même si la filiation est moins évidente, des motoGP).
"Quoi ! Un ABS ! Mais un vrai pilote n’en a pas besoin ! Et puis moi, môssieu, je freine plus court sans qu’avec !"
Je suis pourtant convaincu que l’écrasante majorité des motards aurait tout à y gagner, y compris les Doohan du dimanche, et je pense que l’on verra des ABS fleurir même sur les R1 et autres GSXR 1000, à relativement court terme.
mars 1, 2006
Les nouvelles livrées.
Le circuit de CATALUNYA rassemble cette semaine l’ensemble du chapiteau de ce que l’on appelait en d’autres temps le "Continental Circus". 125 et 250 vont occuper l’attention d’un public nombreux qui va pouvoir entrer gratuitement sur le circuit, avant qu’en fin de semaine, les MOTOGP prennent le relai pour une petite compétition de la meilleure pole Dimanche. Son vainqueur repartira avec une belle BMW… à quatre roues.
C’est l’occasion pour les écuries non seulement de fourbir leurs armes mais aussi de présenter leurs nouvelles peintures de guerre. En premier lieu, SUZUKI, qui fête ainsi ses noces avec son nouveau sponsor titre…
Pour l’équipe phare YAMAHA, rien de très exceptionnel à l’oeil, mais une présentation en grandes pompes à MILAN. Seule note d’originalité, le n°5 de Colin EDWARDS, en style néo-rétro, celui qu’il avait arboré lors de sa dernière course à LAGUNA SECA, où il y avait inscrit son meilleur résultal dans la discipline. Superstitieux l’américain ?
Dernière présentation de cette semaine, la HONDA de TAMADA. Une révélation effectuée encore en ITALIE, sur le circuit d’ADRIA près de VERONE.
Maintenant, toutes ces machines ont rejoint l’Espagne. Pour y révéler si ces plumages vont se conjuguer avec leur ramage. Réponse ce week-end.
SOURCE: www.motogp.com

février 28, 2006
GSX 1400 R: l’Hayabusa de demain.
Contexte politique répressif, normes Euro 3 draconiennes, tout semble s’être ligué contre les bombes roulantes, icônes d’une espèce en voie de disparition. Ceci au profit d’une moto d’élevage plus sage et plus en phase avec les canons d’un principe de précaution intrônisé comme fil d’ariane du comportement social.
Las ! KAWASAKI fait fi de cette conjoncture et lance à la face du symbole HAYABUSA une ZZR 1400 à frémir d’effroi à la simple lecture de sa fiche technique. L’accipitre est défié, la prédation est toujours affirmée comme principe d’existence. La réaction de SUZUKI ne pouvait souffrir plus longtemps le silence…
Pour faire bonne mesure, il se mumure que l’HAYABUSA prochaine aura aussi son 1400. Freinage radial ABS, couple conséquent, nouvel arbre oscillant, plus rigide, nouvel échappement, à la manière de la GSXR, nouvelles jantes.
Côté watts, la négociation commence à 195 ch, l’entrée forcée Ram-Air oeuvrant pour une inflation dont rien ne filtre chez SUZUKI. Côté plastique générale, il devrait être gardé la ligne aérodynamique qui fait sa personnalité depuis 1999.
Avec cette évolution, SUZUKI compte bien reprendre sa place parmi les machines d’un autre monde, soit la première, un leadership qu’est venu chatouiller KAWASAKI. Cette contre-offensive n’est cependant attendue que pour 2007. Sera-t-elle à ce point superlative qu’elle laissera de son aînée le souvenir d’une blanche colombe ?
SOURCE: www.motards-online.com
février 28, 2006
BMW HP2: aussi pour le Supermotard.
Le concept HP2 de BMW connaît un certain succès d’estime parmi le milieu enduriste. Le phénomène est tel, qu’il a été essayé très officiellemment par les gens de la Police Nationale lors de l’Enduropale, de quoi réaffirmer une présence au sein d’une Administration portée vers une infidélité nippone.
La HP2 ne pouvait en rester là, et voilà que BMW la lance dans l’univers du Supermotard. L’idée avait déjà fait son chemin, comme le démontre cette ébauche du préparateur AC SCHNITZER. Maintenant, voici la version de l’usine…
Le 1200 de la GS ira donc goûter de la catégorie avec un environnement remanié au niveau du freinage et des gommes.
Pour ces dernières, cinq choix sont au catalogue: Continental Road Attack, Bridgestone BT020, Metzeler Roadtec Z6 et Pirelli Scorpion Sync ou Diabolo Strada.
L’ensemble est vendu en kit sur une base d’Enduro. Ou complet, au tarif de 16 900 euros. Ce n’est pas donné, mais ça, au regard de la base, on s’en serait douté.
SOURCE: www.motoblog.it
février 28, 2006
Pour qu’elle s’appelle reviens.
La soustraction frauduleuse de nos belles machines est loin de relever du fantasme sécuritaire. Leur encombrement réduit associé à une convoitise qui n’a jamais faiblie sont l’avers et le revers d’un phénomène qui aboutit plus souvent à concerter son assureur pour le montant de l’indémnité que les forces de l’ordre pour la restitution.
La vulnérabilité générale de la moto en ce domaine semble néanmoins prendre une tournure moins évidente depuis l’arrivée du système "Traqueur", jusque là réservé aux autos, du moins en FRANCE.
Ceci dit, un autre système existe également, dénommé poétiquement "Angel Box". Présentation pour ébauche de réflexion.
Dans les deux cas, il s’agira de localiser la moto après son envol. Dans les deux cas, ce ne sera pas à vous d’aller la récupérer, mais aux cerbères de la Loi. Pour le reste, ce sont des questions de procédure et d’abonnement.
Pour le "Traqueur", le système est activé une fois la plainte déposée. Le dispositif radiogoniomètrique de la balise cachée dans les entrailles de la belle sera alors activé et fera entendre sa voix jusque dans les profondeurs des parkings et autres caves. Policiers et gendarmes n’auront plus qu’à se laisser guider par le signal.
Le mouchard plus la pose c’est 449 euros, puis l’abonnement, annuel de 125 euros ou forfaitaire de quatre ans, 375 euros. Comme c’est le lancement, c’est actuellement la promo, six mois offerts jusqu’au 31 mai 2006. Le tout s’entend TTC. Et on peut transférer de moto à moto si on en change en cours de route.
Pour ce qui de l’Angel Box, on se base sur la technique GPS, aucun abonnement, on peut localiser sa moto avec son ordinateur, son téléphone portable. Il faut, pour ce faire, acheter des crédits de localisation, sachant qu’une localisation par internet coûte un crédit et que celle par SMS, deux. Trente crédits, c’est 45,84 euros TTC, dix crédits étant offerts à l’achat. Transfert possible, également, de moto à moto.
Le fabricant précise bien qu’en cas de vol, ce sont les forces de l’ordre qui devront effectuer les démarches pour récupérer la moto. Ce n’est pas parce que l’on a la boite de l’ange qu’il faut se prendre pour le Dieu vengeur.
Ces systèmes ont le mérite d’exister, ils n’auront qu’une efficacité inversement proportionnelle à la dextérité des margoulins à les repérer et à s’en débarrasser; sachant que pas mal de machines sont prises pour pièces.
SOURCE: www.tecnoglobe.com

février 26, 2006
En rire ou en pleurer ?
Il est un adage qui affirme qu’il faut se dépêcher de rire de certaines choses avant d’en pleurer.
Une lourde chute à moto n’est pas, à priori, une chose à traiter sur le ton de la plaisanterie, sauf, peut être, à se la revisualiser bien après avoir été soulagé de ses conséquences superficielles pour sa victime.
Le paysage de la toile est assez parsemé d’images et de vidéos pour le moins de mauvais goût pour tolérer que celle-ci fasse actuellement florès sur les sites orientés vers les deux roues.
Voici donc le "Disco Motorbike Man", une petite vidéo à laquelle vous échapperez de moins en moins lors de vos prochaines visites sur le net…
http://video.google.com/videoplay?docid=3732814637325386334&q=motorbike
février 26, 2006