La vie de Burt Munro vient d’être retracée au cinéma par Roger Donaldson. Ce film retrace les aventures d’un néo-zélandais incarné par Antony Hopkins qui réalisa son rêve, faire de l’Indian, la moto la plus rapide du monde. En 1920, Burt Munro décide de modifier une Indian pour en faire une sorte de dragster et d’aller l’essayer sur le lac Salé. Plusieurs décennies plus tard, alors âgé de 68 ans, il réussit à atteindre 294 km/h. Il battra un grand nombre de records de vitesse dont le dernier à l’âge de 77 ans. Burt Munro est devenu un véritable héros national en Nouvelle Zélande.
La moto utilisée dans ce film n’est pas celle avec laquelle Burt Munro a réalisé son record. Elle appartient d’ailleurs à un collectionneur néo-zélandais qui n’a pu l’emmener sur le tournage en raison du coût de l’assurance. Une réplique exacte de l’Indian de Munro a été réalisée en 5 semaines ( alors que Munro avait passé 50 ans dessus !), une maquette ne reprenant que le carénage et le châssis et enfin la version des scènes d’action utilisant un bicylindre…Ducati. Je vous laisse découvrir la bande annonce du film en attendant qu’il sorte en France.
Blog
the world’s fastest indian
Suzuki GSR 600 : modèle 2006 – Acte 2
Je vous en avais déjà parlé dans cet article présentant les premières esquisses, voici à présent les premières photos officielles de cette Suzuki GSR 600.
A n’en pas douter, cette nouvelle venue est la digne descendante du concept bike ‘B-King’ présenté lors du Tokyo Motor Show en 2001 même si la version de série perd le fantastique moteur 1300 cm3 de l’Hayabusa boosté à plus de 200 ch dans cette moto de salon. La GSR 600 reprend de son illustre initiatrice l’esprit du bloc optique et de la casquette d’instrumentations même si le passage à la série parait un peu fade en comparaison, la forme et l’emplacement des clignotants avant, une stature musclée (radiateur et réservoir imposants), une teinte bi ton sur le réservoir et sur la selle, ainsi qu’un dessin des échappements et du bras oscillant très proche. Présentation officielle dans quelques jours, affaire à suivre sur le blogmoto…Yamaha 500 TMAX
On ne présente plus le Yamaha 500 TMAX, fleuron dans la catégorie des maxi-scooters sportifs. Que vous soyez attirés par son confort ou par ses performances, le TMAX vous emmène partout, à la campagne ou à la ville et vous donne aussi la possibilité d’opter pour une conduite sportive ou pépère.
Côté moteur, le TMAX possède un bi-cylindre en ligne de 499cm3, 4 temps, 2 ACT et 4 soupapes par cylindre, refroidissement par eau. L’injection électronique vient booster le couple et la puissance sur toute la plage d’utilisation. Enfin l’échappement est catalysé selon les nouvelles normes européennes.
Sur la partie cycle, on trouve un cadre tubulaire type “diamant”, une fourche télescopique de 41 mm de diamètre combinée à un bras oscillant en aluminium coulé sous pression. La suspension arrière est assurée par un mono-amortisseur. Le freinage est confié à un double disque à l’avant et à un disque arrière de 267 mm de diamètre. Pour 2005, le modèle gris, se verra doté de l’ABS en option.
Côté équipement, le TMAX se voit doté d’un anti-démarage codé incorporé à la clé de contact. un tableau de bord à affichage numérique multifonctions et de jantes à cinq branche. Petit bémol, le coffre est toujours aussi peu pratique.Sur route, son châssis hyper rigide lui confère un tenue de route fantastique, toutes les surfaces lui sont favorables. A la fois agile et maniable, on se surprend à attaquer comme avec une moto principalement qu’en on enchaîne les lacets. Ses 44 chevaux et ses accélérations franches vous emmènent très vite vers les 165 km/h. Le seul problème, les 14 petits litres du réservoir ne vous permettront pas de parcourir plus de 150 km.
Conclusion, même si le TMAX reste un peu cher : 8 385 €, il reste quand même un ton au dessus de la concurrence directe tel le Giléra Nexus 500.Kymco 500 Xciting
Le Kymco 500 Xciting se présente d’emblée dans la catégorie des maxi-scooters avec un prix extrêmement compétitif. Avec une certaine ressemblance avec le Yamaya T Max, le 500 Xciting a un aspect un peu lourdaud, juste amélioré par des optiques bien dessinées et un pare-brise enveloppant.
Côté équipement, le maxi scooter est assez complet. Frein de parking, feux de détresse, emplacement pour un téléphone portable sous la selle qui reste d’ailleurs ridiculement petite, un dossier de siège conducteur réglable. Sur le tableau de bord, tout est bien lisible, même le compte tours d’aucune utilité avec un variateur.
Côté moteur, on trouve un monocylindre maison de 498,5 cm3, refroidi par eau, 1 ACT et 4 soupapes, qui délivre 43 chevaux à 7500 tr/mn. On ne trouve pas l’injection mais un simple carburateur. Couplé avec une transmission automatique par variateur, le Kymco reste vif même s’il souffre de vibrations plus importantes que la moyenne.
En utilisation urbaine, le 500 Xciting reste maniable et assez efficace dans la circulation et cela malgré un freinage peu rassurant et une suspension bien trop dure. Sur route les 43 chevaux de la bête vous emmène autour des 130 km/h à condition de vous arrêter fréquemment pour faire le plein : le réservoir ne contient que 12,8 litres.
Conclusion, le Kymco reste surtout attrayant par son prix 5600 €, soit le prix d’un 250 cm3. Pour environ 100 € de moins vous pouvez vous offrir l’Aprilia 500 Atlantic Spinter.Suzuki GSX-R 600 et 750 : modèle 2006
Difficile de distinguer la 600 de la 750 tant elles se ressemblent avec leur design de GSX-R 1000. On aurait aimé une plus grande personnalité propre à chacune d’elles. Seule la décoration permettra de les différencier mais aussi les jantes puisque celles de la GSX-R semblent peintes couleurs carrosserie à l’inverse de celles de sa grande sœur qui restent noires. Sinon d’un point de vue technique, c’est ce qu’il se fait de mieux avec fourche inversée, freins radiaux, gros moulin et pot court.
Suzuki lèvera très prochainement le voile sur ces deux motos turbulentes, les fans ne tiennent déjà plus en place… Plus d’infos très prochainement !Suzuki 125 GN épisode 1
Sortie du catalogue, la Suzuki 125 GN après de 20 ans de carrière, continue à faire des émules sur le marché de l’occasion. Fiable et robuste, elle garde le charme des petits customs de la fin des années 80.
Equipée d’un monocylindre de 124 cm3, 4 temps, 1 ACT et 2 soupapes, refroidi par air, elle offre une modeste puissance de 10,7 chevaux à 9 600 tr/min et atteint péniblement les 95 km/h.
Son domaine de prédilection reste donc la ville. Légère, maniable, la Suzuki 125 GN se faufile aisément entre les voitures. Grâce un guidon haut et une assise confortable, elle est donc la moto idéale, si on aime pas le scooter, pour se rendre au bureau ou livrer des pizzas dans Paname.
Sur la route, la Suzuki se fait très vite remarquer par un manque évident de puissance. Avec la poignée dans le coin, vous risquez de vous faire griller par un petit scooter débridé. En fait, montée avec une boite longue, la 5e n’arrive pas vraiment à tenir la moto à une vitesse honorable et la 4e à fond vous procure de mauvaises vibrations sous la selle.Bref, son charme réside principalement de par son look nostalgique. Une belle teinte bi-ton vernie, des garde-boue chromés, un écusson de réservoir vissé, cette bécane vous donnerait presque des envies d’aventures lointaines et de grands espaces si son brave et robuste moteur avait quelque chose dans le ventre.
Vous me direz que ce descriptif est bien amer et que cette moto ne vaut pas un clou. Et bien non, pas du tout. Dans le prochain article, vous pourrez voir ce que l’on peut faire pour donner un nouvelle vie à cette Suzuki beaucoup trop gentille.Suzuki 125 GN épisode 2
Comme vous avez pu lire dans l’épisode 1, la Suzuki 125 GN, malgré un look généreux, ne risquait pas d’attirer les amateurs de road movie. Pourtant à l’exemple de notre jeune biker, il était quand même possible de donner à cette bécane un peu désuète un air d’aventure.
Passionné de chopper et ne voulant pas acheter un tas de plastique made in Japan pour ressembler à un hells angel en culotte courte, notre motard s’est arrêté devant une Suzuki 125 GN, trouvant en elle un potentiel intéressant : un moteur robuste et facile d’entretien et surtout des garde-boue chromés.
Notre ami a donc commencé par désosser l’engin et face à un cadre style “fil de fer barbelé”, il s’est demandé comment donner à cette moto un look original et très personnel.
La première étape fut donc de chercher ailleurs ce qu’il n’avait pas sous la main. Son choix se porta sur la Yamaha 535 Virago qui comportait pas mal de pièces adaptables sur la Suzuki. Il contacta donc un casseur en Allemagne et acheta les 3/4 de cette Yamaha.
Il entreprit ensuite de rehausser la fourche de 10 cm et les suspensions arrières de 8 cm. Il rabaissa l’axe central du cadre pour y loger le réservoir afin de casser la ligne trop rigide de la GN d’origine.L’étape suivante fut de modifier totalement la tête de fourche. Il y plaça le guidon “cornes de vache” de la Virago en le rehaussant de 8 cm. Le pare-brise, le phare chromé et les clignotants donnèrent à l’ensemble un air plus cool. Il modifia ensuite le cadre arrière pour y loger la selle, le pouffe passager, le porte paquet et les clignotants. Notre biker termina la finition du look par l’adjonction de quelques carters chromés judicieusement placés de par et d’autre du chopper.
Comme il était tout à fait hors de question d’avoir une bécane qui rame lamentablement, notre ami s’attaqua au cœur de l’engin : le moteur.
Première opération, l’aiguille du gicleur principal a vu sa taille doublée et le pot d’échappement s’est vu soulager de ses chicanes. Enfin la distribution a vu son pignon de sortie de boite modifié pour pouvoir tirer plus long, résultat le chopper qui gagne au passage près de 6 chevaux, permet de tenir le 110 en 4e et 130 en 5e.
Si à l’origine la Suzuki 125 GN était considérée comme un utilitaire à usage urbain. Les rapports longs et le large guidon et le louvoiement dû à la longueur de la fourche donnent quelques soucis. Bref, ce chopper n’a plus grand chose à faire en ville. C’est donc sur la route que la machine se sent le mieux. Les pneus d’origines ayant été remplacés par des pneus plus larges, le chopper a donc un très bon comportement routier, notamment dans l’enchaînement des trajectoires rapides. La puissance est franche et permet de dépasser un véhicule roulant à 90 km/h sans le moindre risque. Si les suspensions de la GN ne sont pas très performantes, le confort est nettement amélioré avec le siège moelleux de la Yamaya 535 Virago. Pourtant deux petits problèmes gâchent un peu la générosité de la bécane : les freins non-modifiés, peu efficaces, peuvent faire peur si on en prend pas l’habitude et la consommation n’a malheureusement plus rien à voir avec la GN. Avec un rythme soutenu, les 10 litres du réservoir sont vites avalés.
En conclusion, voilà ce que l’on peut faire avec une moto vieillissante et cela rien que pour le plaisir.Kawasaki VN 900 : modèle 2006
Après la VN 2000, la VN 1600, voici venir la VN 900 qui viendra compléter la gamme de Kawasaki sur le segment des customs en fin d’année pour mieux concurrencer Harley-Davidson.
Elle devrait reprendre bon nombre d’éléments des deux précédentes au niveau moteur mais aussi d’un point de vue esthétique. Son Twin n’aura heureusement rien à voir avec le monstrueux bicylindre qui équipe la VN 2000 et qui en fait le plus gros bicylindre du monde. La VN 900, pour 900 cm3, sera aussi équipée d’une injection électronique qui lui permettra de passer sans encombre la norme antipollution Euro 3.
La VN 900 sera donc la petite sœur légitime des VN 2000 et VN 1600, et se positionnera comme une moto plus réaliste en terme de praticité, de poids et de prix. Affaire à suivre…Le Bol d’Or 2005 – Acte 2
En catégorie reine Superproduction, c’est, sans surprise, la Suzuki GSX-R 1000 n°1 qui s’impose avec à son guidon Vincent Philippe (Fra), Matthieu Lagrive (Fra) et Keiichi Kitagawa (Jap). Ce 69ème Bol d’Or marque une victoire éclatante de Suzuki qui s’adjuge la pôle, la victoire, le record du tour en course et le record du nombre de tours parcourus avec 806 tours, le tout sans grands problèmes durant la course.
A la deuxième position, on retrouve la Yamaha R1 n°94 de David Checa (Esp), Sébastien Gimbert (Fra) et William Costes (Fra) qui a beaucoup souffert avant la course avec un vol d’une partie du matériel, durant les qualifications avec une chute de Checa et en course avec une pénalité suite à une vitesse excessive dans les stands pour cause d’absence ce limiteur… volé. Dommage, car le team venait pour la victoire mais ce n’est que partie remise pour l’année prochaine.
A la dernière place du podium, on retrouve la deuxième Suzuki GSX-R 1000 officielle engagées (n°2) pilotée par Olivier Four (Fra), Daniel Ribalta Bosh (Esp) et Guillaume Diestrich (Fra).L’un des trois pilotes vainqueurs du bol d’Or 2005, Vincent Philippe, s’expliquait après la course : « On s’est donné au maximum et c’était vraiment une grosse bagarre à la régulière. Cette victoire est vraiment magnifique et vient parfaire une saison où nous avons également remporté le titre de Champion du Monde d’Endurance. Nous savions très bien que, avec la 94, ce serait une bataille tout au long de la course et il fallait donc rester calme au départ, pour ensuite enrouler et tenter de grappiller dixième par dixième sur la piste. Et c’est précisément ce que nous sommes parvenu à faire. »
Le team manager vainqueur, Dominique Méliand, évoquait de son côté : « Une course d’endurance n’est jamais facile pour les patrons d’écurie, mais le fait que n’ayons rencontré aucun problème majeur a permis d’épargner un vieux cœur comme le mien. Plus sérieusement, cette victoire est importante pour l’usine Suzuki car sinon ils n’investiraient pas autant d’argent dans ce type d’épreuve. Par ailleurs, à quelques semaines du Mondial du Deux Roues à Paris, elle tombe à point nommé pour l’image de marque de Suzuki. Quant à notre programme pour 2006, il est encore trop tôt pour en parler, les discussions auront lieu précisément à la porte de Versailles à l’occasion du salon. »
Enfin, dans la deuxième catégorie engagée au Bol d’Or : la Stocksport, c’est aussi une Suzuki GSX-R 1000 qui s’impose, la n° 72 avec à son guidon David Fouloi, Thomas Metro et Salvador Cabana suivi de la Yamaha R1 n°33 et de la Kawasaki ZX-10R n°24.Tableaux : boldor.com
Le Bol d’Or 2005 – Acte 1
Le Bol d’Or, c’est 24 heures de course sur le circuit de Nevers Magny-Cours à un rythme infernal pour les équipages de 3 pilotes comme pour les machines. On y retrouve tous les ingrédients qui font la compétition moto avec stratégie de course, esprit d’équipe, préparation mentale et physique, parfaite maîtrise technique et technologique. Le succès ne sera au rendez-vous que si l’équation est complète. Les participants, à la conquête du trophée suprême : le fameux Bol d’Or, proviennent de plus de 10 nations avec des teams officiels des plus grands constructeurs animateurs du Master of Endurance.
Au-delà de l’intérêt sportif et médiatique, le Bol d’Or est un événement où règne une très bonne ambiance. La centaine de milliers de motards réunis pour la circonstance vit un week-end de passion le plus souvent débordante. Les nombreuses animations réparties sur l’ensemble du site occupent le public 24 h non stop (show Stunt, le village, espace tuning, bars, restauration, fête foraine, concert du samedi soir…). Le confort et la bonne humeur des spectateurs sont assurés grâce à la qualité des services offerts : camping gratuit, 100 000 places assises en tribunes, sanitaires répartis sur l’ensemble du site, parking gardés, consignes, etc. L’accent est également mis sur la sécurité avec de nombreux ‘relais motards calmos’ établis le long des routes menant au circuit mais aussi aux abords de celui-ci pour que la fête bien arrosée ne soit pas gâchée.Texte et illustrations : boldor.com