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  • BIAGGI: Epilogue

    BiaggiMax BIAGGI sort par la petite porte de la scène du MOTOGP après y avoir brillé tant par son style que par son verbe. Soutenu à bout de bras par son sponsor au bon dos, il n’a pu, malgrè celui-ci, se faire une place au sein d’un plateau où les décideurs ont décidé de ne plus le voir.

    Un espoir survivait tant bien que mal du côté d’une KAWASAKI engagée dans une structure particulière, mais l’annonce officielle attendue n’est jamais venue. Et puis, de guerre lasse, le généreux mécène a annoncé sa décision de jeter l’éponge… 

    Sara_tommasi__max_biaggiCe gâchis ne satisfaît personne. La moto perd une figure, sauf à ce que le Père Noël, dans sa grande bonté, reussisse dans le tour de force du cadeau de l’impossible. Max se consolera ailleurs, mais restera quelque part amer de ce qui ressemble fort à une expulsion domiciliaire. Enfin, la MOTOGP vient de se payer le luxe de laisser filer un sponsor majeur dans un contexte économique exacerbé. Est-ce là le signe d’une gestion responsable aux vues étendues et rationnelles de la part de ses pontes ?

    Dans tous les cas, voilà ce qui ressemble fort à une mauvaise nouvelle…

    SOURCE: www.motomag.com   

  • Nolan se met au Bluetooth

    Nolan se met au Bluetooth

    Nolan_n102Nolan devrait proposer incessamment sous peu un équipement dénommé N-Com, adaptable sur les N102 et N42.
    Le package est configurable sur mesure, selon les besoins. On peut choisir de dialoguer avec son téléphone portable et/ou son passager à l’ancienne, c’est-à-dire avec un bon vieux câble, soit grâce à un kit Bluetooth. Le passager devra évidemment être lui aussi équipé d’un casque Nolan compatible, c’est-à-dire muni du kit de base ou du kit Bluetooth le cas échéant.

    Le module Bluetooth se fixe à l’extérieur du casque. Les premiers testeurs nous diront si le bruit aérodynamique généré est supportable ou pas.

    Un câble multimedia optionnel permet en outre de se brancher sur son baladeur MP3 ou son GPS préféré …

    PS :  le site Nolan est quelque peu avare en information, à l’exception de ce pdf.

  • Deux décennies de GSX-R

    Le titre fera sûrement réagir ceux qui étaient déjà plongés dans la chose motocycliste à l’époque, puisque la dynastie des GSX-R est en fait âgée d’un peu plus de vingt ans.

    1985_gsxr_750_2C’est en effet au Motor Show de Cologne en 1984 que Suzuki marqua l’histoire de la moto en présentant pour la première fois au public une grosse cylindrée directement inspirée de la compétition. La 250 RGV existait certes depuis 1983, la GSX-R 400 était vendue depuis 1984 sur le marché japonais, mais la GSX-R 750 fut, pour tous, le modèle qui servit de détonateur.
    Cadre alu, roues de 18 pouces inspirées des machines d’endurance (l’anecdote dit que le motif en est purement pratique, permettant un démontage des étriers plus rapide que les roues de 16"), et surtout un rapport poids-puissance terrific. Le poids à sec annoncé était en effet de seulement 179 kilos.

    C’était donc presque 30 kgs de moins que la Yamaha FZ 750 Genesis sortie la même année, certes un peu plus puissante. Ce fameux cadre alu n’y était évidemment pas étranger, pesant la moitié (seulement 9 kgs !) du cadre tubulaire acier de la GS 750. Et c’est toujours dans cette traque du kilo superflu que Suzuki avait décidé d’opter pour un refroidissement air-huile, les ingénieurs maison considérant alors que le refroidissement liquide était inutilement compliqué. Gsxr_engine
    C’est ce même moteur qui  équipe encore aujourd’hui les Bandit, GSX-F et autres Inazuma, dans d’énièmes déclinaisons sur un même thème : bloc quatre cylindres double arbre en tête, seize soupapes, distribution centrale, le donc fameux système de refroidissement SACS (Suzuki Advanced Cooling System), et un dessin de culasse recevant le doux nom de TSCC (pour Twin Swirl Combustion Chamber), qui, depuis la GS 1000, équipe la majorité des productions de la marque.

    La monte pneumatique ferait sourire un propriétaire de T-Max, miss "gixer" étant alors équipée de pneus de 110 à l’avant et de 140 à l’arrière … Mais cette bombe n’en était pas moins la première supersportive de l’histoire.

    En 1986 sortait la GSX-R 1100. Moins de 200 kgs à sec, plus de 100 chevaux.
    En 1988, la 750 évolua : fourche réglable, cadre plus rigide, moteur plus puissant. Mais elle perdit dans ce profond lifting tout ce qui faisait l’esprit de sa devancière, en prenant 20 kilos dans l’opération.
    En 1992, le bloc air-huile fut abandonné, au profit du refroidissement liquide.
    En 1996, Suzuki frappa à nouveau un grand coup, en faisant profiter le modèle 750 WT, connu par tous sous le nom de SRAD, des avancées technologiques issues de la 500 RGV de Grand Prix. La guerre du poids reprit de plus belle.

    En 2006, la GSX-R 1000 est deux fois plus puissante (et plus légère !) que son illustre devancière …

  • Recherche blogueurs

    Recherche blogueurs

    Carte_de_presse Quoi de mieux que de pouvoir commenter l’actualité que nous vous apportons quotidiennement?
    L’écrire!
    Social Media Group qui édite ce blog et beaucoup d’autres recherche des contributeurs rémunérés sur deux nouvelles thématiques très larges.

    L’actualité en général: nationale, internationale, politique comme technologique ou axée sur tout thème pouvant faire la une des journaux. Un fil d’actualité permanent écrit par cette équipe et donnant la parole à ses lecteurs pour créer le débat.

    Tout aussi large et non moins passionant, un blog généraliste sur l’actualité du Sport avec une  grand "S", touts sports confondus.

    Si vous êtes passionés d’écriture, d’actualité ou de sport, contactez nous à blogueurssmg(at)gmail.com

  • L’Opéra d’Offenstadt.

    But200_2Les années 1977-1978 ont été fertiles en bouillonnement technologique. De ce chaudron maléfique sortit des machines infernales dont la ELF, emblématique, ne constitue pas le genre unique.

    Avec infiniment moins de moyens, un gaulois têtu et au coeur gros comme ça, offrit à notre drapeau une de ces motos. Elle s’appelait H.O., avait un 500 comme bouilleur et des solutions techniques bien à elle. Présentation de la belle qui ne mérite pas de sombrer dans l’oubli…      

    But0Pour des raisons économiques, la machine fut baptisée BUT. Et elle voulait y aller tout droit avec une suspension inédite venue de l’automobile et dont la raison d’être était d’aboutir à une assiette constante en phase de freinage. Son moteur, à la lointaine base de 750 KAWA 3 cylindres, se vit affubler d’un système d’alimentation inédit à la complexité certaine dans sa mise au point.

    L’aventure H.O, le H étant celui des frères HOUZE, qui avaient osé financé, a été largement partagé par les frères CHEVALLIER qui s’investirent dans l’évolution de cette machine. Elle existait aussi en 350 cm3, sur base de YAMAHA et sous cette forme qu’elle marqua les esprits aux mains d’Hervé GUILLEUX. Mais à vouloir aller trop vite et trop loin, la formidable aventure, comme souvent, se termina. Reste ces recherches sur la stabilité de l’assiette au freinage, qui tombèrent dans celle des constructeurs japonais, au pragmatisme exacerbé… Moteur de leur succès !Ho5

    SOURCES: www.appeldephare.com et www.moto-histo.com

     

  • Revue de presse

    Revue de presse

    Quelques articles valent le détour dans le numéro de décembre-janvier (n. 223) de Moto-Magazine, dont entre autres un comparatif auto-moto plus ou moins orienté "sécurité". Il met en scène 4 duels (Renault Modus/Yam TW 125, Opel Astra/Suz 650 Bandit, BMW M5/Ducati 749 et Nissan X-Trail/Triumph Tiger) sanctionnés par des mesures de freinage, capacité à l’évitement, vitesse de passage en courbe, performances … Si les performances pures n’ont à mon sens aucun intérêt (oui, une 749 marche plus fort qu’un Modus mazout, je pense que ce n’est une découverte pour personne), et les vitesses de passage en courbe à peine davantage sauf à évaluer le potentiel d’adhérence de chaque véhicule, les résultats au freinage et à l’évitement ne sont pas inintéressants, d’autant que le test de freinage a eu lieu sur bitume mouillé.

    Freinage2

    Il en ressort que la Ducat’ et la Bandit s’en sortent très bien, freinant notablement mieux (environ 6 mètres de moins à 90 km/h, soit 38 m contre 44) que les deux voitures les plus efficaces à ce jeu (l’Opel et la BM), la Suz étant en outre aidée par son ABS. Le Tiger obtient le même résultat que le Modus (env. 46 mètres), et le X-Trail est affublé du bonnet d’âne, avec seulement 58 m.
    A vitesse identique c’est donc 20 mètres d’écart qui séparent une 749 du gros 4×4 japonais. Amis ducatistes, quand vous prenez les freins, surveillez vos rétros …
    On notera pour finir que le petit TW freine plus court qu’une … M5.

    Les capacités d’évitement sont pour leur part quantifiées par une vitesse de passage au test de l’élan. Les résultats sont plus homogènes, seuls 7 km/h séparant la meilleure voiture (l’Astra, avec 75 km/h) de la plus mauvaise moto (la Tiger, avec 68 km/h), avec, dans l’ordre donc : Astra, M5, 749, Bandit, TW, Modus, Tiger.
    C’est à nouveau le X-Trail qui ferme la marche, et de loin, puisqu’il ne peut faire mieux que 60 km/h.
    Des tests complémentaires sont réalisés "en charge" (en duo pour les deux-roues, avec 4 personnes pour les autos), l’impact étant finalement relativement mineur sur les prestations. Les plus pénalisées sont l’Astra et la Yam, qui perdent 4 km/h dans l’affaire.

  • L’aventure elfique: III : Des lettres aux chiffres

    Elfhd Mis au point avec la X, à l’épreuve des réalités avec la E, le concept ELF allait se lancer dans le bain de la vitesse grâce à la tenacité de Soïchiro HONDA. Séduit par l’audace des solutions avancées par cette moto, M. HONDA a tenu à ce que l’aventure se poursuive, comme la continuité d’un rêve, comme, aussi, un pygmalion à son propre centre d’études, dont il s’est dit qu’il avait vertement tancé ses éminences grises, après avoir découvert la ELF…

    Elf433_1 La ELF 2 apparaît en 1984, lors du GP de France au Castellet; elle est dôtée d’un V3 HONDA 500 cm3. Elle ne renie nullement ses origines même si elle a dû commencer à sacrifier quelques unes de ses excentricités pour accepter, la greffe de sa mécanique, et les contingences particulières de la discipline. Elle poursuivra sa carrière jusqu’en 1986, année où la ELF 3 lui succédera. Entre-temps, un de ses pères, André de CORTANZE, est parti pour intégrer PEUGEOT et une nouvelle aventure, celle de la 205 T.16. Serge ROSSET prenait place, avec, toujours, Daniel TREMA sur le pont.

    Elf422 La ELF 3 apportera un palmarès vitesse à la valeureuse équipe. Pilotée par Ron HASLAM, les places d’honneur ont été acquises, et même une victoire, hors championnat, dans les rues de MACAO. La ELF 4 arrive en 1987 avec son V4, toujours HONDA. Et ce sera pour Ron HASLAM, une belle 4°place au championnat et une nouvelle victoire à MACAO.

    La ELF 5 qui succède, sonne comme une dernière charge héroïque face à un monde industriel qui commence à s’interroger sur la rentabilité de l’aventure. La jalousie, et d’abord celle des ingénieurs HONDA, qui avaient très peu goûtés aux remontrances du patron, s’exacerbait également. En mars 1987, ELF cède ses brevets à HONDA. La messe est dite. Place à d’autres exploits

    Fin…Z_elfr1000_1 

    SOURCES: www.appeldephare.com et

    www.motogazz.com

        

  • L’aventure elfique: II: L’épreuve du feu.

    ElfNée sous X, la moto ELF devint E après que HONDA lui ait fourni son bouilleur aux fins d’arpenter le championnat d’endurance. Il s’agissait d’un 1 000 cm3, et il n’était plus question de faire la belle de salon. Nous sommes en 1980, et la machine française allait cesser d’être exclusivement un sujet de glose pour cénacles savants pour devenir un brûlant problème de travaux pratiques…

    Elfe8 La course n’a que peu de reconnaissances pour les laboratoires et l’équipe s’adapte en optimisant sa création: remplissage rapide du réservoir, démontages des roues simplifiés, freins à carbone fournis déjà par la SEP; on ne fait pas dans la dentelle. Les pilotes seront Christian LE LIARD et l’italien Walter VILLA.

    Les saisons d’endurance se révèleront frustrantes du point de vue du résultat brut. Casses mécaniques et chutes n’ont jamais pu graver dans le marbre des palmarès les belles promesses entrevues ci et là au gré des chronos. Mais le succès d’estime est enlevé, et il s’avèrera indispensable pour la pérennité du projet. Car Soïchiro HONDA est amoureux de cet étrange tromblon qu’il chevauche, lui-même, sur le circuit de SUZUKA.

    En 1983, la FIM change les règles et bannit les 1 000 cm3 du l’endurance. Ce qui aurait pu être un coup de poignard se révèle être un sésame pour les GP avec le le soutien de HONDA. Il est temps de passer des lettres aux chiffres… Elfe5_1

    A suivre…

    SOURCES: www.appeldephare.com   www.motogazz.com

  • L’aventure elfique: I : née sous X

    Elf4_1_1 La moto française n’est pas une chimère. Elle a une histoire, elle a un présent, et nul doute qu’elle a un avenir. Ce dernier, d’ailleurs se construit mondialement sur les innovations de certains de nos ingénieurs. Parmis celles-ci, beaucoup sont issues d’une machine qui, en évoluant, à fouler des terres inconnues sous les yeux, d’abord ébaillis, puis, ensuite, intéressés, des constructeurs japonais. Attention, tout commence ici, sous l’égide d’André de CORTANZE et Daniel TREMA, réunis alors sous la formidable bannière ELF. Voici l’histoire d’une brêle gauloise qui donna pas moins de 18 brevets au monde de la moto…

    Z4 Depuis 1970, les français sont présents en compétion à travers MOTOBECANE en 125 cm3 et ABF en 50 cm3. Mais, en 1978, un pas de géant est franchi. C’est l’arrivée, dans la catégorie reine de l’époque, la 750 cm3, d’une moto inédite, construite et financée par des français. Le chef de ce projet fou s’appelle André de CORTANZE qui officie au Centre Technique Renault. "Coupable" des performantes ALPINE et des RENAULT du sport-auto, il veut appliquer la technologie de cette discipline à un monde de la moto qu’il trouve archaïque.

    De son esprit torturé né le phénomène: la ELF X. C’est la Révolution ! Quasiment pas de cadre, suspension avant et arrière monobras, direction par leviers et biellettes, réservoir placé sous le moteur… Daniel TREMA donnera une forme à tout cela. Le moteur sera un YAM 750 et le pilote essayeur Michel ROUGERIE.

    Rouge Les premiers tours de roues à DIJON se révèleront problématiques avec une grosse chute pour ROUGERIE à la clé. Mais l’affaire était lancée. A l’affût, HONDA la remarqua et, ses services, proposa. ELF se dit qu’avec un moteur, on pourrait bien conclure. Ce qui fut fait. Les lettres de noblesses étaient prêtes à être écrites. La machine commença par changer la sienne et le X se mue en E …

    A suivre…

    SOURCE: www.motogazz.com et www.moto-histo.com

  • FORET s’implante.

    Foret_portrait6_1La bouée de sauvetage KAWASAKI, tout juste rattrapée par notre icône de la discipline, Régis LACONI, nous avait, à peine, soulagés. Et alors que nous nous étions résignés à nous contenter de merles à défaut de grives pour ce qui est de la représentation nationale au mondial SBK, c’est du côté d’Angoulême et de la Belgique que le meilleur a fini par arriver. Fabien FORET, champion du monde Supersport 2002, va faire son entrée au mondial Superbike 2006 par la grande porte: au guidon d’une GSX/R, et au sein de l’écurie championne du monde 2005 de Francis BATTA: Alstare.

    Fabienforet Le montage qui a donné ce résultat heureux est encore à préciser, puisqu’il est dit, en même temps, que le français pourrait rater les deux premières épreuves du mondial 2006 pour des raisons de budget encore à boucler. Il est dit aussi que sa machine ne sera pas une 100% usine affûblée des dernières évolutions.

    Mais force est de constater que Francis BATTA a réussi à engager un français au potentiel reconnu pour se sortir du carcan de la paire CORSER/KAGAYAMA. Avec Fabien comme mouche du coche de cet équipage, nul doute que chacun aura à coeur de garder son niveau de compétition élevé tout au long de l’année. Les regards, sur ce point, se portent d’abord sur Ukyo… Et puis, une blessure est vite arrivée, et il faut savoir, en bon manager, obvier ces éventuelles mauvaises circonstances. Francis BATTA voulait, pour ce faire, LACONI, CORSER ne l’a pas souhaîté. Sans doute que l’australien trouve-t-il Fabien moins dangereux, dans l’immédiat.

    Le pilote d’Angoulême ne s’imagine pas écraser la concurrence dès ses premiers tours de roue. Il est simplement heureux d’entrer, dans les meilleures conditions qui soient, en Superbike. Le team SUZUKI Alstare lui a fait confiance, et, comme HONDA Ten KATE, KAWASAKI, YAMAHA Belgarda ou HONDA Mega Bike auparavant, il ne devrait pas le regretter.

    SOURCE: Motors TV.