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  • Vidéos, photos et nouvelles fraîches du KTM X-bow.

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    Cela fait quelque temps déjà que nous couvons du regard le X-bow ou Crossbow, de (maigres) sorties en présences encalminées en salons. J’espère seulement, comme la dernière fois en commentaires, ne pas avoir à (re-re)justifier la présence de voitures dans nos colonnes virtuelles. Nos amis du Blog Auto et de l’Autoblog ne se posent pas la question quand il s’agit de publier un papier fût-il numérique sur des motos. C’était juste pour la mise au point, en préalable. Les motard(e)s intéressé(e)s ou simplement curieux(-ses), peuvent rester avec nous pour la suite, avec des news, deux vidéos et des photos nocturnes du prédateur d’asphalte.

    Première nouvelle, une déclaration qui se veut officielle sur la date de sortie du véhicule, pour les futurs heureux propriétaires …cet été (!). Je ne sais pas si KTM, appelle cela une date précise, mais force est de constater que cela leur accorde une jolie marge en cas de retard de production. Je douterai alors de la proverbiale ponctualité germanique.

    De plus, KTM l’a confirmé il y a quelques jours, une Crossbow sera bien alignée en compétition, plus exactement en FIA GT4 European Cup dans la nouvelle catégorie "Sport Light" (en fait quasiment bâtie pour elle). Version qui comme nous l’avions indiqué précédemment vient s’ajouter aux autres déclinaisons de ce modèle.

    Pour bien souligner la radicalité d’un tel véhicule en version de base, telle qu’elle sortira de l’usine de Graz, les modifs et specs (modifications et spécifications) nécessaires et exigées pour la transformer en version de compétition seront mineures: Une suspension légèrement revue (plus ferme), des arceaux de protection en acier (à la place de l’aluminium), un silencieux de course, et des enjoliveurs plus grands (extended wheel cover, je ne fais que traduire).

    Paradoxalement rien ne dit que cette version GT4 sera effectivement plus performante que la version de série, beaucoup de réglementations de compétitions auto contribuent en effet intentionnellement à alourdir le véhicule trop fougueux ainsi qu’à protéger les pilotes engagés. Et celles-ci, dans leur énoncé tout au moins, (cf. précédent paragraphe) visent surtout à assurer plus de sécurité au compétiteur.

    Gage supplémentaire du sérieux de l’engagement de Katoche en compétition auto, la firme autrichienne s’adjoint les services de Reiter Engineering, qui a collaboré avec Lamborghini en catégories GT1, GT2 et GT3.

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    Deux vidéos, l’une officielle (façon vidéoclip), et la seconde, l’est heureusement beaucoup moins:

  • Album du vendredi, les MBI awards

    Logo La «Motorcycle Bloggers International» dont fait partit Le Blog Moto, publiait mercredi dernier son troisième palmarès. Comptant 159 membres, cette association est composée d’enthousiastes qui, quand ils ne roulent pas, partagent avec la communauté des internautes leur passion. Il va sans dire que cette communauté est principalement composée d’anglophones, voire d’anglophiles, ce qui peut transparaître dans la teinte prise par le vote.
    Mais ne chipotons pas, pour une fois que ce type d’exercice n’est pas que l’apanage de professionnels.

    Deux marques se distinguent, d’abord Ducati avec une première et une deuxième place, mais dans les catégories phares, soient la catégorie de la moto la plus désirable avec la Desmosedici RR grande gagnante, et l’Hypermotard sur la deuxième marche dans la catégorie nouveauté.
    Puis vient KTM, avec pas moins de 5 podiums, dont une première place pour un… grille-pain. BMW fait plutôt bien, mais son premier rang est pour ses sites web, et Yamaha avec 3 podiums.
    Le grand perdant est Suzuki, qui se retrouve avec le pompon de la plus grande déception avec la B-King.

    Tous les gagnants et perdants en images de l’autre côté.

    Vote1
    Catégorie: Concept
    , Honda Evo 6

    Vote2
    Catégorie: Nouveauté
    , Triumph Street Triple 675

    Vote3
    Catégorie: Scooter
    , Piaggio MP3 400

    Vote4
    Catégorie: Écocentrique
    , ElectricMoto Corp. Blade XT

    Vote5
    Catégorie: Objet de désirs
    , Ducati Desmosedici RR

    Vote6
    Catégorie: Tape dans le dos
    , Ewan McGregor & Charlie Boorman

    Vote7
    Catégorie: Idée décalée
    , KTM grille-pain

    Vote8
    Catégorie: Inspiration
    , Lois Pryce

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    Catégorie: Déception
    , Suzuki B-King

    Vote10
    Catégorie: Pied au derrière
    , Loud Pipes Save lives

    Vote11
    Catégorie: Ça va pas non!
    , Cage à poule

    Les autres membres en territoire français du MBI sont «Passion Moto GT» et «Bikes in the Fast Lane».

  • Sur le web: Beta du site MotoGP et blog de Pedrosa.

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    Quelques nouvelles de la toile, avec tout d’abord la version Beta de l’incontournable site MotoGP.com beaucoup plus claire que la précédente, dans laquelle il fallait trier (et encore pour quelque temps) parmi un fouilli d’info de première, mais les vidéos semblent moins facile d’accès qu’auparavant. Et si la tête d’enterrement que fait Dani Pedrosa sur la home page de la version Beta pour le podium de Losail au Qatar ne vous a pas refroidis, alors voici le blog de l’Espagnol le moins apprécié du circus.

    Mais n’y voyez pas là une initiative de l’hermétique pilote du HRC, mais plutôt la volonté de son sponsor Repsol d’assurer à Micro-Dani une tribune face à la montée en puissance de Jorge Lorenzo qui lui volera à très court terme et à n’en pas douter (prédiction personnelle) sa place de favori dans les coeurs des Ibères, j’ai nommé Jorge Lorenzo.

    Le double champion 250* beaucoup plus affable et (excessivement) démonstratif et au moins aussi doué, a déjà marqué, d’entrée, la saison MotoGP de son empreinte, après sa pole position dès sa première course et une seconde place sur le podium… devant Pedrosa.

    Pour l’anecdote, à la fin du Grand Prix et lors des qualifs, l’aîné des deux champions n’est jamais venu féliciter** son cadet et coéquipier de Rossi chez Fiat Yamaha. Un manque de courtoisie qui a déclenché un début de polémique dont les sports mécas, malgré les colossales sommes en jeu, ont le secret.

    Et peut-être aussi que lorsqu’on se surnomme le souverain de Lorenzoland***, on accepte mal une impolitesse d’un de ses rivaux au trône suprême.

    *à la droite de Stoner sur la home page de la version Beta.

    **et ceci malgré l’usage en vigueur.

    ***véridique, avec drapeau à l’appui agité par ses soins à la fin de certains GP remportés en 250, voire même avec ceinture de champion façon boxe et gants dorés et peignoir, ou "concert" rock; ça ne va pas tarder chez nous, et niveau gentille mégalomanie, ça vaut vraiment le coup d’oeil.

    source de l’annonce de la version Beta du site MotoGP et blog Pedrosa: motoblog.
  • La caméra embarquée du jour: KTM 660 SMC à La Châtre

    Aujourd’hui le circuit de la Châtre était réservé aux motards de 9h à 18h… En attendant les images de cette journée voilà une caméra embarquée pour faire patienter…

  • Le Thunderbolt, l’anti-moteur, l’art, le Tupperware.

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    Partant du constat (ou de la théorie ?) selon lequel le moteur à explosion est la source de tous nos maux modernes, Henrik Björkman de Yankodesign a dessiné ce "scooter" (oui, oui) particulier. L’idée de départ est, selon moi, à mi-chemin entre l’étude conceptuelle raisonnée et le foutage de gueule. Dans les faits, c’est un croisement numérique entre un jerrican à roues et la fameuse assiette Tupperware compagne de vos pique-niques. A sa décharge, le Thunderbolt est un véhicule propre, et nos confrères de l’autobloggreen sont sur le coup, évidemment.

    Pourquoi avoir usé du qualificatif (un peu) péremptoire de "foutage de gueule" dans l’introduction ? Il ne s’agit pas de moquer les bonnes intentions mises en avant. Car ce véhicule veut être, par son architecture unique, un pied de nez à tous les autres deux-roues: la présence de ce trou dans le châssis (je vois plutôt ça comme une plaie béante), à la place habituellement dévolue au traditionnel moteur, marque le désir de s’affranchir de la motorisation traditionnelle. Un trou que le designer nomme pompeusement l’anti-engine. Mais euh, dans un scoot’ le moteur n’est pas là Henrik… Passons.

    Le véritable moteur (électrique) du Thunderbolt, se trouve en fait dissimulé dans la roue arrière, et il affiche présomptueusement* 70 kilomètres d’autonomie pour trois heures de charge. Ce scoot’ possède aussi un de ces affichages LCD ou OLED intégré au guidon, et qui se révèlerait probablement illisible à l’usage (imaginez vous un instant lire les rares et minuscules infos dans la traditionnelle position "assis-debout" des scooters).

    Non en fait, malgré la louable fibre écologique de son auteur, le seul reproche que je lui fais est sa totale inculture en deux-roues, et même en mécanique. Ce que laissait présager la dénomination fumeuse utilisée** et le manque d’ergonomie dans les commodos (à propos, ‘sont où les cliquos ?) et les instruments, saute maintenant aux yeux dans la représentation de sa partie cycle.

    Cette dernière ressemble plus à de la ferronerie comme on en trouve sur les grilles des maisons pavillonaires, qu’à une fourche ou à un bras oscillant classique. Tu m’étonnes ami motard, il n’y a aucune suspension… Les 70 Km d’autonomie revendiqués du Thunderbolt, tu comptes nous les faire parcourir sur un tapis de mousse et de lichens, ami designer ?

    *rappelons que l’on se trouve là face à une simple étude de style, une modélisation numérique qui n’a même pas vocation à être fabriquée. L’auteur aurait très bien pu indiquer 100 Km pour 5 heures de charge, pas un mag de test moto ne pourrait broncher. A fortiori car tout est invérifiable.

    **vous connaissez beaucoup de scooter en cadre fermé, et avec une telle garde au sol ? Et justement s’il n’y a plus de moteur pourquoi vouloir rigidifier encore plus le cadre ? A contrario, n’importe quel Piaggio avec un cadre remanié peut revendiquer l’appellation d’anti-engine, puisque vous aurez un espace entre les jambes. Mais on va où là dans l’incohérence ? Dans les études de design et les concept bikes, on avait déjà pointé du doigt sur Le Blog Moto certains tics, cependant la moto restait viable, mais là c’est le pompon.

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  • Le cuir de la semaine: Vale et Alessia pour Dainese.

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    Dainese poursuit son partenariat avec Valentino Rossi, et pour sa campagne 2008, le prodige de Tavullia se voit associé à une star montante du cinéma transalpin en la personne d’Alessia Piovan. La sémillante actrice et le charismatique septuple champion du monde posent dans des scènes assez improbables (vous jouez à la console en combinaison et avec des gants vous ?) de la vie quotidienne et devant l’objectif du photographe Toni Thorimbert. En passant, superbe moquette pour des sensations très moto verte. Via nos voisins italiens du motoblog.

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  • Affichage simulant les effets de l’alcool, la suite…

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    Le blog le 198 dédié aux stratégies marketing sur Internet, qui nous avait donné dernièrement cette précédente image dérangeante pour nos mirettes, récidive avec ce visuel, une illusion d’optique classique mais bien sympathique et efficace. Sous le titre, traduit de l’Anglais, "Voici ce qui arrive lorsque vous buvez et conduisez" elle vise à imiter les conséquences sur la vision d’une forte alcoolémie. Si jamais l’effet recherché de "lettres qui tanguent", n’agit pas sur vos yeux et votre cerveau, tentez ce lien ci, où l’image est bien plus grande.

  • Jolene Van Vugt, étoile montante du FMX

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    photos Allison Kennedy

    Cette Ontarienne (Canada) de 27 ans qui, en compétition motocross depuis l’âge de 15 ans, revendique à elle seule un palmarès que bien des gars dans la discipline, non seulement lui envie, mais dont la majorité se contenterait de moins.
    On retiendra surtout, outre ses nombreux championats, qu’elle est la première fille à avoir réussi un «back flip» à partir d’une rampe avec atterrissage sur terre battue, et la seule à l’avoir fait avec Travis Pastrana au dessus du Grand Canyon. d’ailleurs, juste de faire partie du groupe Pastrana en dit long sur la force de caractère de la jeune femme.

    Parlant de cojones, elle raconte que le back flip est une figure relativement simple, le problème étant que la figure demande un engagement complet, impossible de le réussir qu’à moitié. Tout étant dans la vitesse d’approche et surtout dans le dernier petit coup de fouet donné à l’accélérateur juste avant l’envolée.
    Pour le reste, ça tourne tout seul. Dit comme ça, en effet, ça semble simple, mais je ne crois pas faire de tentative cette année, je n’ai pas la simplicité si volontaire que ça!

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    À la voir, on serait porté à croire qu’elle est une fille dans le groupe, pas qu’elle est LA fille du groupe, et plusieurs la croisant en «civil» ont de la difficulté à se convaincre qu’elle est championne de motocross et la première du backflip.
    Mais avec la visibilité qu’apporte le FMX et ses exploits sur la piste comme sur la rampe, le nom et le visage de Jolene Van Vugt sont de plus en plus reconnus.

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    Parlant toujours de courage et de ténacité, ce jeune homme, Aaron Fotheringham, est aussi le premier à avoir réussi le backflip, mais en fauteuil roulant. Quand on dit qu’il faut en avoir, le sexe, l’âge et la condition n’ont que peu d’importance.

  • Twist the throttle, la série sur le web

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    Twist the throttle est une série tournée dans 4 pays et 3 continents pour 4 heures d’émissions nous présentant 8 marques de motos qui font l’histoire. Diffusée en ce moment sur une chaîne câblée américaine, la série est offerte en visionnement gratuit sur le web. Chaque segment présente l’historique de la marque, mais aussi le processus créatif et manufacturier, sans oublier les dernières machines. BMW, Bimota, Ducati, Honda, Kawasaki, MV Agusta, Suzuki et Yamaha sont à l’honneur de ce qui, on l’espère, n’est que le début d’une aventure qui mérite une suite.
    Cette série est créée et animée par Dylan Weiss, dont le blog «Twisting Asphalt» est un incontournable.

  • Essai du BRP Can Am Spyder 2008

    Can_am_spyder_10 Le 5ème exemplaire livré en France du Can Am Spyder est à l’essai ! 

    Le premier regard posé sur la machine est inoubliable, le Can Am Spyder est tout en longueur (2,70 m) et semble arriver d’une autre planète ou du futur, voir les deux.

    Impossible aussi en faisant le tour de la machine de manquer les ressemblances évidentes avec les familles des moto-neiges et autres moto-marines du groupe Bombardier. Clin d’œil esthétique très réussi.

    Homologué en tant que moto à trois roues, ce Spyder est considéré par la loi comme un tricycle. Seul un permis auto est donc nécessaire pour conduire sur route ouverte cette machine dont la zone rouge du compte tours commence à 9500 tr/mn…

    Contrairement à votre tricycle quand vous étiez petit, ce Spyder reçoit un moteur bicylindre ROTAX de 998 cm3 développant 106 cv pour un couple de 105 Nm. Ce moteur "haute performance" à injection directe est un proche cousin des blocs utilisés par Aprilia sur ses machines de course.

    Il n’y a pas de traditionnel levier de frein avant sur le guidon, seule une pédale classique pour le pied droit est couplée à un système de répartition électronique du freinage entre l’avant et l’arrière. Son énorme roue arrière de 15 pouces pour 225 de largeur laisse présager de la vivacité du moteur…

    Beaucoup plus imposant qu’une moto (1,5 m de large), son poids de 315 kg à sec ne l’empêche pourtant pas d’abattre le 0 à 100 km/h en à peine 4 secondes pour une vitesse maxi de 215 km/h au compteur. Ce poids relativement élevé n’handicape en rien le Spyder dans la circulation à faible vitesse puisque sa direction est assistée par un petit moteur électrique (Dynamic Power Steering).

    Technologiquement ce Spyder est très avancé et selon BRP cette bête a "4 cerveaux pour un corps"…  Les deux premiers cerveaux regroupent les systèmes de sécurité et d’aides à la conduite, les derniers sont le système d’injection électronique du moteur (EFI) et le système antivol, crypté numériquement. La boîte de vitesses a 5 rapports plus une très pratique marche arrière, la transmission finale est assurée par une courroie.

    Quand on s’assoit pour la première fois dessus on est surpris par le confort de la selle et par la position de pilotage, la même que sur une moto. Contrairement à un Piaggio MP3 ce Can Am Spyder ne penche pas dans les virages mais vire à plat. Les roues à l’avant sont équipées de suspensions réglables à double bras triangulés qui ne tolèrent que quelques petits degrés d’angle dans les virages. En ville la conduite est si facile qu’on en oublie le passager à l’arrière, surtout lors des arrêts aux feux où l’on garde les pieds confortablement reposés sur les cale pieds.

    Très attirant, le Spyder attire non seulement les passants à l’arrêt mais aussi quelques automobilistes ou motards qui vont jusqu’à faire demi tour pour venir poser des questions ou demander un petit tour de démonstration en passager.


    En rase campagne le Spyder saute d’un virage à l’autre sans aucun problème malgré la présence de terre ou de graviers en pleine trajectoire. Absolument aucun problème non plus si vous souhaitez quitter la route pour un chemin dégradé, terre, pierriers ou sable.

    Avec la vitesse le pilotage du Spyder devient plus sportif mais l’effort à fournir n’est pas beaucoup plus physique que sur une moto. Assuré par des disques ventilés, le freinage est surpuissant et tentera de vous arracher les yeux si vous le provoquez. Impossible de chahuter dangereusement avec ce Spyder, l’allumage du moteur se coupe à chaque perte d’adhérence du train arrière. Frustrant pour les motards les plus téméraires ou autres adeptes de la glisse mais nécessaire pour préserver le confort de conduite et la vie des clients sans grande expérience.

    Disponible à partir de 16900 euros avec le coloris gris argenté, comptez environ 18000 euros pour le modèle présenté, le Millenium Yellow équipé du pack Sport.

    Retrouvez toutes les informations du Can Am Spyder sur le site www.BRP.com